Passer Noël en Alaska : mode d’emploi

AlaskaComédie romantique

Passer Noël en Alaska : mode d’emploi

Debbie Macomber

Traduit par Typhaine Ducellier

Éd. Charleston (2022)

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Au téléphone avec sa sœur Alicia, Palmer vivait un cauchemar. Celle-ci essayait de savoir s’il avait ou non déclaré sa flamme à Josie. En effet, elle quittait l’Alaska le lendemain matin pour retourner chez elle à Seattle. Palmer était désespéré. D’un côté, il ne voulait pas que Josie s’en aille, et de l’autre, il était incapable de lui dire qu’il l’aimait. L’arrivée de Josie, 6 mois plus tôt, avait changé radicalement sa vie. Ils avaient passé de nombreux et merveilleux moments ensemble et Palmer ne voulait pas qu’elle parte.

Mais Josie avait un plan de carrière tout tracé. Un chef cuisinier l’attendait dans un grand restaurant de Seattle. Elle avait passé de très bons moments en Alaska, mais sa vie professionnelle était ailleurs. Pourtant, le matin de son départ, Josie rata le dernier ferry. Elle était coincée là pour plusieurs mois alors qu’elle aurait dû être en route pour le boulot de ses rêves.

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C’est une romance très légère et assez prévisible…

Bon je ne vais pas bouder mon plaisir, j’étais fatiguée, malade, c’était facile à lire et j’ai passé un bon moment avec Palmer et Josie. Est-ce que ce n’est pas le principal finalement ?

Le personnage de Jack, l’ami de Palmer, m’a amusé. Même si je l’ai trouvé plutôt improbable (et franchement pénible par moments !).

Une chose m’a cependant surprise concernant une relation entre deux adultes… Au bout de 6 mois à discuter, à regarder les étoiles, à faire de grandes balades et à se voir tous les jours, ils n’en sont qu’à leur premier baiser ?? Pas pressés les amoureux…

Et pour les fans de Noël, il n’arrive qu’à la fin, pour un repas ;)

Bref, si vous aimez vous évader avec des romances légères, celle-ci pourrait bien vous plaire !

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Une romance de Noël qui participe au Challenge Christmas Time chez Mya
Et au challenge “il était 11 fois Noël” chez Chickypoo et Samarian

Blizzard – Rentrée Littéraire 2021

BlizzardRentrée Littéraire
Premier Roman

Blizzard

Marie Vingtras

Éditions de l’Olivier (2021)

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Le blizzard est là. Et il est accompagné d’une belle tempête de neige. Quand Benedict se réveille, il s’aperçoit que Bess et l’enfant ne sont plus là. Ils sont sortis en plein blizzard. Que s’est-il passé dans la tête de Bess ? Même une fille comme elle sait qu’on ne sort pas par ce temps là. Benedict part chercher Cole et ils s’en vont tous les deux dans le froid et la neige pour essayer de les retrouver.

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On suit d’abord Bess, égarée dans le blizzard. Elle a lâché la main de l’enfant et l’a perdu. Puis on entend la voix de Benedict, qui, se réveillant, s’aperçoit que Bess et l’enfant sont sortis dans la tempête de neige. Et c’est au tour de Cole de nous parler, Cole, que Benedict est allé chercher en renfort. Nous faisons ensuite la connaissance de Freeman, qui semble ne pas trop savoir ce qu’il fait là. Et qui n’aime ni la neige, ni l’humidité, ni le froid.

Tour à tour, ces personnages nous livrent une partie de l’histoire. Chacun est là pour une raison différente. Il y a un absent aussi, qui prend beaucoup de place. Je n’en dirai pas plus.

Un roman à l’écriture fluide et agréable que j’ai beaucoup aimé !

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Extrait

Bess : Je l’ai perdu. J’ai lâché sa main pour refaire mes lacets et je l’ai perdu. Je sentais mon pied flotter dans ma chaussure, je n’allais pas tarder à déchausser et ce n’était pas le moment de tomber. Saleté de lacets. J’aurais pourtant juré que j’avais fait un double nœud avant de sortir. Si Benedict était là, il me dirait que je ne suis pas suffisamment attentive, il me signifierait encore que je ne fais pas les choses comme il faut, à sa manière. Il n’y a qu’une seule manière de faire, à l’entendre. C’est drôle. Des manières de faire, il y en a autant que d’individus sur terre, mais ça doit le rassurer de penser qu’il sait.

