D’après le roman de Vernon Sullivan alias Boris Vian
Glénat (2020)
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Sud des États-Unis. Lee Anderson, 26 ans, quitte sa ville natale après un “problème” avec un gosse. On ne sait pas tout de suite quel genre de problème.
(Je vous déconseille fortement d’aller lire le résumé de l’éditeur, il dévoile toute l’histoire !!)
Il arrive à Buckton, une petite ville où il trouve du travail dans une librairie grâce à un ami. Lee est un beau garçon, bien fait de sa personne, il distribue l’alcool généreusement et joue de la guitare. Il parvient sans mal à séduire la plupart des jeunes filles. Avec des jeunes en manque d’idéaux mais très portés sur le sexe et l’alcool, il mène une vie quelque peu dissolue. Sans toutefois perdre de vue son véritable objectif…
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Wahou, quelle claque !!
C’est noir, très noir, c’est violent, c’est terrible. Quelle haine ! Quelle colère ! Tellement rentrée, contenue, retenue qu’elle finit par exploser.
Je n’ai rien dit des illustrations. Je n’aimais pas trop la couverture, j’ai emprunté cette bd parce que c’était l’adaptation d’un roman. Que je n’avais pas lu. Mais que j’ai très envie de le lire maintenant pour voir si cette adaptation est fidèle. Et les illustrations ? Elles vont bien avec le texte !
De Boris Vian, je n’ai lu que l’écume des jours, que j’avais moyennement apprécié.
Présentation de l’éditeur :
Le grand gagnant du concours Young Adult Fyctia-New Way !
Roxane vit dans un quartier tranquille d’une petite ville. Son quotidien : les copines, l’école et une vie de famille un peu tourmentée. Depuis quelques mois, le handicap de Noah, son plus jeune frère, chamboule la donne à la maison. Heureusement, son frère cadet Alex, jeune sportif au grand coeur, endosse le rôle de protecteur face à une mère effacée et un père distant.
Sur le trottoir d’en face, le foyer. Hugo vient d’y être placé par le juge pour enfants. Tant bien que mal, il découvre son nouvel environnement où popularité et pouvoir se gagnent à coups d’alliances et d’intimidations… Le tout orchestré par Enzo, éternel chef de bande, prêt à tout pour conserver son trône. Deux trajectoires bien distinctes. Deux destins que rien ne prédisposait à s’entrechoquer. Et pourtant, Roxane et Hugo vont être malgré eux les témoins de la rivalité opposant Enzo et Alex. De part et d’autre de la rue, ils devront apprendre à panser les blessures indélébiles que la vie inflige parfois.
Intime idée c’est le récit croisé de deux adolescents, de deux périodes. L’alternance des deux points de vue, celui de Roxane d’un côté et celui de Hugo de l”autre, permettent de retracer cette histoire. Dès le début on sait à quoi s’attendre et il y a assez peu de surprises, pour autant cela permet de dépeindre la vie des foyers de l’intérieur avec des adolescents placés très différents mais touchants. Le personnage de Hugo est vraiment bien campé, et ses réflexions sur ceux qui l’entourent sont particulièrement affinées, matures. C’est vraiment un personnage qui a su me toucher, contrairement à celui de Roxane que je n’ai jamais réussi à comprendre vraiment.
Intime idée est un roman intéressant, et l’écriture de ce roman est agréable, elle permet de se plonger dans l’histoire sans en faire trop dans le côté adolescents. Mais j’ai trouvé l’ensemble un peu long surtout que tout est prévisible puisqu’annoncé… On ne s’attache pas aux personnages, même s’ils ont des caractéristiques intéressantes. Roxane semble souvent simple spectatrice de l’histoire, c’est sans doute pour cela. La couverture enfin, ne représente pas bien le livre selon moi, et ne m’attire pas.
Au final Intime idée est un récit lu il y a plus d’un an, dont j’avais commencé l’avis et que j’ai tenu à finir car malgré le temps écoulé je me souviens de ces personnages, de leurs interactions, de ces beaux moments et des tragiques, des adultes parfois absents mais parfois si touchants eux aussi… Un récit en demi teinte mais aux sujets intéressants, qui reste une belle lecture, à partager.
La promesse d’une nouvelle vie attirait de nombreux migrants vers l’Ouest. Ils traversaient de magnifiques contrées sauvages. Sauvages aussi étaient les bandits sur le chemin… Les parents et le frère de la future “Calamity” Jane en avaient fait les frais.
Alors comment survivre dans l’Ouest à cette époque quand on était une jeune orpheline de 16 ans ? Martha s’était mise à faire le ménage dans un claque. Chaque jour, elle refaisait le lit des “gagneuses”, vidait les pots de chambre et balayait le sol. Jusqu’au jour où elle fut agressée. Pour rembourser ses dettes au patron (médecin, remplaçante, chambre…) elle devra à son tour “gagner son pain sur le dos”. (Ce ne sont là que les 15 premières pages !)
