Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Mon petit frère est un monstre

frèreMon petit frère est un monstre

Nicolas Rouget & Isabelle Wlodarczyk

Thierry Manes (Ill.)

Éditions Frimousse (2017)

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Assises tranquillement sur un banc, une petite fille à l’air coquin et une vieille dame discutent. La petite fille parle de son petit frère à la vieille dame, en lui disant que c’est un véritable monstre, qu’il lui casse ses jouets, qu’il bave partout… La vieille dame lui répond qu’elle exagère, qu’il est encore petit, bref, trouve des justifications à tous les actes plus ou moins ragoutants du petit frère en question.

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Qui n’a jamais râlé après ses frères ou sœurs ? Quand on a la chance d’en avoir, bien évidemment. Moi, j’ai 3 sœurs, qui ne se privaient pas, par exemple, de m’emprunter mes chaussures à talons (quand j’avais 16 ans, ma sœur cadette en avait 9, celle d’après 7 et la petite dernière 4 ans) et ça m’horripilait !!! Mais, même si on n’arrête pas de râler (comme moi !), on les aime quand même, ces petits monstres !

Bref, je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte, mais cet album aux traits simples et très colorés est surtout… très drôle !

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Les avis de Blandine (Vivrelivre) -elle a fait plein de photos- et de Bidib (Ma petite médiathèque) ainsi que celui de Mes échappées livresques chez qui j’ai gagné cet album et que je remercie pour cette découverte.

Le site d’Isabelle Wlodarczyk

Éditions Frimousse

Un album qui participe au challenge Album et au challenge Halloween !

challenge albums 2017  

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180 °C, revue culinaire, mais pas que !

180

180 °C

Des recettes et des hommes

Reportages / Réflexion / Humeur / Recette

Rédacteur en Chef : Philippe Toinard

Édité par Thermostat 6 (Non, non, c’est pas une blague !!)

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N°8 : Automne-Hiver / Le 1er numéro est sorti en 2013 (Printemps-été)

Au sommaire :

  • Un portrait de Jacques Decoret, restaurateur ** dans l’Allier
  • C’est bon maintenant – 30 pages de recettes à base de fruits et légumes de saison
  • Au four et au moulin présente l’histoire d’un homme Jean-Charles Leblanc qui produit de l’huile “à l’ancienne”
  • 10 pages des recettes préférés des collaborateurs de la revue
  • Fiche “technique” (comment bien réussir les œufs pochés) + recettes
  • Les archives de la cuisine (savez-vous ce qu’est un livre “truffé” ? Moi je ne savais pas !!)
  • Bon, beau, bio, 20 pages de recettes maisons et “naturelles”
  • Un homme dans le Morvan : Jean-Claude Martin, agriculteur par François d’Epenoux
  • Plus simple, tu meurs : des recettes bien de chez nous !
  • Le navet du Pardailhan, l’or noir du haut-languedoc + recettes
  • Goncourt culinaire : Mathias Enard nous conte l’histoire de la morue
  • Les desserts du Blue Valentine : Recettes de Terumitsu Saito, Chef japonais
  • Raisin et sentiments : découverte d’un vin savoyard pas comme les autres, le domaine Belluard
  • Fight autour des recettes mythiques : la tarte tatin, la fondue savoyarde, les tripes à la mode de Caen et le cassoulet

* * * * * * *

Cherchant sur internet de nouvelles idées de revues pour renouveler un peu celles de la bibliothèque, je suis tombée, un peu par hasard, sur cette magnifique revue. Avec sérieux, mais sur un ton plein d’humour, on nous fait voyager dans les différents “pays” de la gastronomie. Les reportages sont écrits avec passion, ça se sent, et les photos accompagnent superbement le texte.

Une revue qui parle de cuisine, mais surtout de plaisir culinaire, d’envie de manger -et de boire- mieux, plus sainement. On y parle donc du bio, mais pas seulement. J’avoue que je lis peu de revues (les livres me prennent tout mon temps) même si j’ai, un temps, été abonnée à Géo, Animan (des photos magnifiques !) ou encore National Geographic, mais j’ai vraiment apprécié celle-ci.

180 °C, que ce soit pour la qualité de ses textes, de ses photos ou pour son format (presque un A4 et plus de 190 pages) est une revue que l’on va traiter comme un livre, avec soin, que l’on va relire, qu’on aura envie de conserver, mais aussi de prêter et faire connaître.

Alors certes, pour une revue 20 euros ça peut paraître beaucoup. Mais que ce soit pour les recettes plus qu’appétissantes, les conseils techniques (je vais peut-être enfin réussir à faire des œufs pochés !!!), les voyages dans les régions françaises ou les rencontres avec des passionnés, croyez-moi, vous en aurez pour votre argent !

Vous l’aurez compris, cette revue m’a beaucoup plu ! En plus il y a de l’humour à chaque page ou presque, et ça, ça n’a pas de prix !

Un dernier détail, mais il a son importance : il n’y a pas une page de publicité (ah si, une, tout à la fin, mais ça ne compte pas vraiment !) ;)

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Le site internet de la revue 180°C

Le blog de Cécile Delarue (une des journalistes de cette revue) en anglais

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Darryl Ouvremonde – roman illustré

DarrylDARRYL OUVREMONDE

Oliver Peru

Rémi Guérin / Nicolas Mitric (ill.)

