Une fleur dans la ville – Album

fleurAlbum à partir de 5/6 ans

Une fleur dans la ville

Emma Robert

Juliette Parachini-Deny

Joshua Zimmermann

Éditions Dyozol (2019)

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Une petite fleur rouge, la seule de son espèce, nous raconte son histoire. Cette fleur nous raconte comment elle est née au cœur de la ville, là où poussent les immeubles gris. Et comment elle se sentait minuscule au milieu de ces grands immeubles… Elle était la première touche de couleur au milieu de tout ce gris uniforme. Puis, un jour, quelqu’un l’a remarquée et l’a regardée. Et alors elle a vu quelque chose qu’elle n’avait jamais vu…

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Étrangement, alors que j’adore les couleurs chaudes, c’est le mélange de bleu/blanc et gris de cette couverture qui m’a attiré. Une couverture que je trouve très douce avec juste sa petite touche de rouge, cette petite fleur dans le bec de l’oiseau. J’aime beaucoup les illustrations. On dirait qu’elles sont faites au crayon papier, et les couleurs arrivent tout doucement au fil de l’album.

Difficile en réalité de dire ce qui m’a vraiment touché dans cet album… Mais il m’a tout de suite plu !

Une histoire poétique, qui dit qu’il suffit de peu de choses en réalité pour que tout change. Du moins, c’est ce que j’ai compris !

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Au Salon du livre jeunesse de Montreuil, où j’ai retrouvé Blandine, nous avons rencontré beaucoup de petits éditeurs. Et nous avons eu la chance de pouvoir discuter un moment avec François Lantin, le gérant des éditions Dyozol. Il nous a présenté ses différents livres, nous a parlé de ses coups de cœur, nous a raconté pourquoi sa maison d’édition s’appelait comme ça (d’après le nom du lieu dit où habitait son grand-père si je me souviens bien !!). Il nous a aussi montré un jeu qu’il a fabriqué pour faire une animation autour d’un livre. Un moment très sympathique et un éditeur que je vous invite à découvrir !

Chez le même éditeur, Blandine vous présente aujourd’hui : Par la fenêtre d’Emma Robert, délicatement illustré par Baptistine Mésange.

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Le site des éditions Dyozol

Courte bio d’Emma Robert (sur le site de la Charte des auteurs & illustrateurs)

Le site de Juliette Parachini (autrice et illustratrice)

Et en attendant le printemps, une autre histoire de fleurs que j’ai adoré : Un baobab pour Lady Lily

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Annabel et la bête – Mois des Contes et Légendes 3

annabel

Mois des Contes et Légendes

Dès 6/7 ans

ANNABEL ET LA BÊTE
Dominique Demers
Stéphane Poulin (ill.)

Dominique et Compagnie (2002)

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Lauréat du Prix du public jeunesse du Salon du livre de Trois-Rivières de 2003

Finaliste pour le Prix du gouverneur général en 2003

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Annabel est une jolie jeune fille qui vit seule avec son père. Ils habitent près du Cap Enragé et leur maison est surplombée par le château perché à son sommet. Dans ce château, habite un géant mystérieux surnommé “la bête”. On le dit cruel, sauvage et laid. Annabel est pleine de compassion et elle s’inquiète de savoir “la bête” seule et détestée. Elle décide donc de monter au château pour le rencontrer. Après un premier contact difficile, Annabel et la bête vont se rencontrer régulièrement et apprendre à se connaître l’un l’autre. La suite, vous la connaissez si vous avez déjà lu ou vu ce conte !

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Ce n’est pas la couverture

qui m’a attiré vers ce bel album, mais le nom de l’illustrateur ! De Stéphane Poulin, nous vous avons déjà présenté : Un chant de Noël et Bartleby le scribe. J’aime beaucoup ses illustrations.

Dans l’histoire “classique”, le père de la belle cueille une rose dans le jardin de la bête et sa fille accepte d’aller vivre avec celle-ci pour éviter que son père ne soit tué. Ici, on ne voit pas le père. La belle “Annabel” est une jeune fille pleine d’empathie et de douceur, qui souffre de penser à la solitude de la bête. Le cadre de l’histoire n’est pas juste un château, mais un château dressé sur un Cap, au dessus de la mer… Une belle histoire d’amour dans un cadre superbe.

Une très belle adaptation magnifiquement illustrée !

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Pour lire le début (et voir les magnifiques illustrations)

Biographie de Stéphane Poulin sur un site canadien.

Le site de Dominique Demers

L’histoire de “La belle et la bête” Hachette (1870) Il y a des pages blanches, mais l’histoire est complète.

