L’art de ne pas être des moutons – Roman ado

moutons
Savez-vous dire stop ?
Roman ado

L’art de ne pas être des moutons

Christophe Léon

Le Muscadier (2018)

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Yvon vit avec ses parents, exploitants agricoles et propriétaires terriens. Son père est fier sa terre, de ses engins agricoles et c’est aussi un chasseur. Un homme de traditions qui entend les léguer à son fils. La mère travaille avec le père.

P’tit Louis vit seul avec son père depuis le décès de sa mère. Son père est ouvrier à l’usine et travaille de nuit.

Leurs deux histoires vont avoir un point commun : Un centre de vacances doit se construire dans le village. Le père d’Yvon possède une partie des terres sur lesquelles doivent se construire ce centre. P’tit Louis, lui, va rencontrer des zadistes qui sont contre ce projet et occupent le terrain pour empêcher cette construction.

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Dans ce monde où on nous apprend à être obéissant dès notre plus jeune âge, comment ne pas devenir des moutons ? Ce n’est pas toujours facile de dire non, surtout à ses parents, à sa hierarchie… Et ce n’est pas toujours facile non plus de se faire ses propres idées, de ne pas être des moutons.

Nos deux ados vont être confrontés à des choses qui vont les faire réfléchir et qui peuvent se résumer à :

IL FAUT PROTÉGER LA NATURE, IL FAUT PROTÉGER LA TERRE !

Du moins, si nous (l’humanité) voulons survivre bien sûr…

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Le site de l’auteur

Éditions Le Muscadier

De cette maison d’édition, nous vous avons déjà présenté de nombreux titres : Bêtes de pensée et Badalona, Jours de neige, 40 jours d’automne, Station sous-paradis, les mains dans la terreVirée nomade, Phobie, Orient extrême, le 9E continent, l’aigle noir, le réveil de ZagapoïEmma, La peau noire des anges, Plastique apocalypse, Dysfférent, jours de soleil, Sur le dos de la main gauche, Les murs bleus, Trouver les mots , Pipriat Paradise et Faits d’hiver

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Ce livre participe à l’Objectif Pal chez Antigone

(Reçu en juin 2018...)

Place du marché – Le muscadier

Le Muscadier est un éditeur indépendant. Né en 2011, il publie des ouvrages s’adressant à tous publics, son objectif étant de donner des clés pour comprendre le monde qui nous entoure.

Place du marché, c’est une collection  de nouvelles et de romans, qui s’adresse plus particulièrement aux ados (collège et lycée) afin de les aider à développer leur sens critique.

Bêtes de penséeBêtes de pensée

Christophe Léon

Le Muscadier (2015)

L’auteur : Ancien étudiant des Beaux-Arts, ancien joueur professionnel de tennis, il a publié à ce jour plus de 30 romans en littérature jeunesse – notamment à L’école des loisirs, chez Thierry Magnier ou au Seuil –, et une dizaine en littérature vieillesse (dite générale).

L’histoire : Un père et son fils luttant contre les mauvaises herbes et les blattes. Une classe visitant une ferme pédagogique à la pointe du modernisme. Un jeune cadre dynamique découvrant les rites initiatiques de la haute finance… Jusque-là, tout est normal. Mais attention : ici, rien ne se passe comme prévu. Les héros, qu’ils aient deux, quatre ou six pattes, n’agissent pas exactement comme l’on pourrait s’y attendre. Trois fables contemporaines savamment épicées, où l’on retrouve l’esprit malicieux de Pense bêtes, publié précédemment aux éditions du Muscadier.

 Mon avis : La première nouvelle intitulée “Blattaria” est plutôt triste et j’ai, du coup, été assez désagréablement surprise par la maxime qui clôt la fable sur un ton humoristique. J’aime l’humour, mais je l’ai trouvé ici “déplacé”. J’avais bien aimé cette nouvelle, mais cette maxime finale m’a déplu. (Mais je n’ai peut-être pas tout compris !)

Les végétariens apprécieront grandement la deuxième nouvelle, intitulée “de père en fils”. Je n’en dis pas plus, si ce n’est que cette fois, j’ai trouvé la maxime finale tout à fait appropriée. Et je crois que je ne mangerai pas de viande aujourd’hui !

La troisième nouvelle est tout bonnement abominable, mais effectivement, le message passe et ça fait réfléchir !! (bizutage / doit-on faire ou non “comme tout le monde”…)

Il est difficile d’en dire plus sans dévoiler les intrigues, ce qui serait dommage, mais vous n’oublierez pas de sitôt ces trois histoires ! J’en ai pris “plein la tête” !!

Une collection très intéressante à avoir en CDI pour instaurer des débats avec les élèves (“petit” format -70 pages en tout- qui ne rebutera pas les “petits” lecteurs et “petit” prix -6,90 euros- qui ne rebutera pas l’acheteur, le tout pour une grande claque, ça vaut le coup, non ?).

A avoir aussi en bibliothèque, pour faire par exemple une lecture à voix haute suivi d’un débat avec des ados… Et puis tant qu’à faire, à avoir dans la vôtre, de bibliothèque !

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BadalonaBadalona

Patrick Joquel

 Le Muscadier (2015)

L’auteur : Patrick Joquel est né à Cannes. Il a enseigné en Angleterre et au Sénégal, puis est revenu dans son département d’origine. Il est Instituteur, auteur de romans, d’albums, poète…

L’histoire : Un grand nuage a enveloppé la Terre. Un drôle d’hiver a nettoyé la planète de la plupart de ses habitants. Seules quelques espèces ont survécu. Parmi celles-ci, les animaux marins coulent des jours paisibles.

Mais un jour, Badalona, la baleine phosphorescente, aperçoit un feu sur le rivage. Les humains sont de retour. Les deux anciens ennemis vont-ils reprendre le combat ? ou vont-ils tenter de vivre en harmonie et s’apprivoiser ?

Mon avis : L’homme a détruit son environnement et a disparu. C’est du moins ce que croyait les baleines qui, elles, ont survécu. Celle qui nous raconte cette histoire ne connait pas l’homme. Il a disparu bien avant qu’elle ne naisse. Mais la mémoire collective des baleines dit que l’homme est dangereux, qu’il a failli éliminer les baleines des océans avec ses harpons et qu’il faut s’en méfier…

Cet homme que l’on rencontre ensuite est revenu à l’époque des cavernes, des huttes et du feu (que tout le monde ne sait pas faire). Il est déjà méfiant envers celui qui n’a pas la même couleur de peau ou de cheveux et prompt à éliminer celui qui se met en travers de son chemin. Bref, peut-il vraiment changer ?

Sur un fond post-apocalyptique, et sous la forme d’une belle légende “cétacéenne”, une très jolie histoire de rencontre entre un homme et une baleine. L’homme est-il capable d’apprendre de ses erreurs ? Peut-il partager sans attendre quelque chose en retour ? Peut-il, en un mot, être “bon” pour son environnement et les êtres vivants qui l’entourent ? Doit-on systématiquement avoir peur de l’inconnu ? Un seul homme peut-il changer les choses ?

Ce très court roman (77 pages) permet de se poser plein de questions, et, pourquoi pas, d’essayer d’y répondre !

 

SignatureNat