L’omelette au sucre

L’omelette au sucre

de Jean Philippe Arrou Vignod

Résumé
A Cherbourg à la fin des années 60, une famille peu commune… Une mère au foyer et un père médecin, jusque là tout va bien… mais là où les choses se gâtent c’est quand on découvre les enfants… une vraie colonie! 5 garçons, qu’on a nommé selon le prénom du grand père Jean… ce qui donne pour ne pas les confondre : Jean A, Jean B, Jean C, Jean D et Jean E, le tout par ordre d’âge!
C’est Jean B, un des grands, qui nous raconte cette vie de famille où les vacances sont un vrai déménagement! Alors quand en plus la maman est enceinte, et que c’est le papa qui fait à manger, on se demande comment il va s’en sortir…. et bien ça donne… une omelette au sucre!

Fiche de l’auteur (Gallimard) (j’ai découvert cela après avoir lu le livre, et c’est tellement autobiographique…)
Né en 1958 à Bordeaux, Jean-Philippe Arrou-Vignod vit une partie de son enfance à Cherbourg avec ses cinq frères, les fameux six «Jean-quelque-chose» de L’omelette au sucre, dont il est le deuxième, avec la même bouille ronde, les mêmesoreilles décollées… Tandis que la mère s’occupe de ses garçons «en rang d’oignons», le père est médecin. Ses études à l’École Normale Supérieure conduisent Jean-Philippe à l’agrégation de lettres.. Sa première rentrée scolaire, en 1984, correspond aussi à sa première rentrée littéraire puisque paraît son premier roman pour adultes, Le Rideau sur la nuit, aux éditions Gallimard, récompensé par le prix du Premier Roman. Cinq ans plus tard sort son premier roman pour la jeunesse : Le professeur a disparu, en Folio Junior.

Tout en étant enseignant dans un collège et écrivain, Jean-Philippe Arrou-Vignod est aussi directeur de collection (Horspiste, pour les 9-12 ans). À ces fonctions éditoriales et professorales se greffe aussi celle de scénariste pour la télévision. En dehors de ses activités littéraires, la passion de Jean-Philippe reste le voyage, trois à quatre par an parfois, avoue-t-il…

Un autre titre suit ce premier épisode :
Le camembert volant.
(article à venir)

J’ai été charmée par ces Jean dans tous les sens et leur aventures mignonettes… mais tout de même tout cela est vraiment d’un autre temps, que les jeunes actuels risquent d’avoir du mal à appréhender : Internet n’existe pas, le portable non plus, et la télé en est à ses débuts (Rintintin et la piste aux étoiles…). Il y a tellement d’humour que certains jeunes apprécieraient j’en suis sûre… mais je ne le recommanderai peut être pas aux élèves qui n’aiment pas lire…

Vous l’avez lu? Donnez moi votre avis en commentaire et / ou le lien vers votre article, et je l’ajouterai volontiers!
L’avis de Faelys sur le camembert volant

Pour les profs je joins les fiches gallimard ;)

Et en prime la recette de cette omelette au sucre :

Préparation : 5 à 10 mn
Cuisson : 5 mn
Ingrédients (pour 4 personnes) :
– 4 oeufs
– 50 g de sucre
 vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de fleur d’oranger, ou de la vanille, ou bien des fruits…

Préparation :
Séparer les blancs des jaunes et montez les blancs en neige.
Une fois que les blancs sont montés, ajouter le sucre et les jaunes en mélangeant doucement.
Faite cuire 5 mn des 2 côtés comme un omelette normale.

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T’es une sorcière maman?

Roman jeunesse dès 8 ans

T’es une sorcière maman?

de Gudule,

Livre de poche jeunesse pour la nouvelle édition

“Jérôme, onze ans, s’inquiète.
À la suite d’une dispute entre ses parents, son père a disparu. Quant à sa mère, rien ne semble l’inquiéter. D’ailleurs, elle a une nouvelle manie: elle ne cesse d’acheter des meubles. Mais quand
le nouveau mobilier se met à vibrer, Jérôme a vraiment la frousse : et si sa mère était une sorcière?.”

Une histoire courte, drole et plaisante, pas du tout terrifiante, qui ravie les plus jeunes de mes collégiens. Idéal pour lire à haute voix, ils ont hâtes de connaitre la fin.. et j’ai déjà une liste d’attente pour l’emprunter… Je crois que cela est du à sa couverture très attirante.. et à sa taille, un peu moins de 100 pages…

L’histoire m’a plu comme la plupart des romans de Gudule, elle est humoristique est à une chute très sympa, mais elle reste vraiment très “facile”… disons qu’il ne faut pas trop chercher, et prendre cela comme ça vient!

