AMONDO FILS DU BAOBAB – Conte

AmondoAlbum musical
A partir de 5 ans

AMONDO

FILS DU BAOBAB

Une pièce d’Hélène Ducharme

Illustrée par Judith Gueyfier

la montagne secrète (2022)

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Durée du CD : 66 minutes

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Éditeur : En Afrique de l’Ouest, un baobab gigantesque s’élève au centre d’un village aux prises avec une terrible sécheresse. Il y a très longtemps, au commencement du monde, il était tombé amoureux de la terre. En y enfouissant profondément ses racines, il donna naissance à une histoire magique qui prit toutefois une tournure dramatique pour la nature, les hommes et les animaux. Au cœur de cette histoire apparaît Amondo, fils du baobab, dit « le rassembleur ». Lui seul peut redonner espoir aux habitants du village en libérant la source d’eau du mauvais sort que lui avait jeté le soleil. Mais la quête de l’enfant ne pourra être complétée qu’en réussissant quatre difficiles épreuves.

Cette pièce de théâtre, suivie de sept chansons, nous plonge dans le merveilleux monde des récits originels africains, à une époque où la lune, les arbres et les animaux parlaient aux hommes.

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Au début de l’album, on nous présente les personnages et leurs voix puis les différents instruments de musique. L’histoire dure environ 50 minutes et elle est suivie de plusieurs chansons.

Est-ce un conte ou une pièce de théâtre ? Qui sait… Et peu importe en fait ! Car quand on commence à écouter cette histoire, on est tout de suite emporté par la voix du présentateur et par la musique entraînante…

J’ai aussi beaucoup aimé les illustrations aux couleurs vives de Judith Gueyfier (voir la vidéo ci-dessous).

Mon seul regret : qu’il n’y ait pas de dessin ou de photo des divers instruments de musique…

Une bien jolie histoire portée par une musique qui donne envie de danser !!

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AMONDO Fils du Baobab vient de recevoir le Prix France CultureLire dans le noir” qui souhaite faire mieux connaître les livres audio en France.

Il fait également partie de la sélection du Salon du livre de Jeunesse (semaine du 27/04/23)

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Le site de  l’illustratrice

Illustrés par Judith Gueyfier et présentés sur ce blog : Martin Luther King (le 2ème), Martin du bateau cirque (2ème album) et le magnifique Les concombres du Roi

Sur le site de l’éditeur, vous pourrez écouter des extraits et voir quelques illustrations.

Un conte qui participe au challenge “Contes & Légendes” chez Bidib

légendes

Hana et le vent – Conte ♥

Hana
Un joli conte aux illustrations originales !
Album à partir de 5 ans

HANA ET LE VENT ♥

Joëlle Veyrenc & Seng Soun Ratanavanh

La Martinière Jeunesse (2022)

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Hana habitait un petit village en haut d’une montagne. Il s’appelait Washimura, ce qui signifie “village papier”. Tout y était délicat et fin. Les habitants, minces et légers, n’avaient qu’une seule peur : le vent.

Car cinq jours par an, en automne, il soufflait fort, obligeant les gens à mettre des cailloux dans leurs poches, ou à s’arrimer pour ne pas s’envoler… Les gens le savaient et tous faisaient attention. Mais un jour, le vent se mit à souffler en dehors de la période des grands vents. Et il semblait venir du village d’en face, de l’autre côté de la vallée. Tout le monde se creusa la tête pour essayer de trouver comment contacter le village d’en face afin de résoudre ce problème.

Hana, une jeune fille intelligente et audacieuse, va trouver une solution.

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Une belle histoire, qui parle d’entraide, d’amitié, mais aussi d’une certaine façon du changement climatique dû aux activités humaines et aux modifications, aux problèmes que cela peut apporter chez le voisin…

Mais si l’histoire est intéressante, la vraie originalité de cet album vient des illustrations ! Dans la vidéo ci-dessous, Seng Soun Ratanavanh explique comment elle les a réalisées. Le premier village est en papier découpé et le second en carton. Le tout est photographié. Cela donne une vraie “profondeur”, un effet “3D” tout en ayant un côté enfantin. J’ai trouvé ça vraiment très joli ! Ça m’a rappelé des souvenirs aussi. Quand j’étais petite, on avait des “poupées” de carton qu’on habillait de vêtements de papier…

Une bien jolie découverte, tant pour l’histoire que pour les illustrations ! ♥

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Pour en savoir plus sur les deux autrices et voir plusieurs illustrations (site de l’éditeur)

Illustré par Seng Soun Ratanavanh, vous avez peut-être vu ou entendu parler de la petite série “Miyuki” ou encore de “Gaspard dans la nuit

Joëlle Veyrenc sur Instagram

Seng Soun Ratanavanh sur Instagram

Une interview de l’illustratrice :

Bergères Guerrières – Série jeunesse

BergèresSérie terminée (4 tomes)
Tout public

Bergères Guerrières ♥

Jonathan Garnier et Amélie Fléchais (ill.)

