Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Celui qui n’a de nom que celui qu’il entend de Dorothée Wierez

Celui qui n’a de nom que celui qu’il entend
Auteur : Dorothée
Wierez

Editeur : Les éditions Baudelaire
Date : octobre 2009
Pages : 147 pages
Prix : 14,50 €
ISBN
978 2 355082306

 
 
Conte illustré (tout âge)

Thèmes : Quête, aventure, poésie.

Présentation de l’éditeur :
Découvrez les aventures merveilleuses de Celui qui n’a de nom que celui qu’il entend. Au travers d’un dédale d’obstacles, notre
héros se révélera-t-il le sauveur tant attendu de la grande prophétie ? Un simple personnage aux prises avec un destin capricieux ? Ou le témoin vivant de la quête du Savoir, dont chaque étape
est une nouvelle initiation ?

Mêlant ingénuité des images et poésie, ce conte vous permettra de suivre pas à pas
ce héros fabuleux, qui n’a de loi que celle dictée par son cœur. Grâce à lui, vous voyagerez au cœur d’un univers peuplé de créatures féeriques et fascinantes.

Résumé :
Il y a dix mille lunes, dans la cité de “Kâraa la Belle” le fils de Belle de Lune voit le jour. Cette jeune tortue a alors la lourde responsabilité de parcourir leur Terre pour découvrir
l’origine des maux, et rétablir le Grand Ordre. Aidé tour à tour d’un sage, d’un dragon, d’une licorne, d’un tigre… il va mener une véritable quête initiatique, qui sera aussi une quête
d’identité, puisqu’a chauqe étape il changera de nom, passant ainsi de “l’Intrépide, le tout jeune né”, à “Celui par qui la Terre retrouve sa virginité d’antan”, et un grand nombre
d’intermédiaire.


Avis :

Malgré un très beau texte emprunt d’une grande poésie, je n’ai pas vraiment été charmée par ce livre. Ce qui m’a
le plus dérangé je crois c’est l’illustration, qui a quelques détails près n’est vraiment pas du tout mon style. Du coup je n’ai pas réussi à avoir de tendresse pour le héros.

En contrepartie j’ai apprécié que le texte s’appuie sur l’illustration, et vice versa, en effet le texte s’appuie
régulièrement sur l’illustration pour compléter son propos… Même le héros, la tortue, rien ne nous dit que c’est une tortue, à part l’illustration. Comme pour la licorne dont je vous parlais
par exemple, qui se nomme Galathée, mais dont on ne sait rien en fait… même pas si c’est une licorne! Ce jeu de va et vient m’intéresse beaucoup dans les albums, peut être y suis-je
particulièrement attentive, mais je trouve cela réellement intéressant.

Pour ce qui est de l’histoire en elle même, c’est un sentimement mitigé qui l’emporte…. l’accumulation de noms
pour le héros “Celui qui entreprend la route du Grand Chemin”, “Celui qui se fie à la loi des étoiles”, “Celui qui a libéré le souffle du dragon”, “Celui par qui il arrive de grandes choses”…
(et ce ne sont que quelques exemples) dessert le livre parce qu’elle rend le héros impersonnel, et donc peu attachant (en plus cette manière de nommer les êtres du récit n’est pas personnelle au
héros, d’autres se nomment aussi “Celui qui…”), mais le sert également dans l’idée de répétition et d’évolution propre au conte.


Extraits (je respecte la mise en page):
“Des restes de “Celle qui plonge dans le trouble” émana une paisible lumière.

Un être doux lui parla :

“Je recouvre la vue,

et désormais je peux voir, grâce à la perle de “celle qui pleure sur l’aridité
des coeurs”.

Par sa pureté elle m’a transformée.

Je te remercie “Celui par qui la clarté revient”.

Vois je tiens ma promesse et te remets la clé qui délivrera le Souffle du dragon
: “l’étoile qui chante et murmure au creux et au coeur des pierres”.


Comprends à présent j’ai retrouvé mon coeur et mon nom véritable. Je ne suis
plus “Celle qui plonge dans le trouble”. Ecoute, entends bien ce nom qui est le mien à présent : Jinaâm.”

