Végan pour que dalle

véganLivre de cuisine “Végan”
100 recettes à petit budget

Végan pour que dalle

Joël Adank et Muriel Widmer

Traduit de l’allemand par Hélène Ericke

Éditions Helvetiq’ (2022)

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Après une sympathique introduction qui nous explique comment Joël et Muriel, les auteurs de ce livre, en sont arrivés à l’écrire, deux pages nous proposent de réfléchir aux différentes raisons de manger vegan. Pour eux, il y a l’éthique, l’environnement, la santé et le budget.

Viennent ensuite dix raisons de santé pour se lancer dans une alimentation végane proposés par une étudiante en médecine spécialisée dans la nutrition. Puis des conseils pour les courses, les conditions de stockage, la durabilité des produits ou encore les produits de base (y compris herbes et épices). Et il y a un index des recettes à la fin du livre.

Les premières recettes apparaissent à la page 26.

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Je préfère le préciser tout de suite, je ne suis pas végan. J’ai diminué ma consommation de viande et poisson au fil du temps, mais je n’ai pas encore “franchi le pas”, même si j’y pense régulièrement.

Mes plus gros freins sont : mes habitudes alimentaires (+ les recettes familiales !) et les difficultés à trouver des produits “spécial végan” là où j’habite… Plus le fait que j’ai goûté du tofu et des “faux steaks hachés” plusieurs fois et que je n’ai pas aimé du tout ! Mais je ne les ai peut-être pas bien préparé non plus. Plus un conjoint pas prêt du tout à se passer de viande ;)

Dans ce livre (à quelques rares exceptions près), il faut bien avouer que les recettes utilisent des ingrédients faciles à trouver (même dans ma campagne !)

Les plus :

  • Des recettes avec des ingrédients faciles à trouver partout (et pas de produits de “substitution” très industriels !)
  • Des astuces qui incitent à innover et à prendre ce qu’on a chez soi (ce que j’ai déjà tendance à faire)
  • Une mise en page aérée et agréable qui donne envie de feuilleter le livre
  • Et il est tout de suite précisé si la recette est “sans gluten” (pas important pour moi, mais je connais des personnes qui galèrent avec ça)
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J’aurai dû vous présenter ce livre de recettes il y a bien longtemps, mais j’ai fort peu cuisiné depuis plus d’un an pour cause de reprise d’étude et de boulot !

Pour le moment, j’ai testé et aimé :

  • Le Brownie Overnight Oats Très bon ! Seule modif apportée : j’ai légèrement réchauffé mon bol le matin
  • Le crumble aux pommes : je n’avais pas de sirop d’érable, j’ai mis du miel et je mettrais plus de pommes la prochaine fois
  • La soupe à la courge (butternut pour moi) et aux épinards : C’est un délice !! Par contre le temps de cuisson indiqué (10 mn) est trop court. Pour une fois j’avais fait une photo !!
  • La soupe à la patate douce (délicieuse également – temps de cuisson un peu court aussi)
  • Nice cream à la banane : alors ça, je vous déconseille de le faire avec un “petit” mixer… Le mien avait un bol en verre dont le fond s’est cassé.
Végan ou pas, tout le monde pourra y trouver de bonnes recettes !
végan

Les recettes sont toutes présentées comme ça. Recette d’un côté, photo de l’autre.

Pour baver un peu devant d’autres photos, c’est par ici (site de l’éditeur)

Pour les plus jeunes, Sophie vous avait présenté un album avec des recettes de légumes !

