Que reste t-il d’une vie ?
Roman adulte – Rentrée Littéraire
ÁSTA
Jón Kalman Stefánsson
Grasset (2018)
*****
Présentation de l’éditeur :
Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur.
*****
Pour entrer dans ce roman, ASTA, pour en goûter toute la saveur, il faut d’abord accepter de se perdre. Se perdre dans les époques, les personnages, les histoires, parce que la narration est tout sauf linéaire, c’est plutôt une sorte de puzzle et il y a fort peu d’indications de temps et/ou de lieux.
Je dois bien avouer que si je n’avais pas été “obligée” de le lire pour le Grand Prix des Lectrices, j’aurai probablement arrêté avant la page 50, tellement cette lecture s’avérait laborieuse. Et pourtant, après une centaine de pages, j’ai fini par prendre plaisir à ce roman dont l’écriture a un côté envoutant, parfois poétique et parfois plus “crue”.
Mais si vous n’aimez que les “pages turner” passez votre chemin, ce livre n’est pas pour vous !
*****
Dernier petit bémol : je n’ai pas du tout compris l’illustration de couverture… Une échelle censée mener vers l’au-delà ? C’est trompeur, on a l’impression d’un roman fantastique, ce qu’Asta n’est absolument pas…
*****
Pour lire une dizaine de pages, c’est par ici sur le site de l’éditeur.
Il fait partie de la sélection du Prix du Meilleur livre étranger 2018.
*****
11ème lecture / 28
***
C’est ma 12ème participation au Challenge 1% de la Rentrée Littéraire
il a rejoint ma PAL!
J’espère que tu rentreras dedans plus facilement que moi ! ;)
Je n’ai pas vraiment été séduite par ce récit. Du même auteur, j’avais préféré “D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds”. Certains personnages avaient réussi à me toucher, ce qui ne fut pas le cas ici. Mais ni l’un ni l’autre me donnent envie de relire cet auteur… mais qui sait ?!
Pour ce qui est de a couverture, au contraire, j’ai aimé ce qu’elle représentait : le trajet de Sigvaldi vers l’au-delà et la mort, allongé au bas de son échelle. Et comme le veut la légende, on revit alors son passé. Je n’y ai rien vu de fantastique pour ma part dans cette représentation ;-)
Comme quoi ! ;)
Ping :Ma dévotion - Rentrée littéraire ⋆ Délivrer Des Livres
Ping :Ma dévotion - Lectrices ELLE (15) ⋆ Délivrer Des Livres