Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Concours 3 – lancement

Le troisième concours a trouvé ses participants, voici donc le moment du lancement !


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Rappel :

2 classements :


– Un classement du public (nombre de votes)

– Un classement du jury

 

Les textes se trouvent en dessous, et vous trouverez un recap à la une de mon blog ! Bonne lecture et bons votes
!


A gagner :


Catégorie vote du public

1er – Un livre + gourmandise ou carnet
2ème Un livre

Catégorie vote du jury
1er – Un livre + un Slat
2ème Un livre + gourmandise ou carnet

Si vous souhaitez être jury, merci de me contacter par mail (pour l’anonymat!) -un jury sera tiré au sort à la fin du jeu et recevra une petite surprise ! (Il me manque encore quelques jurys pour
être plus équitable, n’hésitez pas !)

Réglement :
Seuls les textes appartenant réellement à l’auteur et sans fautes d’orthographes sont accéptés. En cas de doute sur la propriété d’un texte, la participation sera annulée.
Le jury restera anonyme et les classements réalisés ne seront pas communiquer.
Les textes participants peuvent être poétiques, romanesques, engagés, mais les idées défendues ne devront pas aller à l’encontre d’une personne reconnaissable, d’une société, ou comportés des
propos interdits par la loi. Tout texte répondant à cette description sera ignoré.
Les textes participants seront affichés sur ce blog, pendant 15 jours, et les visiteurs invités à voter (un vote par jour, par personne et par texte)
Les résultats seront affichés sur ce blog et les gagnants prévenus en commentaire. Ils auront alors 15 jours pour me faire parvenir leur choix et leur coordonnées. Tout lot non réclamé restera la
propriété de l’organisateur.
La liste des livres n’est pas définitives, mais elle comporte des albums, romans jeunes et adultes ainsi que des mangas (pour exemple La musique de Marie, Petite Foret, Teen Song, Dérive…). Les
objets pourront être personnalisés, mais les envois seront alors un peu plus long. Les lots ne peuvent être échangés contre leur valeur.

13- Everkhorus – On the road with George

“On the road with George”

