Pig Island – Polar

PigPig Island

Mo Hayder

Traduit de l’anglais par Hubert Tézenas
Pocket

Presses de la Cité (2007)

*****

Lecture Commune avec Hilde du Livroblog

*****

Éditeur : Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. En débarquant sur Pig Island, îlot perdu au large de l’Écosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d’allumés qui y vivent en vase clos vénèrent le diable, comme les en accusent les gens de la côte.  Et, surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre qui aurait élu domicile sur l’île, une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt par un touriste à moitié ivre.
Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe est confronté à des événements si atroces qu’ils bouleversent à jamais son idée de la peur et du mal…

*****

C’est le premier roman de Mo Hayder que je lis. Ce ne sera pas le dernier. Même si j’ai trouvé quelques longueurs à ce polar, il y a une ambiance, une façon de décrire les personnages qui m’a bien plu.

Une chose m’a surprise : Arrivée vers la page 200, j’ai eu l’impression que l’enquête était terminée. On arrive à la fin de quelque chose. Et puis ça repart. Jusqu’à la fin, plutôt inattendue.

Aucun personnage n’est vraiment sympathique. On ne comprend pas bien ce que veut Joe. On comprend très bien ce que veut sa femme Lexie par contre (qu’est-ce qu’elle m’a agacée !!) Quand à Angeline, on la plaint… C’est une histoire plutôt sombre avec des personnages assez énervants (mais très humains finalement !) et des côtés un peu “malsains”…

Bref, il me restera un sentiment mitigé. J’ai essayé de deviner “le dessous des cartes”, de comprendre ce qui se passait et je me suis totalement fait avoir. En cela, c’est plutôt réussi.

*****

Un roman qui participe au challenge

LE TOUR DU MONDE EN 80 Jours LIVRES

proposé par Bidib (Royaume Uni)

monde

et au challenge “Polar & Thriller” chez Sharon

Veille de Noël au 87è District – RP Jeunesse

veille

Petit polar de Noël

Veille de Noël au 87è District

Ed McBain

Illustré par Victor Juhas

Presses de la Cité (2000 / Vo 1984)

*****

En cette veille de Noël au 87ème district, tout était calme dans la salle des inspecteurs. Steve Carella était seul et il attendait la relève en vérifiant son dernier rapport. Il concernait un vol à main armée dans un magasin de vins et spiritueux. Le gars était entré avec son arme et un sac à patates vide. Mais le commerçant avait activé l’alarme silencieuse et les policiers avaient serré le voleur à sa sortie du magasin. Carella leva la tête et regarda la pendule. Dix heures et demi. Avec un peu de chance, l’équipe de relève arriverait un peu plus tôt, puisque c’était le soir du réveillon. Mais bon sang, ce que c’était calme ! Les nuits silencieuses mettaient Carella à cran. Il préférait celles où ça pétait de partout.

Et il n’allait pas tarder à être servi ! Son collègue, Cotton Hawes, débarqua l’air furieux et le visage en sang. Il poussait deux blancs devant lui. Les deux hommes étaient également blessés. Puis ce fût le tour d’un autre inspecteur, Meyer Meyer, qui arrivait avec un jeune garçon tenant en laisse… un mouton ! Et la soirée n’était pas encore terminée…

*****

Voilà bien longtemps que je n’avais pas lu Ed McBain ! Mais cela n’a pas pris une ride, c’est toujours aussi bien. C’est une histoire très courte, à peine 50 pages, mais on retrouve bien l’ambiance de ce commissariat du 87ème district et son célèbre inspecteur Steve Carella. Si vous aimez les polars “à l’ancienne” où l’on suit l’enquête pas à pas, cela devrait vous plaire.

Il y a en plus, dans cette histoire, un peu d’humour et de magie de Noël ! ;)

*****

Un autre polar qui se passe à Noël : Le condamné de Noël

Un petit roman policier qui participe au Challenge Christmas Time chez Mya

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante…

voyanteNe dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver

Eileen Cook

Presses de la Cité (2009)

*****

Sophie Kintock, une jeune femme pleine de fantaisie, est effondrée parce que son petit ami (avec qui elle sortait depuis tout de même 6 ans) a, du jour au lendemain décidé qu’ils avaient besoin d’une pause dans leur couple.

Le problème, c’est que l’idée de « pause » n’a pas le même sens pour eux ! En fait, Doug a décidé de la quitter, tout en voulant bien sûr, rester son meilleur ami… (Humm…)

Bref, Sophie est bien décidé à reconquérir –par tous les moyens, cela va de soi- son cher Doug. Un universitaire venu dans sa librairie pour lui demander de faire des recherches pour lui, va lui donner une idée de génie.