Le restaurant des recettes oubliées

restaurantRoman japonais

Le restaurant des recettes oubliées

Hisashi Kashiwai

Traduit du japonais par Alice Hureau

Éd. NAMI (2023)

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Éditeur : Caché dans les ruelles de Kyoto se trouve le petit restaurant des Kamogawa d’où s’élèvent d’exquises odeurs de riz cuit, de nabe et de légumes sautés. En plus de savoureux repas faits maison, Nagare et sa fille Koishi proposent une expérience qui sort de l’ordinaire : reproduire un plat que leurs clients ont en mémoire, mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Nabeyaki udon, sushis au maquereau, tonkatsu ou spaghettis à la napolitaine… pour chaque nouveau plat, la famille Kamogawa enquête et propose à ses convives de déguster une nouvelle fois les délicieux mets qui ont marqué leur vie. Et grâce à un soupçon de magie, ces saveurs perdues enfin retrouvées permettent de rêver à de nouveaux départs.

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Une lecture que j’ai trouvé très agréable !

Et pleine d’odeurs et de saveurs nouvelles pour moi… On est vraiment plongé dans la culture (culinaire essentiellement) japonaise. C’est un roman parce qu’on suit les deux personnages principaux Nagare et sa fille dans un même endroit, leur restaurant, tout au long du livre. Mais en fait ce sont 6 histoires mettant en scène des personnages différents (les deux principaux mis à part). L’idée du livre est plutôt originale. En effet, le restaurateur est un ancien enquêteur et il se sert de cette expérience pour retrouver les traces de ce que les gens ont mangé un jour et n’ont jamais oublié. Bref, je ne vais pas tout raconter, mais ça m’a bien plu !

Facile à lire, agréable, dépaysant et plein de saveurs, que vous faut-il de plus ?

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Lire un extrait (site de l’éditeur)

Chez le même éditeur : La bibliothèque des rêves secrets

Ce roman participe au Mois du Japon chez Lou et Hilde

bibliothèque

La cuisine des pays celtes – Mois Celte 2

celtesSimple à comprendre et agréable à feuilleter !

Tout public

La cuisine des pays celtes

De Riwanon Kervella

Aquarelles de Béatrice Giffo

Préface d’Alan Stivell

Éd. Des Dessins et des Mots (2008)

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Au sommaire de ce livre de recettes, on trouve un peu de tout. Les produits de la mer, les viandes, les potages, potées et salades. Et aussi bien sûr, les gâteaux, crêpes et fars, sans oublier les boissons !

A la fin du livre, quelques pages sont consacrées à des généralités sur les 6 pays celtiques, à savoir : Écosse, Irlande, Île de Man, Pays de Galles, Cornouailles et Bretagne.

Il y a aussi quelques mots ou expressions traduits dans les six langues tels que “Bienvenue”, “J’ai soif”, J’ai faim” ou encore “Merci”… Et c’est là qu’on s’aperçoit que le Breton et le Cornique sont parfois très proches !

S’ensuivent quelques pages “d’adresses utiles” mais le livre ayant déjà plus de 10 ans, il y a fort à parier que beaucoup ne seront malheureusement plus d’actualité. Et ce recueil de recettes celtes se termine par deux index. Un index par ingrédient, ce que je trouve très utile et l’autre plus classique, par ordre alphabétique de recettes, ce qui peut être pratique également.

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Malgré son grand âge (11 ans) et quelques pages (5) probablement obsolètes, ce livre de recettes celtes a gardé toutes ses qualités. C’est un petit format à l’italienne, agréable à feuilleter, les aquarelles sont jolies et appétissantes, la mise en page très simple et très lisible.

Sur chaque page, sur fond beige, sont indiqués : La provenance de la recette et les ingrédients pour 6 personnes. Et dans le centre de la page, le titre, la recette proprement dite plus un petit mot gourmand, un conseil, soit concernant les ingrédients, soit la conservation ou encore une anecdote !

En bref, un livre à la fois très lisible, agréable à feuilleter pour ses aquarelles et ses anecdotes !

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Un livre qui n’est pas récent, et dont la maison d’édition n’existe plus, mais que l’on trouve encore d’occasion sur internet, pour celles et ceux que ça intéresse !

