Joséphine Baker

Joséphine  Joséphine Baker ♥ ♥ ♥

 José-Louis Bocquet & Catel

Casterman (2016)

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J’adore cette couverture !!

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Ce roman graphique raconte, comme son nom l’indique, la vie trépidante de Joséphine Baker. Un pavé de presque 600 pages, ça peut faire peur, mais ça se lit pourtant d’une traite ou presque ! (Oui, il faut bien aller bosser de temps en temps…)

La partie “bande dessinée” fait 460 pages. Elle est suivie d’une chronologie d’une vingtaine de pages (les grands moments, année après année, de la vie de Joséphine). Le tout assez détaillé et accompagné de belles illustrations.

Chronologie elle-même suivie de notices bibliographiques présentant chaque personnage -principal ou secondaire- ayant croisé la vie de Joséphine. On y trouve ainsi le musicien de jazz Sidney Bechet, la chanteuse Mistinguett, le romancier Georges Simenon qui sera un temps son amant, Colette qui aurait présenté Georges à Joséphine, l’architecte suisse Le Corbusier, l’acteur Jean Gabin avec qui elle jouera dans “Zouzou” (1934), le Général de Gaulle, Grace Kelly, Martin Luther King, Brigitte Bardot, Fidel Castro ou encore Jean-Claude Brialy ! Et tant d’autres, je n’ai pas cité tout le monde.

Un joli texte d’un de ses fils, Jean-Claude Bouillon-Baker (où il parle de la tribu Arc-en-ciel) puis deux pages de bibliographie et filmographie clôturent cet ouvrage.

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Joséphine* * * * *

Joséphine

Joséphine Baker est une femme que j’admire depuis longtemps. Non seulement parce qu’elle représentait à mes yeux la liberté, une femme qui chantait, dansait, aimait qui elle voulait, voyageait, faisait ce qui lui plaisait, mais également parce qu’elle a réalisé un de mes rêves d’enfant : adopter plein d’enfants différents, la tribu arc-en-ciel. Une femme qui s’est aussi et surtout battue pour l’égalité et la liberté de tous.

Ce roman graphique très plaisant est un bel hommage et un très bon moment de lecture. Les illustrations sont vives et gaies malgré le noir & blanc, on a l’impression de voir les gens danser…

N’hésitez pas, c’est superbe !

 

  • 2017 : Prix Atomium-Cognito de la meilleure BD historique
  • 2016 : Nominations aux prix Landerneau 2016 et FNAC 2017.

 

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Le blog de l’illustratrice Catel où vous pourrez voir d’autres illustrations.

Celui de José-Louis Bocquet (pas mis à jour depuis juin 2015 ?)

Chez l’éditeur, Casterman, vous pourrez feuilleter les premières pages.

Un autre avis par ici : Suspends ton vol

La bd de la semaineCette fois-ci, c’est chez Stephie

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Local – 1 fille – 12 villes – 12 histoires

LocalLocal

Roman graphique/Comics

Brian Wood & Ryan Kelly

Éditions Delcourt (2010)

♦ ♦ ♦ 

Megan voyage à travers les USA, enchaîne les petits boulots, fait des rencontres, et fini toujours pas s’en aller, se sauver. Local nous raconte une “tranche de vie”, Megan se cherche, essaie de donner un sens à sa vie. Elle se sent seule, déconnectée des autres, simple spectatrice et continue chaque fois sa route un peu plus loin dans l’espoir de trouver sa place. On la suit dans ses galères, ses doutes, ses errements, on la voit évoluer au fil du temps.

♦ ♦ ♦ 

Au premier abord légèrement rebutée par les illustrations en noir & blanc, aux traits épais, bien marqués, je me suis très vite attachée à Megan. Même si je n’ai pas apprécié les 12 histoires de la même façon, certaines m’ayant nettement plus plu que d’autres (j’ai particulièrement aimé la première), j’ai, au final, vraiment apprécié ce “comics”. Comics étant ici employé dans le sens “bande dessinée américaine” et pas du tout pour le côté “super-héros” totalement absent ici. Une très jolie découverte !

Local

Par ici vous pourrez lire d’autres avis : celui de Mo’ du Bar à bd et celui d’Enna, du blog Enna lit, Enna vit !

♦ ♦ ♦ 

Brian Wood est à la fois scénariste, illustrateur, graphiste… Mais, par manque de temps, il préfère écrire des histoires et laisser d’autres les dessiner (lire l’interview pour plus de détails). Il est apparemment très connu pour sa série DMZ.

Le site de l’auteur, Brian Wood (en anglais)

Une interview de Brian Wood réalisée par BD-Thèque (2009)

Brian Wood a été nominé 5 fois pour le Prix Eisner (Will Eisner Comic Industry Awards) Un des prix les plus prestigieux pour la bande dessinée américaine.

Sur Comics Sanctuary, une courte biographie + une bibliographie de Ryan Kelly.

Le site de l’illustrateur, Ryan Kelly (en anglais)

Ryan Kelly a été sélectionné pour le Prix Hugo du Meilleur Roman Graphique en 2013 pour “Saucer Country” (Cette année là, c’est la série “Saga” qui a remporté le prix)

La bd de la semaine

Cette semaine, c’est chez Moka, au milieu des livres

 

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Le voleur de sandwich

Le voleur de sandwichsRoman graphique dès 7 ans

Le voleur de sandwich

de Patrick Doyon
& André Marois

La Pastèque, 2014
168 pages
ISBN978-2-923841-26-7, 15€

Dans ce roman graphique canadien, Marin, un jeune garçon de primaire se fait voler son sandwich. Et le lendemain ça recommence ! Les bons sandwichs préparés avec amour par sa mère, ceux avec de la mayonnaise maison… Il ne va pas se laisser faire, et décide de mener l’enquête.

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Dans le Voleur de Sandwich, les illustrations occupent une place de choix, répondant régulièrement au texte, et offrant un roman graphique adapté aux jeunes lecteurs. On y découvre ainsi la boite à lunch et les petits mots du père de Marin, la classe, le cahier Canada (le même que la maîtresse!), le réfectoire, le directeur à la chemise tâchée… Tous les personnages prennent vie dans ce roman dynamique et plein d’humour. Marin nous entraîne dans son enquête et étudier les différents suspects permet de découvrir des personnages haut en couleur et très caricaturaux. Entre le gros, qui passe son temps à s’empiffrer, la pauvre, qui n’a jamais rien à manger, le jaloux, le blagueur, le concierge qui rôde dans les couleurs, le directeur qui ne mange que des restes de pizza froide, et la professeure allergique aux fruits de mer; les suspects ne manquent pas !

Ce n’est pas seul que Marin parviendra à démasquer le coupable, mais avec une aide à la fois logique et surprenante. Et le lecteur est dans le même cas que Marin, on a beau avoir la liste des suspects, impossible de deviner avant la fin de ce récit qui s’en prend ainsi aux sandwich. Une intrigue bien menée, qui ne prend pas les enfants pour des idiots comme souvent dans les petits polars, et joue vraiment avec le graphisme pour rendre l’histoire vivante.

Un roman drôle, beau et avec une bonne intrigue, pour cette tranche d’âge, ça fait plaisir !

 

+ Sur le site de l’éditeur, canadien, La Pastèque.