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J’aime mon meilleur ami qui aime ma meilleure amie

j'aime mon meilleur ami qui aime ma meilleure amieRoman pour jeunes adolescents
Niveau CM2 – Sixième

J’aime mon meilleur ami qui aime ma meilleure amie

de Dominique Souton

Ecole des Loisirs, 2016
9782211230094, 9€

Sous ce titre ne se cache pas vraiment un roman d’amour, mais plus un récit de collégienne. NAt est en 6e au collège, et le voir par ses yeux est vraiment drôle (et toujours très réaliste), comme son vocabulaire. Elle essaye de faire comme les autres, alors forcément TROP, DARON et CHELOU sont des indispensables à mixer à toutes les sauces.
Et puis, bien sûr, il y a des histoires d’amitié et d’amour, digne du primaire pour le coup, mais plutôt mignonnes. Difficile d’avoir plusieurs meilleurs amis, encore plus difficile quand on tombe amoureux de son meilleur ami.

Au collège, on ne dit plus « bizarre », mais « chelou », on doit présenter son carnet toutes les cinq minutes, il y a au moins dix profs pour remplacer la maîtresse, et certains demandent de drôles de trucs comme d’adopter un œuf à la maison !

J’aime mon meilleur ami qui aime ma meilleure amie est un roman pétillant qui montre bien comme les jeunes peuvent s’inquiéter de détails plus que du collège, mais surtout qui offre un récit réaliste et sympathique. Seule la partie numérique, bien que d’actualité, est moins intéressante dans son traitement, sans poser problème pour autant… Mais ce qui est finalement le plus drôle je crois, c’est qu’en tapant le titre du livre dans Google, vous trouverez dans les premiers résultats des discussions entières de forum sur ce thème…

Ce roman, avec sa jeune héroïne, est parfait pour les “petits” sixième, notamment en début d’année, voire avant la rentrée pour découvrir le collège. Une histoire qui plonge dans le grand bain du collège, avec son vocabulaire et ses règles bien particulière, mais tout en humour et avec même une histoire d’amour !


+ Ces personnages ont commencé leurs aventures dans Ma meilleure amie a une meilleure amie, en CE2.
+ Challenges : Rentrée Littéraire 2016YA#6
cof

Ne retournez jamais chez une fille du passé

ne retournez jamais chez une fille du passé epubRoman pour adolescents – dès 12 ans
Science-fiction – voyage temporel

Ne retournez jamais chez une fille du passé

de Nathalie Stragier

Syros, 2016
460 pages
9782748520675, 16,90€
epub 12,99€

 

Nous avions suivi les aventures d’Andréa et Pénélope dans Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous. Un an après ces premières aventures, Pénélope décide de retourner au “Moyen Age”, voir si Andréa et sa famille (notamment son frère Pierrick) vont bien… Un petit aller-retour de 3 minutes, pas plus ! Sauf que rien ne va se passer comme prévu, et qu’une nouvelle aventure commence pour nos héroïnes.

On retrouve avec plaisir Pénélope et ses manières si particulières de fille du futur ! Avec elle, tout est direct, sauf quand il s’agit de parler aux hommes. Cette héroïne décalée, qui tente de s’adapter dans ce monde est réellement intéressante. Comme dans le premier tome c’est elle qui apporte le ton dynamique et la bonne humeur à ce texte. Evidemment pas de bonnes histoires sans danger, et c’est l’idée de la maladie internationale tuant tous les hommes qui est remise au premier plan. Pénélope et Andréa vont devoir affronter de nombreux obstacles, mais elles trouveront des alliés inattendus dans cette quête.

Si vous avez l’impression de retrouver un résumé du premier tome, détrompez-vous ! Si la base reste celle des voyages dans le temps, et de la découverte d’une autre époque, l’aventure qui attend Pénélope est bien différente, et son comportement aussi. Elle a mûri, et son regard sur son époque, qu’elle idéalisait, a bien changé. Les personnages secondaires évoluent eux aussi, notamment avec Antharès et Vicky.

Ce deuxième tome, Ne retournez jamais chez une fille du passé, est encore une belle réussite, qui propose les mêmes atouts que le premier : personnages bien travaillés, ton décalé, et premier regard sur les voyages temporels et la science-fiction ! En plus, la couverture, bleue cette fois, rebutera moins les garçons, car peu de mes lecteurs collégiens ont osé se lancer à prendre le premier tome…

Enfin, la conclusion du tome est terriblement appétissante…
On termine ce livre en ayant hâte de pouvoir lire le troisième, Ne dites jamais Jamais, en 2017 !

***

+ Challenges YA#6

Les petites reines – C. Beauvais

Les petites reinesRoman pour adolescents
Road Trip, Acceptation de soi et vélo

Les Petites Reines

de Clémentine Beauvais

Sarbacane, 2015

Ce titre vous l’avez forcément déjà croisé. Tout le monde en parle, tout le monde l’a lu, il reçoit des prix, des critiques élogieuses, et Nathalie vous en a déjà parlé ici-même… Alors je l’ai lu, moi aussi… Ce n’est pas un coup de coeur, mais je vous en parle quand même !