 

Merci à :

(un forum sur lequel vous devez vraiment passer si ce n’est pas encore fait!)

et

Les éditions
Baudelaire
que je découvrais pour l’occasion, et dont beaucoup de titres du catalogue semblent intéressants!

 

D’autres avis chez Pauline et FéeBourbonnaise, elles sont conquises!

Nuigrave de Lorris Murail

Nuigrave
nuigraveAuteur : Lorris Murail

Editeur : Robert Laffont
Collection : Ailleurs & demain
Date : novembre 2009
Pages : 330 p.
Prix : 21€
ISBN
9782221114513

 
 
Roman. (Science Fiction)

Thèmes : Nicotine, Dorgue, Culture

Présentation de l’éditeur :
“Quand ? Dans une vingtaine d’années. Disons vers 2030.

Où ? Pour l’essentiel, au Petit Kossovo, zone de non-droit où s’entassent des réfugiés, « toute la
misère du monde ». La vie y est rude, violente et souvent brève. Pittoresque.

Qui ? Arthur Blond. Ce fonctionnaire au Bureau de Retro-archéologie de l’Office Européen de Restitution
Patrimoniale a des ennuis depuis qu’il s’est présenté à Roissy un patch de nicotine sur une fesse. Fumer Nuigrave. Il allait inspecter l’obélisque de la Concorde restitué à l’Égypte et gisant
brisé dans le désert à la suite d’un regrettable accident. Il n’ira pas.

Quoi ? La coarcine. Une drogue qui modifie la perception du temps en est extraite. Sidonie, ex-compagne
d’Arthur, l’a découverte en Amazonie, étudiée et cultivée. Mais à la suite de la déforestation, il n’en reste que deux plants. Ceux de Sidonie. Quand elle est assassinée sous ses yeux, Arthur
Blond cherche à les protéger. Comme le monde entier semble lancé à sa poursuite, il ne peut trouver asile qu’au Petit Kossovo. Où il tente de comprendre pourquoi les Émirs blancs, plus quelques
services spéciaux, s’intéressent autant à la coarcine. “

Avis :

Ce roman de science fiction se situe juste là… presque demain, dans un monde où la cigarette est devenue une
drogue, gravement répréhensible. Dans un monde où les grandes puissances s’inversent, où l’obélisque parisienne gît par terre dans le désert égyptien.

Et puis dans tout ça il y a Arthur Blond, sorte d’anti héros pas très doué, qu’on a envie de secouer parfois.
Suite à une pseudo erreur, il se retrouve coincer en France, avec comme seul but quelques heures de cours à des étudiants visiblement blasés, et de moins en moins nombreux. Et pourtant c’est cet
homme, accro à la Nicotine qui est le personnage principal de cette histoire. ans cet avenir répressif, son passé va le rattraper… 

C’est un peu tout ça, cette ambiance différente, ces détails qui prennent leur source dans nos actualités
d’aujourd’hui que j’ai vraiment apprécié de découvrir dans ce roman. L’histoire en elle même est vraiment bien ficelée, parfois réjouissante, souvent embrouillée, comme l’esprit du personnage. Ce
roman de science fiction se double presque finalement d’un récit policier et d’une quête d’identité dans un monde en friche. Seul le personnage m’a vraiment déplu, je l’ai trouvé ennuyeux,
benêt… Je n’en savais pas plus que lui et pourtant j’avais parfois envie de lui expliquer certaines choses, de l’avertir de certains dangers… mais non, toujours tête baissée.

Au final j’ai été assez soulagée d’arriver à la fin du roman, car j’en étais venue à en avoir marre de
lui.

Ce livre dans l’ensemble est agréable à lire cependant, mais certains passages m’ont passablement
ennuyée.


Extraits :
“-Monsieur Blond?

