Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Kasane, la voleuse de visage

KasaneManga Seinen

Kasane, la voleuse de visage

Daruma Matsuura

éditions Ki-oon (2016)

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Une jeune fille, Kasane, orpheline, constamment repoussée par les autres à cause de sa laideur et qui en souffre bien sûr énormément, se souvient des paroles de sa mère : “Si un jour ta vie devient trop insupportable, maquille tes lèvres avec ce rouge à lèvres, approche l’objet de ta convoitise et embrasse-le”.

 Désespérée, Kasane le fait et se retrouve avec le visage d’une autre, dans la peau d’une fille belle, sûre d’elle-même et débarrassée de ses doutes…

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Autant le dire tout de suite, je ne suis vraiment pas fan de manga. D’abord je n’aime vraiment pas ce style de dessin, et en plus, depuis plus de 40 ans que je lis de gauche à droite, il faut vraiment que je me fasse violence pour lire dans l’autre sens !! (et je me plante régulièrement bien sûr en tournant les pages…)

Bref, si je me suis “forcée” au départ à lire ce manga, c’est que j’avais lu de très bonnes critiques, mais que personne ne semblait d’accord pour dire à partir de quel âge le lire, et que, travaillant en bibli, en charge du secteur jeunesse, je ne voulais pas faire n’importe quoi ! Il fait en effet parti de la collection “Seinen” dont j’ai lu la définition suivante sur le site Manga SanctuaryLes Seinen (“jeune homme” en japonais) sont des mangas destinés à un public d’adultes et jeunes adultes de sexe masculin de par les sujets abordés et l’approche qui en est faite.

Kasane

 Après lecture du tome 1, je ne vois pas très bien pourquoi il est classé dans ce genre là, il va donc falloir que j’attende de lire le tome 2 ! En effet, pour le moment, c’est en bd ado (à partir de 12/13 ans) que je le mettrais… (si vous l’avez lu, votre avis m’intéresse !! N’hésitez pas à mettre un commentaire)

Mais je dois dire que cette lecture a été une bonne surprise : Malgré le fait que je n’apprécie pas outre mesure les illustrations, l’histoire est intéressante, prenante et on ne s’ennuie absolument pas. Je dirais même plus, on en redemande !

Une histoire qui revisite le mythe de Faust ou le portrait de Dorian Gray mais avec un bâton de rouge à lèvres en lieu et place du Diable…

En conclusion, après avoir dit et répété que je n’aimais pas les mangas, j’avoue que je lirai volontiers la suite de celui-ci ! (Il paraît qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…) ;)

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Série en cours, le tome 1 est sorti en janvier, le tome 2 en mars et le tome 3 arrive fin mai 2016 (sur 14 tomes au total).

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Stephie

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

L’épouvantail qui voulait voyager

épouvantail♥ L’épouvantail

qui voulait voyager ♥

Hubert Ben Kemoun & Hervé Le Goff

Les albums du Père Castor

Éditions Flammarion (2006)

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Un vieil épouvantail se sent seul et inutile. Il est là depuis si longtemps qu’il ne fait même plus peur aux oiseaux qui viennent, nombreux, se percher sur ses bras…

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Ce qui m’a tout d’abord attiré vers cet album, c’est sa couverture aux couleurs si douces. Il y a, de plus, des effets de relief, on dirait que c’est imprimé sur du calque, c’est très beau (on dirait de la peinture, je ne sais pas quelle est la technique utilisée). Et ça continue à l’intérieur, les couleurs employées, les tons pastels apportent beaucoup de douceur aux illustrations. Une douceur qui va bien avec l’histoire, toute en rimes. Un album très doux et plein de poésie, qui parle de solitude et d’amitié.

Voici le début de l’histoire :

“Là-bas, derrière les collines où l’aubépine fleurit,

Non loin de cet endroit où la rivière dévie,

au beau milieu d’un champ qu’on ne cultive plus,

se dresse une étrange silhouette oubliée et perdue.”

Le texte est très beau, plein de mots que les petits ne comprendront peut-être par à la première lecture (aubépine ? c’est quoi ça ?), mais ils seront sensibles, c’est sûr, à la “musicalité”* (ça existe ?) du texte et à sa poésie.