Les petites reines aurait pu s’appeler Les trois boudins. Un titre moins vendeur et moins humoristique, c’est sûr, mais qui donne le vrai ton de ce livre. Trois jeunes filles, nommées boudins lors d’un “concours” sur les réseaux sociaux de leur établissement scolaire, sont en effet les héroïnes. Boudin d’or, boudin d’argent, boudin de bronze. Les filles les plus laides, les plus grosses… Mireille est l’une d’entre elle, et ce n’est pas la première année qu’elle reçoit ce titre. Elle prend donc ça avec beaucoup de légèreté, du moins en apparence. Elle va rencontrer Astrid et Hakima, les deux autres boudins, et décider qu’à trois elles seront plus fortes. De fil en aiguille va jaillir une idée, être à la garden party de l’Elysée le 14 juillet. Astrid souhaite y rencontrer Indochine. Hakima parler au général Sassin (à cause duquel son frère est revenu infirme de la guerre). Mireille enfin, rencontrer le mari de la présidente, un grand philosophe qu’elle pense être son père, même s’il ne l’a jamais reconnue.

De ce point commun un peu capillotracté, elles font une force, et décident… d’aller ensemble à Paris, mais en vélo ! En vendant des boudins en route ! Une folle aventure commence alors, et franchement, avec ce pitch, ça ne partait pas gagnant pour moi…

L’écriture de Clémentine Beauvais ne m’accroche pas, je trouve l’ensemble trop cru, trop “langage parlé”, et il me manque quelque chose. Pour autant, à part à quelques passages, j’ai réussi à en faire abstraction pour me plonger dans l’histoire. Intrigue justement qui, si on la regarde dans son ensemble n’est que coïncidences et hasard, relevée d’une pointe d’incongru totalement incroyable…

Mais voilà, Les petites reines a ce petit quelque chose qui nous pousse à avancer dans l’histoire, qui me pousse à vous en parler. Ce petit rien d’humanité, d’humour, d’amour, qui fait qu’on s’attache aux personnages. Astrid, Mireille, Hakima, trois grosses, mais surtout trois ados qui vont apprendre beaucoup tout au long de ce parcours, qui vont grandir, mais qui vont aussi faire grandir les gens qu’elles croisent. Cette interaction avec l’environnement, ce rapport aux autres, ces instants de rencontre, de dialogue, c’est réellement ce qui fait de ce livre une belle histoire malgré mes réserves, et qui m’incitent à le partager !

Ces jeunes filles nous apprennent beaucoup sur l’estime de soi et le dépassement, sur la volonté. Le regard des autres aussi va peu à peu changer, et cette partie est vraiment très bien amenée, dans un contexte très réel et moderne, qui parlera aux jeunes lecteurs.

Vous l’avez lu, qu’en avez vous pensé ?

Nathalie vous en a parlé, et elle a adoré :

Les petites reines

+ Challenge YA#5

Alice et le challenge des “Re”

Bibliothèque Verte

Alice, tous les plus de 45 ans connaissent, forcement. Forcement parce lorsque nous étions enfants, nous les quinquagénaires (je n’y suis pas encore, mais ça approche à très grands pas !), la littérature jeunesse n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui… Pour les plus jeunes (6/10 ans) il y avait la bibliothèque rose avec des séries comme “oui-oui“, “Jojo Lapin“, “Fantômette” ou encore “le club des cinq” et quelques autres.

2ème_logo_de_la_collection_Bibliothèque_Verte

En bibliothèque verte, pour les plus grands, c’était pareil : il y avait les séries plus “fille” comme “Alice” ou encore “Les Soeurs Parker” et celles plus “garçon” comme “Michel” ou “les six compagnons“. Je garde quand à moi un excellent souvenir de toutes ces lectures, moins variées et moins riches peut-être que la littérature jeunesse actuelle, mais elle a fait son boulot, en me divertissant d’une part et en me donnant le goût de la lecture d’autre part ! Je me souviens d’une série SF, sans doute la 1ère que j’ai lu, bien avant de lire “Bilbo le Hobbit” : “Les conquérants de l’impossible” de Philippe Ebly. Cette série a sans nul doute contribué à me faire aimer la science-fiction !

* * * * *

Bon, et le challenge des “Re “, Kezako ?

Il s’agit d’un challenge créé en 2015 par Blandine, du blog Vivrelivre. Comme je n’étais pas sûre d’avoir beaucoup de temps pour des RE-lectures, et que je me suis déjà inscrite pour un certain nombre de challenges (voir ici), j’ai pris le 1er niveau, “Curiosité“. Pour le réussir, rien de très compliqué, il suffit de RE-lire un livre. C’est chose faite !Alice

Comme j’ai déjà plein de trucs à lire, je ne RE-lis pas souvent… Là, je suis tombée sur “Alice au manoir hanté” un livre que j’ai lu il y a près de 40 ans ! Il était parfait pour ce challenge.

Alice-au-manoir-hante2* * * * *

Pour tout vous dire, avec cette RE-lecture, j’avais un peu peur de “gâcher” mes beaux souvenirs d’enfance…Et bien franchement, j’ai été très agréablement surprise ! On se doute très vite de qui est le “méchant”, on sait aussi qu’Alice va “gagner”, bien évidemment, mais malgré tout, ce n’est pas gnan-gnan ! Et les tournures de phrases, le vocabulaire -parfois vieillot il est vrai- (“Rodomontades” dans un livre jeunesse, c’est plutôt surprenant…) sont plutôt riches comparé à certains romans actuels. Tout n’est pas écrit au présent, il y a des descriptions et un vocabulaire varié.

Bon, soyons honnête, je ne vais pas les relire tous, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à cette RE-lecture qui m’a fait faire un bond en arrière dans le temps ! Et vous ? Vous arrive t-il de relire des livres de votre enfance ?

* * * * *

Pour les fans, un site sur les œuvres de Caroline Quine

Pour les curieux la page Wikipédia sur Alice Roy, dans laquelle vous apprendrez, entre autres choses, que Caroline Quine n’a jamais existé…

Et si vous en voulez encore, allez donc lire l’article de Blandine, qui en a toute une collection !

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