Une libre réécriture des aventures d’Huckleberry Finn de Mark Twain
James ♥
Percival Everett
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut
Éditions de l’Olivier (2025 / vo 2024)
*****
National Book award : Fiction / American book award 2024
Prix Kirkus 2024 / Prix Pulitzer 2025
*****
Éditeur : Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn, en un héros inoubliable.
James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d’aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l’histoire déchirante d’un homme qui tente de choisir son destin.
*****
On ne va pas se mentir, ce n’est pas le livre le plus drôle du monde… Vu le sujet (esclavage, Mississippi, dans les années 1860…) on s’en serait douté. Mais il y a tout de même, à plusieurs reprises, des pointes d’humour. Tout au long de cette histoire, on est avec James. On le suit, on le plaint, on a peur pour lui.
Dès le départ, on sait que “Jim le nègre” qui passe presque pour un idiot aux yeux de tous, est en fait un homme qui sait lire, écrire et qui est à la fois intelligent et cultivé. Mais cela, il doit impérativement le cacher…
C’est un roman qui fait à peine 300 pages. Je l’ai lu très vite, à la fois parce qu’il se passe beaucoup de choses et parce que je voulais connaître la suite ! Certains passages sont franchement stressants. C’est un livre d’aventure mais également un livre qui pousse à la réflexion.
Je vous le recommande chaudement, c’était une très bonne lecture !
*****
Dans ce roman vous entendrez parler du “cakewalk“, il s’agit d’une danse inventée par les esclaves pour se moquer de leurs maîtres.
Un roman qui aurait toute sa place dans le African American History Month Challenge chez Enna (mais c’est en février !)
Il fait partie de mes lectures pour la Rentrée Littéraire 2025