Michel Lafon (26/10/2017)

** ** **

Darryl, 14 ans, a une double vie.

La journée, c’est un collégien ordinaire de Montréal, où il vit avec son frère aîné Sam depuis le décès accidentel de leurs parents des années auparavant.

La nuit, il devient l’apprenti journalyste de Maître Tortup qui travaille pour le quotidien “Le veilleur” dans l’Ouvremonde… Un monde parallèle auquel Darryl accède grâce à de mystérieux glyphes.

Sam, à sa majorité, a tout fait pour obtenir la garde de son jeune frère. Du coup, Darryl se sent parfois un peu coupable de lui cacher ses activités nocturnes, car, toutes les nuits, il se rend dans l’Ouvremonde pour enquêter avec Maître Tortup.

** ** **

Darryl

Un roman qui fait presque 570 pages, mais qui se dévore en un rien de temps (Bon ok, j’ai quand même mis 2 jours…). Un tome unique, hélas ! parce qu’on resterait bien encore un peu avec Darryl et ses amis dans cet Ouvremonde magique.

On voudrait bien fouler les pavés de Kaelatt sous la pluie. Découvrir cette ville :  “Perspective unique d’un mariage entre architectures médiévale et industrielle, Kaelatt s’offrait au regard comme le tableau le plus grandiose d’un peintre fou. D’éclatantes teintes d’oriflammes battues par le vent dansaient ça et là, des blasons couronnaient la plupart des portes et des fenêtres, des cheminées surplombaient les donjons, des passerelles d’acier et de bois semblaient bondir d’un édifice à l’autre, des voies ferrées jaillissaient de gares aux allures de palais. (…) Kaellatt était un rêve sans égal.

Et ses habitants : J’ai adoré les “poulpiquets” surtout Languetordue bien sûr (voir illustration ci-contre !), les vifbyrds et tous les autres personnages de ce roman (à part un avec lequel j’ai eu un peu de mal, Arlyssar, mais vous comprendrez vite pourquoi).

Ouvremonde est à la fois un monde médiéval et un monde magique, un monde parfois dangereux, mais merveilleux ! Les descriptions donnent envie d’y aller, le langage de certains est très amusant, on rit, on pleure…

Le style est fluide, il y a de multiples rebondissements -certains dont on se serait bien passé d’ailleurs… :( – et beaucoup de personnages (mais on n’est jamais perdu, ils arrivent progressivement) dont certains sont très drôles (mais d’autres fichent bien la trouille quand même !).

Cette version illustrée éditée par Michel Lafon est déjà très belle, alors j’imagine sans mal que le projet Ulule de base devait être magnifique !! Voir lien ci-dessous.

Un roman avec lequel j’ai passé un très bon moment ! ♥ ♥ ♥

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Du même auteur, Sophie avait beaucoup aimé “Martyrs

Le site du studio Termites, créateur du projet

Le blog d’Olivier Peru

A la base, c’est un superbe projet Ulule, voir ici

Un magnifique projet repris par les éditions Michel Lafon pour la présente édition

Une interview des 3 auteurs/illustrateurs sur Elbakin

challenge rentrée littéraire 2017

Ma 3ème participation au Challenge 1% Rentrée Littéraire

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L’apache et la cocotte – T2 : Cléo

CocotteL’apache et la cocotte

T.2 : Cléo

Stéphane Betbeder & Hervé Duphot

Glénat (2017)

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Une histoire en 2 tomes.

Mon avis sur le tome 1 est ici.

* * *

Si vous n’avez pas lu le tome 1, évitez de lire ce qui va suivre…

Le premier tome était, comme son nom l’indique, plus axé sur la vie du jeune homme, Ange. A la fin de ce premier tome, Cléo et Ange sortent ensemble, malgré les mises en garde de la Comtessa, une courtisane très populaire qui a pris Cléo sous son aile et qui est jalouse. Elle arrive d’ailleurs à les séparer, en emmenant Cléo avec elle à Vienne…

Au début du tome 2 :

nous retrouvons Cléo et la Comtessa à Prague, dans les cuisines du Grand-Duc. La Comtessa est d’une humeur exécrable, le Grand-Duc lui ayant expressément demandé de ne pas sortir… Puis on retrouve Cléo à Paris, à la recherche de son grand amour, Ange…

* * *

Ici aussi, il y a plusieurs parties, séparées par 3 « interludes » (chansons d’époques mises en images). Les dessins (et les couleurs !) sont toujours aussi beaux, en tous cas, je les aime beaucoup ! Ce deuxième m’a également énormément plu, même si j’avoue que cette fin... Arrgghh ! Je ne peux rien en dire sans la dévoiler et ce serait dommage !

Deux bien jolies bd, on retrouve bien le Paris de la “Belle époque” avec ses apaches, ses cocottes, ses roussins et ses bourgeois, cette ambiance si particulière de la belle époque (et son argot qui m’a toujours bien plu !)

* * *

Je n’ai pas trouvé d’enregistrement de la chanson du premier interlude.

La seconde est hyper connue : Fascination (je t’ai rencontré, simplement / Et tu n’as rien fait pour chercher à me plaire / Je t’aime pourtant d’un amour ardent…)

Chanson du troisième interlude : “Ne rendez pas les hommes fous” ou “la chanson du passant” : paroles ici

Le site de l’illustrateur

Lire les premières pages

La bd de la semaine

Cette semaine, c’est chez Stéphanie

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