* Oui, vérification faite, ça existe ! Le Larousse donne cette définition : “Qualité de ce qui est harmonieux : Musicalité d’une poésie”. C’est joli, non ?

Du même auteur, nous vous avons présenté :

De l’illustrateur, je vous présenterai prochainement un petit album…

Un album qui participe au Challenge “Je lis aussi des albums 2016” et qui me permet de terminer ma 1ère ligne du “Petit Bac 2016” !

 

Georges, le magazine

Georges

Georges est un magazine pour la jeunesse

  proposé par les éditions Grains de Sel

(à partir de 8 ans)

Celui que je vous présente ici est un numéro spécial “Montre” et il est sorti en février 2016.

♥♥♥

J’ai eu la chance, très récemment, de le gagner dans un concours.

MagazineGeorges

Voilà plusieurs fois que j’entends parler de ce magazine (en bien !) mais je n’avais jamais eu l’occasion d’en lire un. C’est chose faite avec celui-ci.

Georges est un magazine très complet composé d’histoires, de bandes dessinées, de jeux ou encore de bricolage.

La première chose qui m’a plu, c’est la pagination ! Oui ça peut paraître un peu bizarre ou ridicule comme remarque, mais c’est vrai. Ce numéro spécial Montre est paginé sous la forme d’heure ! Au lieu de page 8, il est indiqué “10h35” par exemple. Et toutes les pages ne sont pas numérotées, c’est seulement quand on passe à une autre histoire, un autre jeu… Bref, j’ai trouvé ça rigolo et pas commun.

Les histoires sont originales, prennent différentes formes (vraies ou fausses interviews, bd, documentaire…) et sont bien écrites (l’interview du personnage de l’histoire, c’est sympa !)

J’ai beaucoup aimé les illustrations également : la première histoire “Le petit homme qui vendait le temps” est écrite par Vincent Jadot et illustrée par Sébastien Mourrain (C’est lui qui a superbement illustré “Mr Gerschwin“).

La mise en page est claire, le graphisme et les couleurs très sympa et j’ai bien aimé aussi le côté fantaisiste des titres avec le mélange de police de caractère. De plus, le papier est épais, de bonne qualité et la couverture est solide (contrairement à certains magazines qui se déchirent très, trop facilement).

Mon seul bémol : le jeu n°4 “2 mn d’arrêt” à la page 10h35, avec son histoire d’horaires de train m’a fait penser à un problème de maths… (un jeu un peu trop “scolaire” à mon goût, mais les enfants aimeront sans doute !)

En bref, un magazine original, beau et intelligent qui apprendra plein de choses à vos enfants : dans celui-ci, en plus des histoires, des bd ou des jeux, on peut fabriquer un réveil, apprendre comment fonctionne un cadran solaire ou encore faire un gâteau minute.

Pour un prix tout à fait raisonnable, 9,90 €, vous avez 60 pages d’histoire, de jeux, bref, de plaisir !

♥♥♥

Le site de Georges

U – Solotareff

U de SolotareffU

Grégoire Solotareff

L’école des Loisirs (2006)

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Je vais me faire lyncher par les puristes, mais ça ne fait rien, je le dis quand même : je n’aime pas beaucoup les dessins (surtout les personnages en fait, j’aime bien ses décors !) de Grégoire Solotareff ! Par contre, j’aime beaucoup les couleurs qu’il emploie et je trouve ses histoires très belles ! Une de mes préférées : “Le diable des rochers” je ne sais pas combien de fois je l’ai racontée aux enfants celle-ci…

Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre licorne, U.

Mona, une jeune princesse dont les parents ont disparu, vit seule avec deux affreux. Un jour qu’elle est particulièrement triste, une jeune licorne, U, apparaît. Celle-ci lui propose de rester avec elle pour être son amie…

U la licorne

Une très jolie histoire qui parle d’amitié, d’amour et de la perte de certaines choses lorsque l’on grandit.

*****

Cet album est tiré d’un film d’animation réalisé par Grégoire Solotareff, Serge Elissalde et Sanseverino pour la partie musicale . Voir la présentation ici.

Et pour aller plus loin, un dossier de l’inspection académique de l’Yonne.

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Challenge Petit Bac 2016 chez Enna, 1ère ligne, catégorie LETTRE ISOLÉE