la nuit du visiteur

Album (jeunesse)

La nuit du visiteur

de Benoît Jacques

 Benoît Jacques Book, 2008
17€

Thèmes : Conte revisité, Petit chaperon rouge

Présentation de l’éditeur :
“Si ce n’est pas son gentil Petit chaperon rouge qui frappe à la porte de Mère Grand à cette heure de la nuit? Il vous faudra des nerfs d’acier pour ne pas abandonner en cours de route cette histoire éprouvante, et risquer ainsi de louper la clef de l’énigme”

Résumé :
Mère Grand est dans sa maison reculée, au lit. Quelqu’un frappe à la porte… Grâce aux illustrations nous voyons que c’est le loup, mais il se présente bien autrement…. Sauf que voilà, Mère Grand est sourde comme un pot, et que toute la nuit, au long de la centaine de page du livre, elle va le faire crier de plus en plus fort, des noms qui riment toujours avec ses questions…

Avis :
Tout en noir et blanc, c’est surtout du comique de situation que cet album tient sa force… On finirait même par plaindre ce loup qui attend devant la porte, et s’époumone… C’est vraiment sympa et à la fin, tout est bien qui finit bien (mais je ne vous dit pas pour qui ;)

Un album surprenant de premier abord qui nous fait entrer dans un univers de conte de façon détournée… j’adore!

Ce livre à reçu le prix Baobab de l’album l’année dernière à Montreuil.

En vidéo, le prix Baobab :


 

La dame des livres de Heather Henson

album jeunesse

La dame des livres

Heather Henson
illustré par David Small
Traducteur : Fenn Troller (de l’américain)

Syros, 2009
978-2-74-850784-3, 13,95€

 

Thèmes : Livre, Bibliothécaire itinérante, Pack Horse Librarians, États-Unis, Kentucky


“Un album hommage aux bibliothécaires itinérantes.”

Résumé :
Une “dame des livres” qui vient et revient, quelque soit le temps pour porter des livres à cette famille isolée… De quoi finir par se demander ce qu’il peut bien y avoir dans ces livres…
Alors Cal va finir par céder, et par apprendre à lire…

Avis :
Un très bel hommage à ces femmes (et ces hommes un peu aussi!) bibliothécaires itinérants dans les années 30 aux Etats Unis. Des illustrations magnifiques pour accompagner une histoire toute douce, sans heurts, que l’on suit un peu au fil de nos envies, tant il y a d’ellipse dans l’histoire. Les plus jeunes y seront d’ailleurs peut être moins sensible que moi!

A découvrir, vraiment.

Extraits :
J’ouvre le livre que je tiens, un de ceux qu’elle vient à peine d’apporter. Du griffouillis de poules, voilà ce que je pensais. Maintenant je sais ce qui s’y cache, alors je lis à haute voix.

L’illustrateur :
David Small est l’illustrateur très remarqué du Jardin de Lydia chez Syros. Il est né et a grandi à Détroit. Après avoir souhaité devenir dramaturge, David Small a suivi des études artistiques à Yale et s’est tourné vers l’illustration, qu’il considérait comme un passe-temps si facile qu’il n’envisageait pas d’en faire son gagne-pain. Il est ensuite devenu professeur d’art, et a exercé divers métiers ; il possède également de grands talents de caricaturiste. Son premier livre illustré a été publié en 1981. Plus de quarante ouvrages plus tard, il travaille en ce moment sur un roman graphique autobiographique. David Small vit dans le Michigan avec Sarah Stewart, l’auteur du Jardin de Lydia et de L’amie.

Ajout de Nathalie : Une très belle histoire ! Sur l’importance de la lecture et de sa transmission.

Un roman sur le même thème est paru en 2021 chez Slalom : “Les messagères” de Christophe Lambert.

D’autres avis :

Une belle histoire de partage selon Telerama.
En Anglais comme en Français, un coup de coeur pour Valérie
Un livre qui fait rêver pour Tiphanya

Le songe de la forêt

Le songe de la forêt
de Kenneth Steven,
illustré par Lily Moon
adaptation française de Sophie Leger

Gründ, 2002

“Il y a bien longtemps, avant l’arrivée du premier homme blanc sur le nouveau continent, Lalita, une jeune indienne, se réveilla un matin en tremblant : elle venait de faire un cauchemar. Elle avait rêvé que de majestueux oiseaux blancs traversaient l’océan, accompagnés d’un vent si fort que les arbres se courbaient sous son passage.
Elle avait même entendu la forêt pleurer.”

Ainsi commence ce conte, qui retrace l’histoire de l’arrivée de l’homme blanc en Amérique, et des dégats qu’il cause sur la nature. Mais loin de s’arrêter sur ce triste épisode, l’album n’y consacre que quelques pages avant de continuer… vers une bien heureuse fin.

“Depuis ce jour les Indiens affirment que si un amour est fidèle, tout ce qui a été détruit renaîtra de ses cendres et que l’amour l’emportera toujours sur la haine.”

L’histoire est mignonette, mais elle ne m’a pas émue ou bouleversée… Quand aux illustrations elles sont forts jolies et servent très bien ce petit conte.

Comme toujours j’ai “testé” cet album à haute voix sur mon homme (une vieille habitude de mon travail en bibliothèque et en crèche)… Il a trouvé lui aussi l’histoire sympathique… mais sans plus!

L’auteur :
STEVEN, Kenneth (Glasgow, Écosse, 1968).
Enfance dans le Perthshire. Après des études de littérature anglo-saxonne à l’université de Glasgow, il a passé deux ans dans le nord de la Norvège, où il a étudié l’histoire et la culture
lapone. Il vit aujourd’hui à Dunkeld dans le Perthshire où il anime des ateliers de lecture et d’écriture. Il a publié des poèmes, des nouvelles, des livres pour enfants et des traductions du
lapon et du norvégien (Lars Saabye Christensen). (source http://www.librairie-compagnie.fr)

L’illustratrice :
Lily Moon

Son Blog

 Toutes les illustrations de l’article sont de Lily Moon, et lui appartiennent.