Peu importe, j’ai lâché sa main combien de temps ? Une minute ? Peut-être deux ? Quand je me suis relevée, il n’était plus là. J’ai tendu les bras autour de moi pour essayer de le toucher, je l’ai appelé, j’ai crié autant que j’ai pu, mais seul le souffle du vent m’a répondu. J’avais déjà de la neige plein la bouche et la tête qui tournait. Je l’ai perdu et je ne pourrai jamais rentrer. Il ne comprendrait pas, il n’a pas toutes les cartes en main pour savoir ce qui se joue.

S’il avait posé les bonnes questions, si j’avais donné les vraies réponses, jamais il ne me l’aurait confié. Il a préféré se taire, entretenir l’illusion, prétendre que j’étais capable de faire ce qu’il me demandait. Au lieu de cela, dans cette terre de désolation qui suinte le malheur, je vais ajouter à sa peine, apporter ma touche personnelle au tableau. Il faut croire que c’est plus fort que moi.

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De cette Rentrée Littéraire de septembre, j’ai lu également : Mon mari ♥

Achetez de préférence vos livres chez les libraires indépendants !

La ruée vers l’ or – Klondike 1897 – BD

   Or Or

L’ or sous la neige

Éric et Jean-Marc Stalner

D’après le roman de Nicolas Vanier

Éditions 12 bis & XO

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T.1 : Klondike / T.2 : Mersh / T.3 : Ici, tu es ce que tu fais

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Or

Chilkoot Pass – Alaska – 1897   

1897. Matt, un jeune américain alléché par les annonces des journaux (Gold ! Gold ! Gold !) débarque en Alaska au milieu de milliers d’autres personnes, des hommes pour la plupart. Tous viennent dans l’espoir de faire fortune rapidement. Quelques-uns réussiront (entretenant ainsi cette ruée vers l’or), certains pas assez ou mal équipés, mourront (de froid, de faim) et d’autres, dépités, dégoûtés, fatigués, repartiront.

Matt, lui, va tomber amoureux. De l’Alaska. Il va continuer à chercher de l’or bien sûr, mais loin des hommes, des bars avec filles et alcool, des bagarres… Seul avec ses chiens, en pleine nature, il va finir par trouver la liberté et une sorte de paix.

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En  lisant cette bd, on sent que le livre qui en est à l’origine a été écrit par quelqu’un qui aime le Grand Nord. Moi qui suis plutôt casanière (j’adore l’aventure dans les livres, on a tous les avantages sans les inconvénients style moustiques, araignées et autres serpents !) je me prenais à rêver à aller vivre comme Matt dans sa cabane avec ses chiens (pas d’odeur non plus dans les livres, c’est parfois un très gros avantage !)

Bon, j’avoue, je n’ai pas vu la neige depuis longtemps et ça me manque un peu !!

Le dessin est assez “classique”, mais les paysages donnent vraiment envie d’aller se balader là-bas… (il fait juste un peu trop froid pour moi !) J’ai bien aimé aussi le côté “écolo” (les chercheurs d’or détruisaient beaucoup sur leur passage…)

Une bd dépaysante et très agréable !

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En lisant cette bd, j’ai repensé à cette bd de Chabouté “Construire un feu” adaptée d’une nouvelle de Jack London (que l’on croise dans le tome 1 de “l’or sous la neige”) Je ne l’avais pas présentée, mais Noukette en parle très bien !

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Pour feuilleter les premières pages du tome 3, c’est par ici (pas de “spoil” !)

D’Éric Stalner, nous vous avons déjà présenté : Blues 46 et la zone

Site de l’auteur : Les carnets d’Éric Stalner

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J’ai aussi pensé à :

La ruée vers l’ or – Charlie Chaplin (1925)

Si jamais ce petit bijou du cinéma muet vous avait échappé, regardez-le d’urgence !!

 

La bd de la semaine

Cette semaine, ça se passe chez Stephie

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