Fablehaven : le sanctuaire secret de Brandon Mull

 

Fablehaven tome 1 : le sanctuaire secret

 
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Auteur : Brandon Mull

Traducteur : Marie José Lamorlette
Editeur : Nathan
Date : 12/11/2009
Pages : 340 p.
Prix : 14,90 €
ISBN
    9782092525630

 
 
Roman fantastique (jeunesse)

 

 

Thèmes : imaginaire, fée, monde féerique

 

Présentation de l’éditeur :
Depuis des siècles, les créatures fantastiques les plus extraordinaires se cachent dans un refuge
secret, à l’abri du monde moderne.
Ce sanctuaire s’appelle Fablehaven. Kendra et Seth ignorent tout de ce lieu magique, dont leur grand-père est pourtant le gardien. Un jour, ils découvrent l’incroyable vérité : la forêt qui les
entoure est peuplée d’êtres fabuleux – fées, géants, sorcières, monstres, ogres, satyres, naïades… Aujourd’hui, l’avenir de Fablehaven est menacé par l’avènement de puissances maléfiques. Ainsi
commence le combat des deux enfants contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille…
et rester en vie. 

Avis :

L’univers de ce roman est à lui seul un vrai monde. Seth et Kendra, frère et soeur, découvrent chez leur grands
parents un monde féerique, rempli de danger, qui côtoie le leur sans qu’ils ne s’en soient jamais aperçus!

J’ai beaucoup aimé suivre ses enfants intrépides et courageux dans des aventures rocambolesques, dans un monde
parfois magnifique, mais souvent terrible et inquiétant. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est l’écriture, l’action bien menée, qui m’a souvent donnée l’impression d’être à leur coté, tant
dans le grenier que dans la forêt profonde. J’ai lu ce roman sous un orage terrible, avec éclairs, coups de tonnerre et grêle, ce qui aide vraiment à se mettre dans l’ambiance. J’émets cependant
un doute concernant la suite de ce roman, car c’est la découverte d’un nouveau monde qui selon moi porte ce texte, plus que l’aventure elle même. Qu’en sera-t’il alors par la suite, dans les 4
prochains tomes prévus?  D’autant plus que les créatures que l’on rencontre, si on ne les croise jamais au coin de la rue, on les a déjà souvent aperçu au coin des pages de livres, des
contes, des romans jeunesses, des romans ados. Ici le lien avec le monde réel, maintenu par deux enfants et une belle manière de nous faire redécouvrir les fées,  sorcières, golems… et
c’est donc une découverte plaisante, et un bon moment de lecture.

Un roman qui plaira, je pense, aux jeunes adolescents !

 

Le site, très bien fait :

 http://www.fablehaven.eu/ avec un extrait

 

Livre voyageur

Merci à Pimprenelle, qui fait voyager sa version collector !

 

 

D’autres avis :
Deliregirl, Heclea, Lyra Sullivan, Iluze, Belle de nuit, esmeraldae, Lasardine, Cacahuète, Joey7lindley…

Chère Madame ma grand mère d’Elisabeth Brami

Chère Madame ma grand mère
d’Elisabeth Brami.
Illustré par Carole Gourrat.-
Nathan, 2008.- 62 pages.

978-2-09-251722-2


Présentation de l’éditeur :

« Vous ne me connaissez pas, mais j’ai décidé de vous écrire quand même. Je pense que vous êtes de ma famille. Alors je vous demande d’être gentille et
de me répondre. »

“Olivia a douze ans et demi. Elle habite seule avec sa mère et veut absolument en savoir plus sur sa naissance et sur son père, autour desquels règne le plus
grand des secrets. Elle décide d’entamer une correspondance avec Madame Barrois, dont elle a trouvé le nom en fouillant dans les affaires de sa mère. Peut-être cette femme âgée, qui semble porter
le même nom de famille que le père d’Olivia, en saura-t-elle un peu plus sur ses origines ? Commence alors un émouvant échange épistolaire entre une enfant qui cherche désépérement à connaître la
vérité et une vieille dame qui aurait préféré l’oublier…”