Dernier article pour cette semaine d’absence, je n’ai pas le temps de vous parler de Keroro, Aimé Césaire, Arthur Ténor, Molla, … à bientôt…

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Le violoncelle poilu d’Hervé Mestron

Recueil de nouvelles jeunesses historiques autour de la première guerre mondiale

Le violoncelle poilu

d’hervé Mestron

Collection tempo chez Syros

Trois nouvelles bouleversantes sur la première guerre mondiale… Ou comment en dire juste assez pour faire ressentir toute l’horreur de la guerre, sans choquer…

Un violoncelle comme narrateur pour une première nouvelle tout en douceur… et en horreur. Ce n’est pas un homme qui parle et pourtant déjà on est pris par une ambiance terrifiante, humide et
sale… Une histoire d’amour entre un homme et son violoncelle, une histoire heureuse, une histoire trise…

Ensuite nous avons ce jeune garçon, au chevet de son grand père mourant, avide des histoires sur cette sale guerre, qui a laissé un lourd secret dans sa famille… Peu à peu il écrit les souvenirs de ce grand père qui perd un peu la tête…

Et puis c’est encore un objet qui prend la parole, un fusil à baïonette, exposé dans un musée, qui voit les gens défiler… et qui redoute de devoir servir de nouveau…

Comment en dire assez pour vous conseiller ce livre, sans en dire trop… c’est souvent difficile, mais avec ces nouvelles très percutantes cela me semble vraiment impossible… Il n’a que 90 pages, alors le mieux c’est de le lire. A partir de 10 ans, ce livre pourra sembler simpliste pour les plus âgés j’en ai peur, alors que c’est ce qui fait sa force selon moi!

Commentaire de l’auteur :

Pourquoi ce livre ?

Ce qui a déclenché l’écriture de ce livre, c’est d’abord la rencontre avec l’historial de la grande guerre à Peronne, où j’ai pu voir et même toucher des instruments fabriqués dans les tranchées. Et là, j’ai été très ému, à un point que je n’aurais jamais pu imaginer. L’horreur de la bataille a laissé place à un grand moment de poésie. Le sujet est arrivé sur un plateau et je me suis fait tout petit devant l’immensité de la tache: écrire sur la guerre. Mais je m’y suis collé, avec passion et humilité.
L’historial est un musée qui, paradoxalement, dégage une vraie plénitude. Il est extrêment bien pensé, organisé, il travaille sur les mentalités et non sur le voyeurisme. Il ne donne pas à voir la violence de la guerre, il invite à se la raconter, contrairement à son homologue de la ville d’Albert, à une trentaine de kilomètres, véritable parcours du combattant qui ne nous épargne rien.
Un an et demi après, j’en garde un souvenir extrêmement présent. Et je suis content d’avoir été capable d’écrire ce livre.

Hervé Mestron

 Une autre critique chez Des livres et des champs

Le site de l’auteur

De cet auteur prolifique (il a écrit plus de 50 livres !) nous vous avons déjà présenté :

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Missing de Meg Cabot

Roman pour adolescents

Missing

tome 1 : coup de foudre

de Meg Cabot

Le livre de Poche jeunesse

Jessica, lycéenne américaine, mène une vie assez normale bien qu’un peu agitée. Pas très grande, mais entrainée depuis son plus jeune âge à se battre, elle n’hésite pas a boxer les garçons de son lycée qui ose s’en prendre à sa famille ou sa meilleure amie. Ces bagarres régulières lui valent de connaitre par coeur le bureau du CPE, et de passer tous ses après midi en colle, au milieu d’une bande de délingants, motards, mais très gentils… surtout un… Bref vu le titre Coup de Foudre, on pourrait s’attendre à un roman d’amour, surtout quand on connait Meg Cabot et son “Journal d’une Princesse“… Et bien non le coup de foudre n’est pas fictif! Une après midi  orageuse, en rentrant chez elle, Jessica se réfugie sous les gradins du stade… mais reste appuyé au poteau… et prend la foudre!

Elle pourrait mourrir, l’histoire serait fini et voila… Sauf que tout ça ce n’est que le premier chapitre de la déclaration de Jessica. Déclaration à qui? Pourquoi? tout cela on ne le saura que dans le dernier chapitre. Ce que je peux quand même vous dire sans dévoiler toute l’histoire, c’est que Jessica suite à ce coup de foudre va développer un pouvoir étrange : elle peut retrouver les personnes disparues… Ce pouvoir la conduira dans les locaux du FBI, mais aussi pour de folle poursuites en moto… Difficile de mener une vie normale, entre les harcélements de la presse, et ceux du FBI…

Le récit est bien fourni, avec quelques rebondissements agréables. Ce que j’ai aimé : une histoire facile à lire, assez drole, avec des références sympatiques (culturelles). Ce qui m’a géné : déjà que l’histoire en elle même est assez tirée par les cheveux, l’auteur en rajoute parfois un peu trop (un groupe de motard lycéen, bon pourquoi pas… mais qu’ils fassent exploser un hélicoptère du FBI, et qu’ils s’en tirent sans rien, alors là..)

La fin annonce sans nul doute un deuxième tome… et pour cause, ils en existent déjà plusieurs autres tomes : Nom de Code : Cassandre, et La Maison du Crime étant les suivants.

L’avis des autres… :
Mon homme n’a pas dépassé le premier chapitre, l’histoire lui semblait surfaite, trop facile, et trop adolescente (ce qui est le cas…) il faut quand même avouer qu’il n’aime pas la littérature ado ;)
Mes élèves : peu l’on lu pour l’instant, ils aiment bien, mais ne réclament pas trop la suite…
Sur le net : Critiquesdelivres.com, Chrestomaci, Tiphanya