Le Port des Marins Perdus – Roman graphique #Concours

Port  Le Port des Marins Perdus

Teresa Radice & Stefano Turconi

Coll. Treizeétrange

Éditions Glénat (2016)

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L’histoire : Le Port des Marins Perdus s’ouvre par le souvenir d’une noyade. Puis le “noyé”, Abel, qui a été rejeté par la mer sur une plage, est recueilli par William Roberts, premier officier d’une frégate Britannique. Abel n’a plus aucun souvenir, il ne se rappelle que de son prénom. Grâce à l’officier Roberts, il est enrôlé comme mousse sur la frégate. L’histoire se déroule en 1807, sur toutes les mers du monde, et dans quelques ports.

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Cette bd, ou plutôt ce roman graphique (bd longue, sérieuse et ambitieuse destinée à un public adulte – Merci Wiki !) est d’un format assez inhabituel puisqu’il a la taille d’un gros roman. Ce qui n’était pas fait pour m’attirer au départ, puisqu’en matière de bd ou d’album, j’aime vraiment les grands formats dans lesquels on peut s’immerger. Bref.Port

A première vue, le dessin (Du Noir & Blanc  dont on dirait que c’est juste une première ébauche au crayon de papier) ne m’attirait pas plus que ça (sauf la couverture, superbe !). Bon, autant dire que ça n’était pas gagné. Mais j’avais lu les avis plus qu’enthousiastes des participants à la bd de la semaine (voir plus bas), je me suis donc laissée tenter (ayant déjà fait, grâce à eux, quelques belles découvertes !)

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Et j’ai bien fait ! Cette bd, qui se présente elle-même comme “un opéra graphique en 4 actes” est un mélange d’aventure maritime, de poésie et de fantastique sans oublier une bonne dose d’amour et d’amitié… Abel, Rebecca ou Nathan sont des personnages qui ne laissent pas indifférents et que je n’oublierai pas de sitôt.

Empruntée à la bibliothèque, je vais devoir me l’acheter. Pour pouvoir la relire, pour pouvoir la prêter, pour avoir le temps de (re)lire les poésies, écouter la bande originale proposée à la fin… Une bd qui vous donne envie de lire de la poésie, c’est original, non ?

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Pour feuilleter les premières pages, c’est ici

Prix du meilleur roman graphique au festival de Lucca (Italie) 2015

D’autres avis : Noukette, Jérôme, Livresse des mots

La bd de la semaineCette semaine c’est chez Noukette !

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rp_calendrier2015-300x300.pngEn partenariat avec Glénat nous vous proposons de gagner cet album Le Port des marins disparus, un coup de cœur !

Pour participer il vous suffit de laisser un commentaire indiquant que vous souhaitez participer, et pourquoi.

Chances Supplémentaires :
+ 1 en relayant ce concours
et + 1 si vous êtes inscrit à la newsletter
ou encore +1 si vous participez aujourd’hui 9 novembre à la BD de la semaine

Bonne chance à tous !

Concours ouvert du 9 novembre au 2 décembre 2016. France, Belgique, Suisse. Règlement.

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Balade au bout du monde – Makyo

Balade au bout du monde est une histoire fantastique composée de 4 cycles de 4 bandes dessinées + un épilogue (soit 17 bd au total !!). Un seul scénariste, Makyo, mais plusieurs dessinateurs, un par cycle. Elle a commencé avec “la prison” en 1983 et s’est achevé avec “l’épilogue” en 2012.

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1er cycle : T.1 : La prison / T.2 : Le Grand Pays / T.3 : Le bâtard / T.4 : La pierre de folie

Laurent Vicomte a dessiné les 4 premiers tomes, remplacé ensuite par Eric Herenguel pour les 4 tomes suivants, lui-même remplacé par Michel Faure pour les 4 tomes suivants et enfin Laval NG pour les 4 derniers. Le tout dernier tome, le n°17, l’épilogue, est une collaboration des dessinateurs ayant réalisé la série, à l’exception de Vicomte, remplacé par Claude Pelet.

J’ai commencé à lire “Balade au bout du monde” il y a bien des années. Mon collègue ayant les deux premiers cycles me les a apportés et je les ai relus avec beaucoup de plaisir, surtout le premier cycle, il est vrai.

Dans le premier cycle, Arthis, un jeune photographe en mal d’inspiration, va la chercher dans la brume des marais… Mal lui en prend, il se retrouve enfermé, sans savoir comment ni pourquoi, dans une geôle digne du Moyen-âge…

Ces 4 premiers tomes, je les ai lus plusieurs fois, et toujours avec le même plaisir ! L’histoire est géniale et les dessins, parfois très sombres, vont très bien avec. Il y a une vraie atmosphère dans cette bd, on sentirait presque l’humidité des marais… Un vrai coup de cœur pour ce premier cycle !

Le deuxième cycle nous transporte en Inde, l’histoire est sympa, les dessins aussi, mais, je ne sais pas trop pourquoi, j’ai tout de même été déçue… Peut-être parce que j’attendais une suite au premier cycle et que c’est une histoire qui n’a absolument rien à voir ! Le seul lien est le personnage principal, Arthis.