 

Mon avis :

On entre dans ce livre par une lettre, et finalement ce ne sont que ces lettres qui nous font avancer. Un roman epistolaire, constitué uniquement de lettre… Pas
d’intermédiaire, juste l’échange entre une jeune fille et une vieille dame, qu’elle espère sa grand mère. Quand une jeune fille part en quête d’nformation sur son père, dont sa mère ne lui a
jamais parlé, rien ne peut l’arreter, et surement pas une vieille dame accariatre, qui refuse de lui dire ce qu’elle sait. En suit un roman assez improblable, et assez prévisible, mais plein de
sensibilité. Le style des lettres est parfois suprenant, peut être à nuancer en fonction des réactions de mes élèves.

 

Extrait :

Madame, Je m’appelle Olivia et j’ai douze ans et demi. Vous ne me connaissez pas, mais j’ai
décidé de vous écrire quand même. J’ai trouvé votre nom et votre adresse en fouillant dans les papiers de ma mère. Je sais, ce n’est pas bien, mais est-ce que c’est bien de cacher la vérité aux
enfants, de leur raconter des mensonges, de garder des secrets ? C’est pour ça que je vous écris. “


 

Ce livre fait partie de la sélection 2009 – 2010 du Prix des Incorruptibles (CM2 – 6ème) auquel je participe avec mes 5 classes de 6ème.

 

En parlant du travail, la rentrée s’est bien passée, j’ai porté plus de 4000 manuels scolaires, et je ne veux plus les voir… comme chaque année :) Les emplois
du temps sont pour le moment complétement hallucinants, mais cela devrait s’améliorer dans les prochains jours nous a t’on promis… Toujours est il que le travail a repris ses droits, et que
j’ai moins de temps pour le blog ces premières semaines…

 

Biographie (maison des
écrivains)

 
Elisabeth Brami ( Roman / Essais / Jeunesse / Contes )

photo Elisabeth Brami

Elisabeth Brami est née à Varsovie, après la guerre. Elle arrive en France à l’âge de 18 mois. Fille unique, issue d’un milieu d’artistes rescapés de la shoah, elle
se prend de passion dès l’enfance, pour le français, la lecture, l’écriture, et considère que les bibliothèques lui ont sauvé la vie.
Après des études conjointes de Lettres Modernes et de Sciences Humaines, munie de diplômes d’enseignement, elle bifurque au doctorat pour terminer sur un DESS de psychopathologie. De 1974 et
2006, elle sera psychologue-psychopédagogue dans un hôpital de jour pour adolescents de la région parisienne. En plus de ses activités thérapeutiques, elle y créera une bibliothèque, des ateliers
d’écriture, une revue : « Lis tes ratures », et y enseignera le français, la philosophie et la photographie aux 13-20ans.
En parallèle, mère de trois enfants, à partir de 1990 elle écrit en littérature jeunesse. D’abord auteure pour les 0-13 ans, elle a publié à ce jour plus de 80 albums et romans illustrés, avec la
complicité d’illustrateurs, chez de nombreux éditeurs. Certains de ses livres ont été traduits dans différents pays et primés. Les petits et grands bobos et bonheurs de la vie sont ses thèmes de
prédilection. De l’épistolaire au journal intime, des fragments aux anthologies, des abécédaires aux dicos, des jeux de mots aux comptines, des collages aux photos, tous les moyens lui sont bons
pour « parler vrai et de tout » aux enfants et les aider à grandir. Quant aux adultes, nombreux sont ceux qui suivent sa production pour mieux retomber en enfance.
Depuis 2006 et la parution de son premier roman en littérature générale, si Elisabeth Brami écrit désormais aussi pour les « grandes personnes » et les « presque adultes », elle continue à écrire
pour les jeunes lecteurs. Pour elle, la littérature n’a pas d’âge, la lecture non plus ; quant à l’écriture, c’est « Lettres ou ne pas être ». Chaque nouveau livre est une lettre d’amour, une
bouteille à la mer.