L’avis du journal “Le Télégramme

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C’est ma 2ème lecture pour Le Mois Celte chez Cryssilda.

https://p0.storage.canalblog.com/06/72/341021/124990852.jpg

C’est un livre qui est dans ma Cuisine/Pal depuis longtemps…

Mais que je n’avais jamais ouvert !!

Il participe donc à l’Objectif Pal chez Antigone

180 °C, revue culinaire, mais pas que !

180

180 °C

Des recettes et des hommes

Reportages / Réflexion / Humeur / Recette

Rédacteur en Chef : Philippe Toinard

Édité par Thermostat 6 (Non, non, c’est pas une blague !!)

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N°8 : Automne-Hiver / Le 1er numéro est sorti en 2013 (Printemps-été)

Au sommaire :

  • Un portrait de Jacques Decoret, restaurateur ** dans l’Allier
  • C’est bon maintenant – 30 pages de recettes à base de fruits et légumes de saison
  • Au four et au moulin présente l’histoire d’un homme Jean-Charles Leblanc qui produit de l’huile “à l’ancienne”
  • 10 pages des recettes préférés des collaborateurs de la revue
  • Fiche “technique” (comment bien réussir les œufs pochés) + recettes
  • Les archives de la cuisine (savez-vous ce qu’est un livre “truffé” ? Moi je ne savais pas !!)
  • Bon, beau, bio, 20 pages de recettes maisons et “naturelles”
  • Un homme dans le Morvan : Jean-Claude Martin, agriculteur par François d’Epenoux
  • Plus simple, tu meurs : des recettes bien de chez nous !
  • Le navet du Pardailhan, l’or noir du haut-languedoc + recettes
  • Goncourt culinaire : Mathias Enard nous conte l’histoire de la morue
  • Les desserts du Blue Valentine : Recettes de Terumitsu Saito, Chef japonais
  • Raisin et sentiments : découverte d’un vin savoyard pas comme les autres, le domaine Belluard
  • Fight autour des recettes mythiques : la tarte tatin, la fondue savoyarde, les tripes à la mode de Caen et le cassoulet

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Cherchant sur internet de nouvelles idées de revues pour renouveler un peu celles de la bibliothèque, je suis tombée, un peu par hasard, sur cette magnifique revue. Avec sérieux, mais sur un ton plein d’humour, on nous fait voyager dans les différents “pays” de la gastronomie. Les reportages sont écrits avec passion, ça se sent, et les photos accompagnent superbement le texte.

Une revue qui parle de cuisine, mais surtout de plaisir culinaire, d’envie de manger -et de boire- mieux, plus sainement. On y parle donc du bio, mais pas seulement. J’avoue que je lis peu de revues (les livres me prennent tout mon temps) même si j’ai, un temps, été abonnée à Géo, Animan (des photos magnifiques !) ou encore National Geographic, mais j’ai vraiment apprécié celle-ci.

180 °C, que ce soit pour la qualité de ses textes, de ses photos ou pour son format (presque un A4 et plus de 190 pages) est une revue que l’on va traiter comme un livre, avec soin, que l’on va relire, qu’on aura envie de conserver, mais aussi de prêter et faire connaître.

Alors certes, pour une revue 20 euros ça peut paraître beaucoup. Mais que ce soit pour les recettes plus qu’appétissantes, les conseils techniques (je vais peut-être enfin réussir à faire des œufs pochés !!!), les voyages dans les régions françaises ou les rencontres avec des passionnés, croyez-moi, vous en aurez pour votre argent !

Vous l’aurez compris, cette revue m’a beaucoup plu ! En plus il y a de l’humour à chaque page ou presque, et ça, ça n’a pas de prix !

Un dernier détail, mais il a son importance : il n’y a pas une page de publicité (ah si, une, tout à la fin, mais ça ne compte pas vraiment !) ;)

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Le site internet de la revue 180°C

Le blog de Cécile Delarue (une des journalistes de cette revue) en anglais

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