SUMATO – BD

Sumato♥Beau et triste à la fois…
BD Ado/Adulte

SUMATO

Renaud Dillies

Éditions Paquet (2004)

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Sumato est un chat de gouttière. Pour gagner sa vie, il travaille comme serveur dans un bar. Mais sa passion, c’est la musique ! Avec son ami Herbie, un gros lapin qui joue divinement de l’harmonica, ils jouent dans les bars. Sumato, lui, joue de la guitare. Et quand ils jouent ensemble, ils sont les maîtres du monde ! Un soir, alors qu’ils sont tous les deux attablés en buvant un coup, Sumato a un coup de foudre pour la chanteuse…

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Un apparition, une voix et c’est le coup de foudre… Sumato va voir la belle après le spectacle, lui offre des fleurs (en plastique, parce qu’il n’y a pas de fleuriste ouvert à 2h du mat !). Mais la belle, qui s’appelle Sally, ne l’écoute pas et s’enfuit…

Une bande dessinée qui était dans ma pal depuis bien longtemps déjà… Mais j’ai toujours un petit peu de mal au départ avec le dessin de Renaud Dillies. Pourtant, comme la plupart du temps avec ses albums, j’ai adoré ! C’est grâce à la BD de la semaine “bulles spéciales musique” que ce bel album est sorti de ma pal. Merci à Noukette qui nous reçoit aujourd’hui !

Tendre, désespéré, beau et triste à la fois… Du Dillies quoi !!

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De Renaud Dillies, déjà présenté sur ce blog : Avec des thèmes communs, l’amour, l’amitié, la musique…

En tant qu’illustrateur : Abélard

En tant qu’auteur/illustrateur : Loup, Betty blues 

Le site de l’éditeur

Betty Blues – BD qui file le blues…

BettyBetty Blues ♥

Renaud Dillies

Anne-Claire Jouvray (couleurs)

Éd. Paquet (2003)

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Rice est un canard qui joue de la trompette dans les clubs de jazz. Chaque soir, sa petite amie, Betty, l’attend au bar en buvant du champagne. Mais un soir, quand Rice vient retrouver Betty, il n’y a personne au bar.

Il apprend qu’elle est partie avec un gros richard qui s’appellerait  James Patton. Cette nuit là, Rice se saoule comme jamais. Et balance sa trompette à la flotte. Désespéré, il prend le premier train pour nulle part.

Betty quand à elle, se réveille chez le fameux James Patton. Une vie “de rêve” commence alors avec beaux vêtements, bijoux, soirées… Mais, est-ce vraiment la vie que désire Betty ?

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Je connais cet album depuis longtemps. Et si je ne l’ai pas lu avant (alors que j’ai adoré Abélard !) c’est que le dessin ne m’attirait pas du tout. Trop de traits, de hachures. Et puis, cet album a fini par repasser entre mes mains et je l’ai enfin lu. Et beaucoup aimé !

Ce n’est pas une bd “feel good”. C’est plutôt désespéré. Mais que c’est beau !

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Angoulême 2004 – Prix du premier album
Sérignan 2004 – Prix du dessin
Olonne sur mer 2004 – Prix Abracadabulles

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Une interview de Renaud Dillies sur bdparadisio

Du même auteur : Abélard Loup

Cette semaine, nous sommes avec Noukette !

Une BD qui participe également à l’Objectif PAL chez Antigone

Mariée par correspondance – BD de la semaine

mariée

BD adulte

Mariée par correspondance

Mark Kalesniko

Label Discover

Éd. Paquet (2008)

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Cet album a remporté Le Prix de la Meilleure BD adaptable au Cinéma

(Forum International Cinéma et Littérature – Monaco – 2005)

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Monty Wheeler, un canadien de 39 ans qui n’a encore jamais connu de femme, décide de s’en “offrir” une via une petite annonce. Kyung Seo, jeune femme coréenne, sera l’heureuse élue. Dès le départ cependant, il y a des petits couacs. Monty est étonné parce que sa promise n’a pas d’accent. Elle est aussi très grande alors qu’il s’imaginait toutes les asiatiques petites. Mais il s’en console parce qu’elle est très belle. Petit à petit, il s’aperçoit qu’elle n’est pas aussi docile qu’il l’aurait souhaité… Et qu’elle a d’autres envies que lui.