Un conte dont il existe de nombreuses adaptations cinématographiques, musicales, théâtrales… (Merci Wiki !)

Une présentation de cet album sur Youtube

Une autre version de ce conte présenté par Sophie

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Ceci est ma 3ème participation au Mois des Contes et Légendes chez Bidib.

Mon tour du monde continue avec l’Amérique du Nord (Canada)

Vous retrouverez ici toutes mes prévisions de lectures pour ce mois.

Il participe aussi à Objectif Pal chez Antigone (il traîne dans ma Pal depuis un an et je me demande bien pourquoi !)

Ainsi qu’au Challenge Je (re)lis des classiques !

    Classique

Les petites distances – BD adulte

distances

Une jolie bd, triste et drôle à la fois…

Les petites distances ♥
Camille Benyamina & Véro Cazot

Casterman (2018)

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Max a un problème. Sa petite copine a oublié qu’il existait lorsqu’elle a rencontré un autre homme. Ses collègues de boulot ne se souviennent jamais de son prénom. Max se sent inconsistant, voire inexistant… Et plus ça va, plus il devient “transparent”.

Léonie a aussi un problème. Elle voit des choses. Des choses qui, à priori, n’existent pas (en tous cas, elle seule les voit !) et elle est aussi un peu maniaque.

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J’ai lu, ici et là, qu’il s’agissait d’une comédie romantique. J’avoue ne pas être tout à fait d’accord. Pour une comédie, ce n’est pas franchement drôle, même si pas mal de passages sont plutôt amusants. Et ce n’est pas si léger qu’on pourrait le croire… Sinon, je trouve qu’il y a bien plus de sexe que de romance !

Max a des problèmes pour s’affirmer et il finit par disparaître tellement il manque de “corps” comme lui dit sa psy (qui est la 1ère à l’oublier !). Et que dire de Léonie, qui est visiblement malade (schizophrène ?) puisqu’elle voit des choses qui n’existent pas ? C’est la partie pas drôle.

Ce qui est plus réjouissant, ce sont les discussions entre copines… Je vous passe les détails, vous irez lire ! Quelques pages érotiques font qu’on réservera cette bd aux adultes (ou grands ados !)

Une histoire originale et pleine de sensibilité qui m’a beaucoup plu, entre réalité et fiction, entre maladie et imaginaire. Et j’ai adoré les illustrations ! Cet orange rayonnant qui va si bien à Léonie, ces couleurs et ce trait tout doux, ces dessins parfois sans “cases”, tout m’a plu !

Une bd qui m’a charmée par ses illustrations et sa douceur !


https://www.casterman.com/casterman_img/Produits_planches/9782203099975/9782203099975_5.jpg

Pour feuilleter quelques pages sur le site de l’éditeur

Le site de l’illustratrice Camille Benyamina

Une bd vue chez Moka et LePetitCarréJaune

Cette semaine, ça se passe chez Moka, Au milieu des livres

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La visite de Antje Damm

Un album illustré original et émouvant.

Album pour enfants dès 4 ans

La visite

d’Antje Damm

Editions Astrid Franchet, 2018
36 pages -13,90 euros.

Thèmes: solitude, amitié, enfance.

 

Présentation de l’éditeur: “Elise est seule, et elle a peur de tout. Jamais elle ne quitte sa maison. Mais un jour, un drôle d’objet entre par la fenêtre. Et le lendemain, Élise reçoit une visite. Une visite qui va tout changer…”

 

 

Élise est une dame d’âge mûr solitaire dont la vie semble bien morne dans sa maison terne et vide. Pour ne rien arranger, notre brave femme a peur de tout: elle ne sort jamais et personne ne vient lui rendre visite.

Sans l’irruption d’un petit garçon candide, la vie d’Élise aurait pu se terminer de cette manière, sans réconfort. Heureusement, en une seule journée, le petit Émile va orner de mille couleurs le quotidien de la vieille dame.

Au moyen d’un procédé artistique astucieux, l’auteur a créé un espace clos qui évolue en fonction des actes des protagonistes et des sentiments qui en résultent. Petit à petit, une maquette représentant les pièces de la maison se colore et reprend vie sous nos yeux. Les personnages et certains éléments du décor sont dessinés au crayon sur du papier (ou du carton) blanc, ce qui fait ressortir l’ensemble. Les couleurs utilisées dans la deuxième partie de l’histoire sont chaudes et lumineuses, joyeuses même comparées aux teintes sombres du début.

 

 

J’ai adoré cet album novateur ! Le message véhiculé tout en simplicité et en finesse est très touchant.

~Melissande~

 

+ le site de l’éditeur

+ l’article du New York Times