Auteur/autrice : Herisson

On pourra dire ce qu’on voudra, que je suis une ingrate, que je ne sais que me plaindre, que c’est déjà bien beau d’avoir un cadeau et que ça ne se fait pas de se plaindre… Mais qu’est ce que tu crois? que je ne le sais pas déjà bien assez comme ça? Je ne me plains pas d’ailleurs  juste que voila si on m’avait laissé le choix, j’aurais choisi autre chose, je ne sais même pas quoi!! Pas une question de valeur, pas du tout au contraire, parce que là j’ai une impression de gâchis  de jeter par les fenêtres ce qui pourrait bien servir à autre chose, mais je ne peux rien dire, je suis pieds et poings liés par ma morale à deux francs, je ne veux pas faire disparaître leur sourire, et je ne saurai pas comment leur expliquer… Leur expliquer qu’en 6 ans je ne me suis perdue qu’une seule fois, et encore parce qu’il y avait des travaux… Enfin c’est un bien joli joujou… mais je jure que s’il ose dire “faites demi tour dès que possible” c’est retour dans le carton d’emballage, sous le joli papier cadeau, et tant pis pour lui!

_image : gettyimages, artifacts image, droits gérés_

Quelques mots encore pour toi, rien que pour toi, comme si je les chuchotais tendrement a ton oreille… Quelques mots de motivavtion, pour que tu reprennes tes articles que j’aimais tant, Quelques mots d’excuses pour ce que je peux dire au creux de la nuit, quand je suis trop fatiguée pour pardonner… Juste quelques mots encore une fois, parce que je tiens à toi…

_écrit le 23 janvier 2008_

Lentement passe le temps, lentement, secondes après secondes, lentement s’egrennent les heures puis les années. Lentement la ritournelle se fanne, et les amours s’effacent… Lentement l’oiseau fait son nid, et l’homme le détruit.
L’amour n’est que chimère qui s’en va en dansant vers d’autres coeurs légers, et le souffle qu’il laisse sur ma peau, c’est ton odeur à jamais, ton sourire gravé, et tes mains qui me frolent toujours. Lentement tu es bien loin maintenant…

_Bon Anniversaire… puisque qu’il y a déjà 24 ans tu faisais mal à une première femme…_
_photo : lexode.com > ange_

(article 114 non transféré – parlant uniquement d’orangeblog)

Ce n’était qu’une simple bague en plastique
Un petit bout de plastique sans aucune importance
De ces objets qu’on jette sans même y penser
Qu’on oublie parfois derrière soit sans jamais regretter

Ce n’était qu’une simple bague en plastique
Mais pour moi c’était juste une preuve
Mais pour moi c’était tout notre amour
C’était nous deux réunis à jamais

Ce n’était qu’un simple bout de plastique
De ces objets qu’on trouve par terre
Et qu’on garde machinalement
Sans même penser que quelqu’un quelque part
Pleure sa bague disparue

C’était si peu de chose et tellement à la fois
Un objet de plus dans cette vie matérielle
Mais c’était un de ces petits riens
Qui rendent la vie plus belle
Et qui font qu’au matin,
On reprend notre chemin…