Je serai d’ailleurs curieuse de voir quel lien ils ont trouvé pour ces deux séries dans l’épilogue !

La bd de la semaine

Pour voir tous les albums, c’est par ici.

Une autre bd d’Herenguel présentée sur le blog : Lune d’argent sur Providence

Challenge RE    Et la bd de la semaine, c’est chez Noukette

Cette série participe aussi au challenge des RE de Blandine

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Les chasseurs d’écume

Les chasseurs d’écume

Adapté de l’ouvrage “l’épopée de la sardine” de J.C Boulard

François DeboisSerge Fino (ill.) – Bruno Pradelle (coul.)

Glénat

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écume Ecume2 Ecume3 Ecume4 Ecume5

T.1 : 1901, premières sardines (2011) – T.2 : 1909, les maîtresses du quai (2012) – T.3 : 1913, le patron de pêche (2013) – T.4 : 1920, la revanche des chevaliers de fer blanc (2014) – Fin du premier cycle

Deuxième cycle : T.5 : 1934, le crâne de la plage (2015) – Le T.6 doit paraître en octobre 2016.

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1950. Dans un train de nuit qui file vers Paris, deux hommes n’arrivent pas à trouver le sommeil. L’un des deux, Jos, est inquiet. Il révise un discours qu’il doit faire devant le Ministre, Gaston Deferre. Il a été mandaté par ses collègues pour les représenter au “Comité Interministériel de la sardine”. L’autre homme propose de l’aider à corriger son discours s’il lui raconte son histoire. Et c’est parti pour un long retour en arrière, qui nous ramène en 1901 et qui va durer plusieurs tomes.

1901. Au début de l’histoire, Jos a 12 ans, il est mousse sur le bateau de pêche de son père. Il apprend le rude travail des pêcheurs, il découvre l’amour, les rivalités, les vieilles haines familiales…

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Même si j’aime la Bretagne, ma région d’adoption depuis bientôt 30 (!) ans, la pêche ne me passionne pas plus que ça. Pourtant, cette bd, qui raconte l’histoire des pêcheurs de sardines de Douarnenez des années 1901 à 1934 (pour le moment) m’a vraiment passionnée ! Parce qu’elle parle des gens, de leurs vies, de leurs amours, de leurs conditions de vie et de travail, de leurs luttes pour acquérir un minimum de droits leur permettant de vivre dignement.

Le tome 5, quand à lui, part avec Fanch, le fils de Jos, sur un nouveau sujet… A suivre donc !

 

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Du même scénariste, on vous a déjà présenté :

Jack l’éventreur

Larmes de fées

La bd de la semainePour cette dernière ” Bd de la semaine” (avant la pause estivale !) ça se passe chez Noukette

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Mary Kingsley – La montagne des Dieux

MaryKingsleyCouv

Mary Kingsley

Mary Kingsley à 34 ans

Mary Kingsley

La montagne des Dieux

Clot – Dorison – Mathieu – Telo

Collection Explora

Glénat (2012)

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Mary Kingsley a 30 ans lorsqu’elle perd ses parents et décide de partir pour l’Afrique. Nous sommes en 1892 et jusque là, elle n’a jamais quitté Londres. Elle n’a même jamais vécu seule, ayant passé les 10 dernières années au chevet de sa mère malade. Elle va pourtant embarquer sur un navire pour l’Angola…

Mary Kingsley n’est pas un personnage de fiction, elle a réellement existé.

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Mary KingsleyCette femme vêtue à la façon “victorienne” au milieu de la jungle m’a fait penser à Gertrude Bell, une autre exploratrice (à peu près de la même époque) qui se promenait dans le désert habillée comme si elle était à Londres…

Je n’ai pas trop aimé les illustrations, aux couleurs un peu trop sombres. Pour un album qui se déroule en Afrique, je trouve que ça manque de couleurs et surtout de lumière, même si une grande partie de l’histoire se déroule en forêt. Et il y a, aussi, un peu trop de gros plans sur les visages à mon goût.

L’histoire quand à elle, pourrait paraître un peu tirée par les cheveux si elle n’était pas bien réelle : Mary Kingsley est bel et bien partie seule en Afrique, à la rencontre des peuples rencontrés par son père… Une histoire romancée bien sûr, pour la bd, mais pas si éloignée que ça de la réalité si l’on en croit la très intéressante partie documentaire qui clôt l’ouvrage.

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A la fin de la bd, un dossier documentaire de 8 pages permet de mieux comprendre qui était réellement Mary Kingsley et fournit des références bibliographiques pour qui voudrait en savoir plus.

“La collection EXPLORA vous plonge au cœur de la véritable histoire des Grands Explorateurs et de leurs expéditions extraordinaires, dans tous les milieux du globe, sous la houlette de Christian Clot, explorateur et vice-président de la Société des Explorateurs français. Il est aussi le scénariste de Magellan.” (Glénat)

La bd de la semaine

Cette semaine, c’est chez Noukette !

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