La théorie de l’élastique – Roman

théorieA partir de 10/11 ans

La théorie de l’élastique

Anne-Françoise De Bruyne

Coll. Rester vivant

le muscadier (2017)

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Clara est une fillette de 11 ans. Elle vit à Bruxelles avec sa mère et son chat. La mère de Clara a une théorie. La théorie de l’élastique. Elle pense qu’il y a des élastiques invisibles entre les gens, qui les relie. On ne le vois pas, mais on le sent. Il vibre. Il est très très long quand les gens sont très très loin. Elle dit aussi que pour être heureux, c’est important de bien soigner nos élastiques. Clara passe aussi beaucoup de temps avec son grand-père. Elle lui raconte tout ou presque.

Un jour, un nouvel élève arrive dans la classe de Clara. Il est plus vieux qu’eux, il a peut-être 14 ou 15 ans. C’est un migrant et il a parcouru plus de 7000 kms pour arriver en Belgique. Il va raconter son histoire à la classe et pour Clara, ça va tout changer.

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C’est le premier roman (et le seul ?) de cette autrice. Mais j’espère qu’elle en fera d’autres, j’ai beaucoup aimé son écriture à hauteur d’enfant. On est vraiment avec cette petite fille (11 ans) Clara.

C’est un roman qui parle des migrants, de leur parcours, leurs attentes, la façon dont ils sont perçus. Et c’est aussi la quête d’une enfant pour retrouver son père, qu’elle n’a jamais connu.

Une très belle histoire, dont le titre et la couverture ne me tentaient pas plus que ça et qui fait que ce roman a traîné pendant presque 4 ans dans ma pal !

A lire !

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Lire les premières pages (site de l’éditeur)

D’autres romans jeunesse sur le thème de l’immigration : La peau noire des angesKhadim, le petit Lord (9/10 ans)- Rage (12/13 ans) – La saveur des bananes fritesMoi Gulwali, réfugié à 12 ans

Le caméléon et les fourmis blanchesRefugesUn ami en danger

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Ce livre participe à l’Objectif Pal chez Antigone

(Reçu en 2017... Oui, j’ai honte !)

Macaroni ! Bande dessinée ado/adulte

Macaroni

MACARONI !

Thomas Campi & Vincent Zabus

Dupuis (2016)

Ω Ω Ω 

Macaroni, c’est l’histoire d’une rencontre. La rencontre d’un grand-père et de son petit fils.

Roméo, un jeune garçon de 10/11 ans, n’est pas très content. Sans trop d’explications, son père le dépose chez son grand-père, un “vieux chiant” qui n’a même pas la TV… Un grand-père d’origine italienne, que Roméo connait à peine, et qui ponctue ses phrases d’expressions que l’enfant ne comprend pas (Maledetti /Porca miseria…)

Pourtant, petit à petit, l’enfant et le vieil homme vont apprendre à se connaître, à s’apprécier.

Ω Ω Ω 

Macaroni

J’ai beaucoup aimé l’histoire. Ma grand-mère paternelle est italienne et elle aussi ponctue ses phrases de mots en italien comme le grand-père (surtout si elle s’énerve ! Porca Miseria !!) Et j’ai trouvé très originale la façon dont les souvenirs ou les rêves du grand-père s’invitent dans les cases, ombres qui passent (comme la femme sur la couverture) ou parfois s’installent… J’ai bien aimé les couleurs aussi, plutôt soutenues. Par contre, je n’aime pas du tout les visages des personnages…

Une belle histoire, émouvante, qui nous explique pourquoi le grand-père a quitté son Italie natale, nous parle de ses souvenirs, de ses regrets aussi.

Ω Ω Ω 

Le blog de l’illustrateur Thomas Campi

Thomas Campi aussi

Encore une belle découverte que je dois à “la bd de la semaine”, encore et toujours ! Par ici l’avis de Yaneck

La bd de la semaineCette semaine c’est chez Noukette !

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Premier chagrin d’Eva Kavian

Premier Chagrin

d’Eva Kavian

roman pour adolescent

Mijade, 2011
9782874230752, 6€
188 pages

Sophie s’apprête à faire son premier baby-sitting.
Quelle surprise lorsqu’elle découvre que c’est une grand-mère et non une jeune maman qui a posé l’annonce. A partir de ce moment, rien ne se passe comme prévu, et la vie de Sophie va en être bouleversée.

En premier lieu il faut savoir que ce roman est belge. Je n’ai rien contre les belges mais cela induit ici quelques difficultés de compréhension, à prendre en compte dans le cadre d’un roman jeunesse. Je n’ai pas tout relevé à mesure mais j’ai tiqué quelques fois : “septante” bien sûr, mais aussi quelques expressions ou tournures de phrases, ains que des détails sur le fonctionnement du système scolaire – il m’a fallu longtemps pour comprendre que la mère de l’héroïne est professeur. Une longue introduction excusez moi, mais ce ne sont que des détails, d’autant plus qu’une collègue l’a lu et n’a pas relevé ça du tout… et l’intérêt du livre n’est pas là.

Si j’ai eu un peu de mal avec l’écriture mais je me suis par contre tout de suite attachée à Sophie, l’héroïne. Bon j’avoue c’est facile quand on porte le même prénom, mais il n’y a pas que cela. C’est une jeune fille vive, intéressante, qui se beaucoup de questions sur la vie, la famille et la mort.

En effet en répondant à une petite annonce pour du baby sitting Sophie se retrouve à aller deux fois par semaine chez une grand-mère un peu particulière, Mouche, qui la fait venir officiellement pour s’occuper de ses petits enfants… sauf qu’ils ne sont jamais là…

Sophie va peu à peu nous faire part de ses réflexions, à la maison, à l’école mais aussi chez Mouche. Une expérience qui va la faire grandir, évoluer, et comprendre beaucoup de choses. Sur l’amitié, l’amour, ses parents, les secrets de famille…

Même si certaines situations sont un peu grosses tant elles sont toutes accumulées dans le livre, ce livre aborde des thèmes difficile de façon vraiment percutante sans pour autant nous faire trop pleurer! Un récit touchant qui éclaire sur la vie et donne encore plus envie de profiter de sa famille…

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