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Qui n’a jamais entendu parler de la célèbre Calamity Jane ? Un nom très connu pour une personne dont, en fait, on ne sait apparemment pas grand-chose…
Encore un très bon album western !
C’est un genre que j’aime beaucoup, alors même qu’il renferme tout ce que je n’aime pas : la violence, les armes, la bêtise, l’abrutissement par l’alcool, les hommes “macho”, la femme souvent uniquement présente comme prostituée (ou maîtresse d’école parfois !), l’injustice, la loi du + fort, le manque d’éducation, d’art ou de finesse…
Un monde dur et violent. Alors qu’est-ce qui me plaît ? Je ne sais pas. Les paysages c’est sûr, les chariots, une vie dure mais simple… C’est peut-être mon cerveau reptilien qui réclame un peu de violence pour rester en éveil ! ;)
Si vous aimez le genre, cet album ne peut que vous plaire. Et si vous n’aimez pas/ne connaissez pas, pourquoi ne pas y jeter un œil ? Le scénario est plus tordu qu’on ne pourrait le croire au départ et les dessins sont tout simplement splendides !
Une ronde des livres par mois, pour tenter de garder une trace de mes lectures, celles que je n’ai pas pris le temps de présenter, et celles dont j’ai seulement parlé sur Instagram !
En juin j’ai donc lu (entre autre)…
Romans
Le mois de juin est passé si vite, les lectures ont été peu nombreuses en roman, mais j’ai tout de même dévoré le nouvel Hunger Games !
Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur
Un nouvel Hunger Games, toujours pas Suzanne Collins, impossible de passer à côté, malgré la peur d’être déçue. Je n’ai pas attendu bien longtemps après sa sortie pour le lire, de peur de lire des avis négatif ou trop positifs… j’aime me faire mon propre avis sur ce genre de “grosse production”.
Le pitch de ce pré-quel :
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la Maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des Tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Déjà prendre un des personnages que l’on aime le moins dans Hunger Games comme personnage principal, c’est osé… mais en plus nous faire l’origine des Hunger Games… Et finalement je me suis prise au jeu de ce roman, j’ai appris à détester Snow, mais différemment, en découvrant ses failles, son histoire. L’origine des Hunger Games, de ses évolutions, j’ai trouvé ça passionnant, tout comme l’évolution des personnages.
Il y a plusieurs parties dans ce roman, tout commence doucement, pour prendre de l’ampleur, avec une partie, vraiment liée aux Hunger Games que j’ai adoré. Vient ensuite une partie plus étrange, le calme avant la tempête, où l’on cherche à comprendre à l’avance comment Corio peut devenir ce Snow que l’on déteste… et le moins qu’on puisse dire c’est que l’on est pas déçu par la fin !
Un sentiment ambivalent à la fin de cette lecture, avec du très bon par moment, des moments trop lents à mon goût, mais dans tous les cas deux personnages principaux charismatiques ! Je suis heureuse d’avoir replongé dans Hunger Games, surtout que je fais partie des gens qui n’avaient que peu apprécié le tome 3 !
PKJ, 2020
BD et mangas :
Second Summer : Never see you again, un manga en 2 tomes léger malgré sa thématique, avec beaucoup de musique !
Le jour où le jeune Billy aperçoit un saxophone dans une vitrine, c’est le coup de foudre. Sans un sou en poche, il va devoir redoubler d’efforts pour tenir enfin l’instrument entre ses mains ! Commence alors un long chemin vers le rêve d’une carrière de musicien…
Encore de la musique, mais cette fois ci en bande dessinée ! Un jeune homme décide de se mettre à la musique, son parcours le mènera à un saxophone… dont il ne tirera que des notes peu appréciables… jusqu’à ce qu’il collabore avec un petit oiseau. Le succès est alors au rendez-vous, mais l’amitié peut elle juste survivre au succès ?
Cette bande dessinée sans texte n’est pas silencieuse pour autant, car au fil des pages les dessins de David Périmony prennent vie et la musique de ce petit oiseau se fait entendre… Une histoire douce et poétique, que l’on suit au gré des pérégrinations du héros. Les belles illustrations aux tons marrons un brun vintage de l’auteur rendent l’ensemble paisible
David Périmony, Editions de la Gouttière, 2020
J’ai commencé quelques autres romans, repris Filliozat pour essayer de savoir comment aider micro hérisson a traversé le terrible two – et pour l’instant on est plus proche de l’échec qu’autre chose… – mais surtout on a vécu la fin du confinement en prenant l’air, et en reprenant le rythme des réveils école ménage repas… Demain, vacances, on verra bien si j’ai plus de temps pour des romans, mais dans tous les cas on a plein de beaux albums qui nous attendent !
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