Le générique était fini depuis quelques minutes déjà et les lumières s’étaient rallumées. Pourtant, elle ne bougeait pas, comme pétrifiée au fond de son siège. Le balayeur, d’impatience, entra
dans la salle, l’observa un moment d’un drôle d’air et lui demanda enfin si tout allait bien. « Oui, oui, répondit-elle, ça va ». Elle récupéra son manteau et son sac et sortit du cinéma ;
inspira une grande bouffée d’air frais et se mit en route vers son appartement.
On ne peut pas dire que le film qu’elle venait de voir avait été un chef d’œuvre. C’était même un film plutôt plat et convenu, avec de bons acteurs et une bonne dose d’humour, mais pas
grand-chose de plus. Le film n’avait rien d’exceptionnel, mais il l’avait touché au plus profond de son être. Le personnage principal, Ryan Bingham, était son alter ego masculin. Et l’image qu’il
lui avait renvoyée d’elle-même ne lui plaisait pas. Cela l’inquiétait même.
Elle tourna la clé dans la serrure, poussa la porte, alluma la lumière et s’affala dans son canapé. « Pour une soirée divertissement, c’est raté », dit-elle tout haut. Elle rit. Et oui, elle
parlait toute seule régulièrement, comme une petite vieille. À croire que la solitude ne lui réussissait pas. Et pourtant, elle l’aimait cette solitude… elle la chérissait même. Elle regarda son
appartement, un minuscule studio au cœur de Paris, un petit pied à terre avant de reprendre la route. Pas de déco aux murs, pas de photographies d’amis ou de famille, pas grand-chose dans le
frigo et très peu de vêtements dans l’armoire. Les seuls objets qu’elle conservait précieusement étaient ses cartons de livres, ses carnets où elle consignait le récit de ses aventures, les
bibelots-souvenirs de ses nombreux voyages et son sac à dos.
C’était un vieux sac à dos tout défraîchi, recousu en maints endroits et décorés de drapeaux et d’écussons. Une vraie relique, le témoin de sa vie passée et future. Le seul témoin d’ailleurs. En
y réfléchissant, ces quelques objets, les milliers de photos sur son ordinateur et les souvenirs qu’elles avaient en tête, étaient tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait au monde. Après
tout, elle n’avait personne de proche. Elle n’avait plus vu ses parents depuis quatre ou cinq ans et sa sœur… cela faisait si longtemps qu’elle ne s’en rappelait même plus. Elle leur envoyait
parfois des mails ou des cartes postales pour leur dire qu’elle était vivante et c’est tout. Côté amis c’était encore plus le désert, elles les avaient perdus de vue depuis longtemps. Côté cœur,
n’en parlons-pas ! Son dernier vrai petit-ami l’avait quitté il y a dix ans, car il en avait marre de vadrouiller, car il voulait se poser. Voilà, à 36 ans, elle n’avait personne sur qui compter.
Et personne ne comptait sur elle non plus d’ailleurs. Oh, bien sûr elle connaissait beaucoup de personnes. Dans le monde entier même. Il n’y avait qu’à voir le nombre d’ « amis » qu’elle avait
sur Facebook. 1346. Et c’était sans compter ceux qui n’avaient pas de compte Facebook ou même Internet. Mais qu’est-ce que ça voulait dire un « ami Facebook ». Un petit coucou tous les ans, un
bon anniversaire par-ci, une bonne année par-là, quelques photos à partager… Rien de plus. Et pourtant tous ces gens, elles les avaient rencontré, elle avait partagé des moments intenses avec
eux, elle était si vivante auprès d’eux. Elle avait fait un trek en Chine avec Tim et Merryl, un couple américain sympa. Elle s’était baignée dans un lac gelé suédois avec Anna et Mareike, les
rigolotes allemandes. Elle avait fêté ses 25 ans en Antarctique avec une bande de japonais et avait dansé la salsa tous les soirs avec Estefania et Angela pendant un mois. Et puis elle leur avait
dit au revoir, avait repris son sac à dos et était partie vers d’autres horizons, en espérant les revoir un jour. Sauf qu’elle ne les revoyait jamais…
Elle se servit une tasse de thé bouillant et ouvrit une tablette de chocolat pour se réconforter. Mais pourtant elle n’était pas malheureuse et elle n’avait pas besoin d’être réconfortée. Elle
aimait sa vie, sans attache, sans plan précis, sans destination tracée d’avance. Elle avait fait trois fois le tour du monde, avait travaillé dans un orphelinat au Viêtnam, été serveuse à Sydney,
fermière au Chili et tant d’autres choses. Chaque expérience était unique et inoubliable. Chaque expérience la poussait à aller toujours plus loin, à découvrir d’autres horizons. Et elle se
faisait toujours un plaisir de raconter ses aventures chez les gens chez qui elle atterrissait, à Tokyo, Rio ou Nairobi. Elle avait la passion de la lecture et de l’écriture, s’essayait à la
photo, dessinait, était une sportive accomplie et parlait couramment six langues. Avait-elle besoin de plus ? Avait-elle besoin de la vie rangée que tous semblaient si ardemment désirer ? Un
boulot tranquille, cinq semaines de congés payés par an, une grosse voiture, trois gosses et un chien ? Non, certainement pas…
Oui, le personnage de Ryan Bingham (alias George Clooney) semblait regretter la vie rangée qu’il avait manqué et les attaches dont il s’était libéré. La fin du film était claire. Mais elle, elle
n’était pas un personnage en mal de liens humains, elle n’était pas dans le film de Jason Reitman. Elle était fière et heureuse de sa vie, elle n’était vivante que sur la route, sac au dos, plan
en mains et bob bien vissé sur la tête.
« Allons donner une fin plus fun et moins convenue à ce stupide film », dit-elle en souriant. Elle remplit rapidement son sac à dos, choisit un ou deux livres pour la route, laissa les
instructions de base à sa voisine qui avait l’habitude de la voir partir. « Déjà sur le départ, Mlle Maisonneuve ? » lui demanda-t-elle. « Oh, oui vous savez, deux mois, je commençais à m’ennuyer
ferme. A bientôt. » dit-elle en faisant la bise à sa voisine. Tout en sachant pertinemment que le « bientôt » serait sans doute dans six mois ou un an… voire plus.
Arrivée à Roissy, elle se dirigea vers le tableau des départs. « Déjà fait… ennuyeux à mourir… quand j’aurai 60 ans… non… déjà fait… déjà fait… non… et… yes !… ». Elle avait trouvé. Elle se
dirigea vers le comptoir et demanda un billet pour Johannesburg. Pour le reste, elle verrait plus tard sur place. Une fois passé tous les contrôles, elle erra dans la zone duty-free, puis s’assit
sur un siège, un grand sourire aux lèvres.

Si Ryan Bingham n’avait pas su savourer la chance de vivre « in the air », elle, elle saurait la saisir et apprécier sa vie sur la route…

 

Evertkhorus

 


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12- Dentelle de Lune

 Il fut une époque dans le
temps

          Belle d’un nom qui la pomponne
Où Dame et Demoiselle d’antan

          S’apprêtaient de lingerie friponne

Je songe à ces froufrous de jadis
          Corsets et jupons qu’on délace
Culotte sur la toison tentatrice

        Que la main ouvre en sa préface

Il fut ce temps où tendre chère
          J’aurai pris au siècle un temps
De vous défaire sur votre chair

          De ces lacets d’un autre temps

    Une belle époque qui me sied tant
       Que j’aurai dégrafé votre
coeur
         Pour agrafer le mien de vos rubans
Une heure
                Une
éternité
                     
          Sur votre sein
blanc
                                     
Et sa pâleur

Pierrot De La Lune

 


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11- Djennie –

  Si toi, petite ange,

Tu m’emmenais par delà les cieux,

Caresser ta petite ile ,

Pour te donner une autre vie,

 

Je laisserais le vent me dessiner,

Les contours de l’amour…

 Au-dessus des mers agitées,

Pour l’imprégner de bonté,

  Si toi, petite étoile,

Par tes douces visites

Tu illuminais tous leurs coeur,

 Lors de ton chemin,

Pour chasser leurs frayeurs,

 Si toi, oui je dis bien toi,

Tu voulais juste une fois,

Donner

Un petit rien

Tu deviendrais étoile à ton tour,

Pour donner l’amour en retour…

Djennie

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