Madame Bovary – roman classique

BovaryMadame Bovary

Gustave Flaubert

Le livre de Poche (2012/vo 1857)

Texte abrégé

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LC avec Blandine, Isabelle et Anne

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Madame Bovary est un roman de Gustave Flaubert publié en 1857. L’histoire se déroule en Normandie et suit la vie d’Emma Bovary, une jeune femme insatisfaite de sa vie monotone et ennuyeuse de femme au foyer. Elle rêve d’une vie pleine de passion et de romance, mais son mariage avec Charles Bovary, un médecin de campagne, ne la satisfait pas. Emma commence alors une série d’aventures amoureuses avec différents hommes, mais finit par se retrouver endettée et déçue. Elle sombre dans la dépression…

Le roman est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature française et est souvent étudié pour son style réaliste et sa critique de la bourgeoisie provinciale. (Rendons à César ce qui lui appartient : ce résumé a été réalisé par Chat GPT ! Il fallait bien que j’essaie…)

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Voilà bien une chose que je ne fais jamais et que j’ai faite avec ce roman : Lire la version “abrégée”. En effet, je trouve que cela modifie totalement l’œuvre d’origine. Parce que l’on supprime des adjectifs ou des descriptions pour rendre le texte plus court et donc plus “accessible”, mais du coup, on change forcement le style de l’auteur.

J’ai essayé de lire la version intégrale de Mme Bovary au moins 3 ou 4 fois. Et à chaque fois, quand Mme Bovary commençait à s’ennuyer, je m’ennuyais aussi et le livre me tombait des mains. Bref, je n’ai jamais réussi à dépasser les 150 ou 200 premières pages sur plus de 500. Aussi, quand j’ai vu dans une boîte à livres cette version abrégée, je me suis dit que j’allais essayer.

Cette version ne faisant “que” 300 pages, j’ai réussi à aller jusqu’au bout. Mais je dois bien avouer que ça ne m’a pas passionnée. Aucun personnage n’est sympathique ou attachant, mis à part le père d’Emma, le père Rouault, qu’on voit assez peu. Charles m’a agacée et que dire d’Emma ! Bref, je l’ai enfin lu même si c’est en “trichant” un peu avec cette version abrégée…

Ceci dit, je peux imaginer qu’à l’époque, cette façon de décrire certaines choses ait pu choquer ! Voir le procès intenté à Flaubert à la fin du pdf (voir plus bas).

Mais j’avoue que je ne suis pas sûre de lire un autre Flaubert un jour. Ceci dit, s’il y en a un que vous avez vraiment adoré, vous pouvez toujours essayer de me convaincre dans les commentaires ! ;)

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Si vous êtes tenté par cette lecture, vous trouverez ici le pdf du roman, suivi de 200 pages racontant le procès intenté à l’auteur.

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Un roman lu dans le cadre du challenge “2023 sera classique

chez Blandine et sur ce blog

2023

L’enlèvement du prince Olèomargarine de Marc Twain et Philip Stead

Une fabuleuse aventure aux confins de l’imagination!

Album pour enfants dès 6 ans

L’enlèvement du prince Oléomargarine

de Mark Twain

et Philip Stead

Editions Kaléidoscope, 2018,
illustrations d’Erin Stead,
156 pages, 19,90 euros

Thèmes: quête – fable sociale

Présentation de l’éditeur : En 1879, dans un hôtel parisien, les filles de Mark Twain montrent un dessin extrait d’un magazine à leur célèbre papa et le supplient d’inventer une histoire. C’est ainsi qu’est né Johnny, jeune garçon démuni entraîné malgré lui dans une quête pour retrouver un prince disparu. Les notes de cette histoire inachevée sont confiées à Philip Stead. Il la termine et, ce faisant, redonne vie à Mark Twain en imaginant des échanges (parfois hilarants!) avec l’illustre auteur. Quant aux magnifiques illustrations d’Erin Stead, elles accompagnent cette fable sociale avec subtilité et élégance.

 

En commençant cette lecture, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant d’anecdotes humoristiques (bien que la quatrième de couverture le laissait présager). En effet pour Johnny, le jeune héros de cette histoire, ça commence plutôt mal. Une fois le décor dramatique bien planté, Mark Twain nous narre un destin jalonné de rencontres, entrecoupé de chapitres où Philip Stead et lui-même échangent leurs idées à propos des protagonistes, des péripéties qui les attendent en bref de la suite de l’histoire.

Le lecteur se retrouve donc dans un univers décalé (qui suit malgré tout les règles du conte traditionnel). Johnny, sur ordre du roi, doit retrouver le prince Oléomargarine qui aurait été enlevé par des Géants. Petit détail qui a son importance, le roi en question est d’une taille ridicule pour un monarque (imaginez le lord dans «Shrek»). Quant aux «Géants», l’auteur nous réserve également une surprise à la fin de l’histoire, lorsque l’on sait enfin qui ils sont réellement.

J’ai beaucoup apprécié le côté original de cet album et Philip Stead a eu une idée géniale en imaginant les dialogues cocasses qui auraient résulté de sa rencontre avec Mark Twain.

De plus, les illustrations d’Erin Stead apporte une touche de douceur et de magie supplémentaires.

Une belle œuvre donc à mettre entre toutes les mains.

 

~Melissande~

+Le site de l’éditeur

+Le site d’Erin Stead

+ L’avis de Mes échappées livresques (blog littéraire)