C’était pour moi. Je fis un tour accéléré de mes connaissances, kaléidoscope
affolé des visages familiers, une soeur , une mère, trois cousins, amis, anciennes maîtresses. Quelqu’un étiat mort. On me laissait le temps, comme s’il m’appartenait de choisir. Qui condamner ?
Qui mettre sour le drap? […]

Le médecin arracha le drap d’un geste étrangement théâtral. Le corps etait
entièrement nu. Si on veut. Ses épaules, ses seins, son ventre, ses bras et ses cuisses étaient couverts de patchs roses.”


” Assis face au Réseau, je torturais ma télécommande. Des actualités
internationnales, des émeutes d’Amman, de la répression en Angola, des incidents frontaliers (Inde et Pakistan, Turquie et Irak, Corée et Corée), des troubles en Mauritanie, du déferlement des
hordes misérables venues d’Ossétie du Sud, d’Abkhazie, et de Tchétchénie, de nous les NEEA, les Nouveaux Etats Européens et Asiatiques, du harcélement des Emirs par les brigades islamiques, je
pouvais passer, en temps réel, au jeu dérivé. Les infos parvenaient si vite au play channel que la vidéostratégie paraissait parfois précéder l’événement.”

 

Anecdote : Nuigrave n’est pas un terme inventé par l’auteur pour parler de la cigarette, mais bien un terme existant dans le langage courant depuis quelques années,
abréviations de “Nuit gravement à la santé”.

 

Merci aux Editions Robert Laffont et à
Bob pour ce livre

Et quelques challenges qui avancent :

 

 

Les cahiers de Stylo et Bille d’Anne Laure Witschger

Les cahiers de Stylo et Bille
cahiers de stylo et billeAuteur : Anne-Laure Witschger   

Editeur : Frimousse
Collection : Les cahiers de Stylo et Bille
Date : 2009
Prix : 9 €

 
  Album / Première lecture
(jeunesse)

Thèmes : Famille, Relation familiale, Enfance, Bêtises.


Résumé :

J’ai lu 2 titres différents de cette collection :

“Ne touche pas à ça !”

“Tu n’es vraiment pas sage !”

Dans les deux cas, un jeune garçon fait bêtises après bêtises, et se fait
disputer.


Avis :

La forme est vraiment très agréable, de la forme d’un cahier de brouillon, avec des pages à
carreaux, et rempli de gribouillis…. Le problème c’est que le contenue ne suit pas tout à fait… L’histoire en elle même est drôle, tout au moins prête à sourire… Par contre c’est à la fois
un puit de bêtises pour les enfants (comme mettre la petite voiture dans la prise!!!) et une vision assez négative de l’éducation, car cet enfant est incompris dans sa famille. Parfois il veut
aider, mais s’y prend mal et se fait disputer. Rassurez vous tout fini bien, mais ces quelques détails m’ont génés, et ont génés les membres du comité de selection dont je fais partie (c’est
d’ailleurs pour ça que vous voyez plus d’albums ces derniers temps!)

Extraits :
En image (clic pour agrandir):


 





Tag 7/7

Un petit Tag envoyé par Pauline, qui ne cache pas la difficulté :

Quelles sont les 7 nouveautés qui
vont faire vibrer mon automne
?

1 : Au cinéma peut être, non pas avec la sortie de Twilight 2, mais je suis tentée par Mic Mac à Tire Larigot, L’armée du crime (oui il est vieux mais je ne l’ai pas vu!) et le ruban
blanc.

2 : Ma petite Page, le petit chat qui s’est incrusté chez moi, et qui prend de plus en plus de place

3 : 7 vraiment ? … La traditionnelle quête au cadeau de Noël

4 : Avec un peu de chance la maison dont on rêve

5 : De la neige, plein de neige… m’enfin ça pas besoin de s’inquiéter c’est automatique chez nous !

6 : La suite du dernier Levy, je n’ai même pas lu le premier, mais ma grand mère m’en parle chaque semaine tellement elle l’attends avec impatience
 
7 : Je copie sur Pauline : les raclettes et autres fondues savoyardes, tartiflettes… Fromage Powaa! Et vive les kilos!

Allons y pour la suite :
Celsmoon, Hélène, Gourmandises, Elliverolf, Géraldine, Chevrette, et Tiphanie qui font 7!