Glénat

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FAUVE JEUNESSE Angoulême (2022)

Le tome 4 a remporté le Prix BD Gest’ Art 2021 du meilleur album jeunesse

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T1 : La relève (2017) – T2 : La menace (2018) – T3 : Le périple (2019) – T4 : L’abîme (2021)

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Tome 1 : Molly n’a pas dormi de la nuit. Aujourd’hui, c’est la cérémonie de présentation à l’ordre des Bergères Guerrières. Et Molly attend ce moment depuis longtemps avec beaucoup d’impatience ! Accompagnée de son fidèle destrier, le bouc Barbe Noire, elle rejoint ses amies. Toutes ne sont d’ailleurs pas aussi ravies que Molly.

Les hommes du village ayant disparus depuis 10 ans (l’âge de Molly et ses copines), ce sont les femmes qui ont pris en charge la défense du village. D’ailleurs, dès le lendemain de la cérémonie, l’entraînement commence pour la sélection des futures Bergères Guerrières…

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J’ai vu passer cette série à de nombreuses reprises. Et je l’avais même feuilleté rapidement à la bibliothèque. Et puis… Je ne sais pas, ça ne m’attirait pas trop, j’avais peur que ce soit un peu trop “gnangnan”.

Mais j’ai quand même fini par faire confiance au bon goût de mes camarades de la BD de la semaine, et j’ai eu raison. Pour une bd “jeunesse” par contre, ce n’est pas toujours super gai. On y parle de guerre, de deuil, de gens obligés de fuir l’endroit où ils sont nés pour survivre. Et qui ne sont pas toujours bien accueillis ! Au fil des tomes, l’histoire devient de plus en plus sombre…

Heureusement, il y a beaucoup d’humour. Et les dessins ronds et très colorés aide à faire passer la pilule quand c’est un peu triste. Ceci dit, ça reste tout de même une BD d’aventure fantastique jeunesse.

Chaque tome se termine sur un bon gros suspense qui donne très envie de lire le suivant. Prenez donc les 4 tomes d’un coup, vous allez regretter sinon…

De l’aventure, de l’action, de l’amitié et de l’humour, que vous faut-il de plus ?

J’oubliais… C’est aussi très intelligent !

YaPaKeMoiKiLeDi (Que c’est bien !) : Enna, Bouma, Caro, Petite Noisette, Lasardine

Puisqu’on vous dit que c’est à lire…

Une dernière chose : chaque tome fait plus de 65 pages et le tome 4 fait même plus de 100 pages ! Bref, une grande et belle histoire.

Feuilleter quelques pages (site éditeur)

Le site de l’illustratrice

Ceux du scénariste : Blog 1Blog 2 (photographies)

Du même auteur, déjà présenté sur ce blog, la très jolie BD Momo

La BD de la semaine est en pause pour la période estivale.

Mais je continuerai à vous présenter mes lectures de BD tous les mercredis (et parfois d’autres jours aussi !).

DERBORENCE – BD

DerborenceRoman graphique

DERBORENCE

Fabian MENOR

D’après le roman de Charles-Ferdinand RAMUZ

HELVETIQ (2022)

https://assets.bubblebd.com/img/cirwypmo7k/pz4kbbt9nj.jpg

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Derborence, c’est d’abord un lieu dans les Alpes bernoises, en Suisse. Mais aussi le souvenir d’une tragédie, un éboulement gigantesque en 1714 qui avait fait 15 morts. Charles-Ferdinand Ramuz en a fait un roman. Et Fabian Menor l’a adapté en BD.

Thérèse et Antoine sont amoureux. Jeunes mariés, ils vont pourtant bientôt être séparés pour trois mois. Car Antoine va emmener les vaches au pâturage à Derborence avec Séraphin, le vieux vacher.

Antoine s’ennuie de sa jeune femme, alors Séraphin lui raconte la légende de la montagne et de son glacier “les diablerets”.

Une nuit pourtant, l’histoire devient réalité et la montagne tombe sur Derborence, emportant tout sur son passage : Hommes, bêtes et chalets.

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J’ai bien aimé cette histoire. Une histoire d’amour et de mort. La montagne m’a toujours effrayée. Elle me semble trop grande, trop puissante, inaccessible. Je la trouve belle, mais de loin. Et ce n’est pas cette histoire d’éboulement qui va me rassurer !

Les illustrations ne m’ont pas vraiment plu. Elles sont assez sombres et je n’ai pas aimé les traits des personnages. Pourtant, elles vont bien avec l’histoire. Elles donnent une ambiance un peu triste, nostalgique, presque lugubre.

On sent le désespoir de Thérèse, prête à tout pour retrouver son mari. Et la peur des autres. Peur que la montagne ne s’écroule de nouveau. Et peur aussi des morts (si jamais ils revenaient ?) et des diables qui hantent la montagne.

Une BD originale, qui m’aura permis de faire la connaissance d’un évènement, d’un lieu et d’un auteur.

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D’autres BD qui se passent en montagne (et c’est leur seul point commun !!) : Edelweiss, Nos embellies, la bête

La BD de la semaine est en pause pour la période estivale.

Mais je continuerai à vous présenter mes lectures de BD tous les mercredis (et parfois d’autres jours aussi !).

Un film a également été tiré du roman