“Ma chérie,
pour la toute première fois depuis un an et demi, je suis heureuse que tu ne sois pas là. Ce n’est pas exactement ce que je veux dire.
Mais.
Je sais que tu ne liras jamais ces lettres. Si un jour nous te retrouvons saine et sauve (jamais je n’abandonnerai Madi, jamais. Qu’ils amènent ta dépouille sur le pas de ma porte pour me faire abandonner ! Qu’ils l’amènent !), je les brûlerai dans la cheminée parce que tu seras dans mes bras et que les mots, tous ces mots, n’auront plus aucun sens.”
Lettre de la maman de Twist, dans le livre éponyme de Delphine Bertholon, chroniqué ici.