Elle sait que la nouvelle petite amie de Doug (oui, il n’a pas perdu de temps), Mélanie, est une fervente adepte de la voyance. Qu’à cela ne tienne, elle va devenir voyante et lui envoyer des signaux (bien visibles !) pour lui faire quitter Doug. Son subterfuge va marcher comme sur des roulettes, à quelques détails près, que je ne vais pas vous dévoiler ici, ça ne serait pas drôle !

*****

Au départ, c’est ce long et drôle de titre qui m’a attirée.

Puis la couverture m’a amusée. Et quand j’ai lu le résumé, plein d’humour, j’ai craqué et je ne le regrette pas !

Ce livre est franchement amusant. Mais pas seulement. Il y a aussi une vraie critique des charlatans et des gens qui profitent de la crédulité des autres.

J’avoue ne pas être une grande lectrice des romans de « Chick lit » dans lequel est classé ce livre et je n’ai pas du en lire beaucoup (le journal de Bridget Jones doit être l’unique exception à ce jour !) mais j’ai vraiment passé un très bon moment à lire ce roman. C’est léger, c’est drôle et ça aère bien la tête.

Bonne lecture !

*****

Elle a écrit deux autres romans (que je n’ai pas encore lus).

D’autres idées de romans plus ou moins légers pour l’été par ici.

L’enfant du lac – Kate Morton

Lac70 ans plus tard… l’enquête reprend !

L’enfant du lac
Kate Morton

Presses de la Cité (2016)

*****

L’enfant du lac débute en août 1933 en Cornouailles. Une femme enterre une boite assez lourde dans les bois. Retour en juin 1933. On fait connaissance avec la famille Edevane. La “Mère“, Eleanor, est très attachée aux convenances. Le père, Anthony, passe des heures à se promener dans les bois et à examiner des insectes dans son bureau, mais joue également beaucoup avec ses enfants. Deborah, la fille aîné, s’apprête à se marier. Alice, 16 ans, écrit des romans et est amoureuse du jardinier. La plus jeune des sœurs, Clemmie, parcourt la campagne et rêve de voler.

Et puis il y a le bébé de 11 mois, Théo qui va disparaître mystérieusement. Il y a aussi Mr Llewellyn, l’ami de Mère, qui a écrit un livre pour elle “Eleanor sur le seuil magique“. L’histoire se déroule entre 1911 et 2003 et se passe successivement en Cornouailles et à Londres.

Les vies d’Alice Edevane, devenue écrivain et de Sadie Sparrow, une jeune inspectrice en congé forcé, vont se croiser et changer à tout jamais.

*****

Eleanor sur le seuil magique

m’a tout de suite fait penser à  “Alice aux pays des merveilles“. Et un homme adulte qui fait de la barque sur un lac avec une petite fille et lui invente des histoires… A Lewis Carroll bien sûr.

Arrivée à la page 243 (sur 632) j’avais déjà deux suspects pour l’enlèvement du petit Théo. J’en ai eu encore bien d’autres ensuite, mais toutes mes théories se sont révélées fausses… (j’aurai fait un bien piètre détective !)

L’enfant du Lac” est à la fois un roman policier (il y a même 2 enquêtes en parallèle) et une saga familiale. Il y a beaucoup de choses dans ce livre. Des histoires d’amour, des histoires d’abandon, des secrets de famille, des révélations sur les guerres et leurs conséquences

600 pages qui se dévorent. Les membres de la famille Edevane, surtout Alice et Mère, sont très “réels”, de même que la jeune inspectrice Sadie. Et même si la fin peut sembler un peu facile, l’enquête est tout à fait réussie !

Et en plus, ça m’a donné drôlement envie de visiter la Cornouailles

*****

Extrait (p.9) : “Quand la chose s’était produite, elle avait pensé tout avouer -au début, c’était encore possible. Mais elle avait raté le coche ; maintenant, c’était trop tard. La machine s’était mise en marche : les battues, la police, les appels à témoignage publiés dans la presse. Elle ne pouvait plus en parler à personne, ne pouvait plus revenir en arrière. On ne lui pardonnerait jamais. Il n’y avait plus qu’une solution : enterrer la preuve.

*****

Ce roman participe au Mois Anglais, organisé cette année (la 8ème !) par Lou et Titine.

Pour les puristes : Effectivement, Kate Morton est australienne.

Mais ce roman se déroule pour partie en Angleterre et est donc accepté pour le Mois Anglais ! ;)

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Et merci à Belette pour le choix de logos !!

Voir par ici l’article des lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

***

Il participe également à l’objectif PAL d’Antigone !

Ainsi qu’au Challenge Petit Bac catégorie Lieu