Sacré chat ! Album sur la Galette des rois ♥

sacréLecture en musique téléchargeable

à partir de 4 ans

Sacré Chat ! ♥

Isabelle Wlodarczyk

Illustrations de Virginie Grosos

Musique de Pierre Diaz

Babouche à oreille (2019)

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Le jour de la fête des fous, le Roi Albert le Chauve boit un breuvage doré qui le rend très gai. Ce jour là, il rit en regardant Folanges, son fou, se dandiner. Et il mange encore et encore, sans être rassasié. Puis, c’est le moment du dessert (celui que je préfère !). Et pas n’importe quel dessert ! Le roi des desserts : La GALETTE !

En ce jour de fête, le boulanger avait préparé une galette si grande qu’elle aurait pu nourrir toute la cité. Mais le roi ne voulait pas trop partager… La galette fut découpée. Une grosse part pour le roi, des petites pour les courtisans et une minuscule pour le pauvre. La tradition veut en effet que le roi offre une part de galette au premier pauvre qu’il rencontre et qu’il confie sa couronne toute la journée à celui qui trouve la fève. Mais ce jour là, c’est un chat qui la trouva !

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Sacré chat !

est peut-être une histoire que vous connaissez déjà… L’album original est sorti en 2015 aux éditions Millefeuille (qui n’existent malheureusement plus sauf erreur de ma part). Voici ce qu’en pensait Histoire d’en lire (un site que je vous recommande si vous aimez les fictions historiques jeunesse).

La version que voici vous propose deux possibilités : soit vous vous contentez de lire l’album, soit vous pouvez écouter l’histoire mise en musique par Pierre Diaz. Et je vous assure que si l’histoire est déjà très amusante, la version racontée et mise en musique vaut vraiment le coup !!

Pour résumer :
La musique est entraînante, l’histoire est très amusante, et les illustrations sont colorées et rigolotes !

Et il n’y a pas tant d’albums que ça qui parlent de la fête des rois ou épiphanie. En bonus, à la fin de l’album, vous trouverez une double page de jeux pour les plus jeunes et une double page documentaire pour les plus grands !

Et pour écouter l’histoire, rien de plus simple : soit vous utilisez le flash code donné à la fin du livre, soit vous allez sur le site de l’éditeur (code donné à la fin du livre).

https://static.wixstatic.com/media/b9456d_b9ecccb1ce174ef5a6dcbe6a3daa92e1~mv2.gif Babouche à oreille est une nouvelle maison d’édition. Voici comment ils se présentent eux-mêmes :

Une maison d’édition jeunesse créée en 2018 par Isabelle Wlodarczyk (Auteure jeunesse) et Pierre Diaz (Musicien). Babouche à oreille publie des livres en musique et produit des lectures-concerts autour des textes.  Nos livres abordent des thématiques qui chatouillent les idées reçues et picotent les méninges.

Babouche à oreille propose aux enfants une autre manière de lire, en associant les mots aux sons, et en privilégiant les rencontres humaines avec les textes. Notre maison fait partie d’une coopérative d’entreprises, l’Ariac, et revendique cet esprit collectif.

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Le site de l’éditeur Babouche à oreille

Celui de l’illustratrice

De l’illustratrice nous vous avons présenté : “1914-1918 Il s’appelait comme moi”

Et de l’autrice : le très drôle “Mon petit frère est un monstre

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Cet album participe au Challenge Je lis aussi des albums sur ce blog et au challenge Contes et légendes chez Bidib

légendes

Il s’appelait comme moi – Roman jeunesse

moi

1914-1918

Il s’appelait comme moi

Jeanne Taboni Misérazzi

Ill. de Virginie Grosos

Éditions Millefeuille (2014)
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Lors d’une sortie scolaire autour du Monument aux morts, pour préparer la cérémonie du 11 novembre, le jeune Paul découvre, à sa grande surprise, que son nom figure sur le monument. Après une courte enquête, il s’aperçoit qu’il s’agit en fait de son arrière arrière grand-père. Il va alors faire des recherches pour en savoir un peu plus sur cet ancêtre mort à 23 ans.

En parallèle, nous entendons la voix de Paul (celui qui est mort en 1915) qui nous raconte son quotidien à la ferme tout d’abord, puis son départ pour la guerre lors de la mobilisation générale du 2 août 1914.

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“Il s’appelle comme moi !” dit le jeune Paul…

Une belle histoire même si elle est forcément un peu triste. On sent bien le désarrois de ce jeune paysan, qui vient d’être père et est obligé de quitter sa famille, son travail, son quotidien, en bref, sa vie et son île aussi, la Corse, qu’il n’avait jamais quitté, tout ça pour aller servir de chair à canon dans un conflit qu’il ne comprend pas…

J’ai trouvé que c’était une façon très intelligente de relier les enfants à quelque chose qui peut leur paraître très lointain ! Le fait qu’ils voient leurs noms sur un monuments, qu’ils se rendent compte que c’était un père, un grand-père, leur rendent certainement les choses plus “réelles”.

ilLes quelques pages documentaires sont également très intéressantes, ainsi que les explications pour faire ses propres recherches et son arbre généalogique !

Je n’ai pas parlé des illustrations : elles sont très simples, très douces, pour la plupart on dirait juste des croquis au crayon à papier qu’on aurait commencé à colorier en marron…

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Le site de l’auteure

Celui de l’illustratrice

Ce roman participe au Challenge “Première Guerre Mondiale 2018

chez Blandine (voir ici sa chronique) que je remercie pour cette jolie découverte !