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Ce qui m’a tout d’abord attiré dans cette bd (que l’on m’a offerte), c’est sa couverture que je trouve très jolie. Par contre, je dois bien avouer que je n’ai pas du tout aimé les illustrations à l’intérieur. Pas parce qu’elles sont en noir & blanc, mais parce que le trait est anguleux et ne m’a pas plu (trop “brouillon”).

Le point de départ de l’histoire est intéressant, ce “mariage par correspondance” mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Monty est assez pénible, sa femme est son nouveau “joujou”, sa petite poupée chinoise (alors qu’elle est coréenne). Il veut juste qu’elle vive comme il l’a décidé, c’est un nouveau jouet dans sa collection. Mais elle a d’autres envies. Des envies de liberté, de découvertes, d’ouverture au monde… Pourtant elle n’est pas spécialement attachante non plus. J’aurai aimé en savoir plus sur son passé. Savoir pourquoi elle avait choisi cet homme là, cet endroit là. Ils ont juste besoin l’un de l’autre, et au final, j’ai trouvé ça très triste !

J’ai connu des gens qui s’étaient rencontrés par petite annonce. Ils passaient leurs journées à s’engueuler… Je me suis toujours demandée s’il y avait des couples heureux dans de telles circonstances ! Peut-on réussir à s’aimer alors qu’on ne se connaît pas du tout ?

Retrouvez l’avis de Blandine

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C’est le retour de la BD de la semaine ! Et c’est chez Moka

La bicyclette rouge

La bicyclette rouge 

(Titre original : Palgan jajoenkoe)

de Kim Dong Hwa

(traduit du coréen par Kette Amoruso)

Éditions Paquet

bicyclette

Tome 1. Yahwari (2005).

Tome 2. Les roses trémières (2006).

Tome 3. Les mères (2006).
bicyclette

Tome 4 ..., et de nouveau le printemps
(2009)

La bicyclette rouge, c’est l’histoire simple de gens de la campagne coréenne, des paysans, pauvres mais attachants. Les jours passent et se ressemblent au fil des saisons, mais un jeune facteur
sait écouter leur peines et leur joies et trouver les mots… Des mots qui résonnent aussi en nous…
Cette série de manhwa (entre la BD et le manga) est tout simplement délicieuse… si on ne cherche que le calme de la campagne… les histoires sont agréables mais ne se suivent pas, ne se
finissent pas toujours… j’ai apprécié ce moment de paix pendant quelques histoires, mais j’ai préféré ensuite fractionné ma lecture en petit moment plaisir plutôt que de risquer de m’ennuyer…

C’est tout un exemple de cette vie paysanne coréenne, toute une philosophie de la vie… Souvent en lisant j’ai pensé à ces haïkus japonnais qui disent tant en si peu de mot… Là bas les
maisons ne sont pas appelées par le numéro, mais par leur particularité, leur poétique : “La maison jaune dans la verdure, La maison aux nombreux chiens, La maison où l’on se repose, La
maison la plus jolie sous le ciel étoilé
…”

Les dessins m’ont attirés, sur la couverture… avant de me repousser dans les premières pages… et puis finalement on s’habitue à ces traits tirés à l’extrême, en totale opposition avec ce
jeune facteur à l’air toujours un peu ébahi…

Kim Dong Hwa

est un auteur de manhwa coréen, très connu dans son pays, que beaucoup compare à Taniguchi. Il a réalisé tous les dessins à l’ordinateur.

“Un jour mon fils m’a offert un ordinateur avec l’argent qu’il avait gagné grâce à un petit boulot. J’étais tellement heureux comme un enfant qui aurait reçu en cadeau son premier crayon, que j’ai dessiné sur ce nouveau support toute la nuit : la montagne, le champ, les arbres, les fleurs sauvages, la bicyclette rouge et enfin le facteur…”

bicyclette

D’autres avis :
Gadins et bouts de ficelles
A livre ouvert
Sort de ta bulle

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