De pierre et d’os – Survivre sur la banquise

pierre

Seul(e) sur la banquise, que feriez-vous ?
Roman adulte

De pierre et d’os

Bérengère Cournut

Le Tripode (2019)

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Une Lecture Commune avec Enna et Antigone

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Uqsuralik se réveille avec un terrible mal de ventre. Elle s’habille et sort de la maison de neige. L’air glacé calme un peu sa douleur. La nuit est assez claire pour qu’elle distingue le sang sur la banquise. Penchée sur ce sang tout droit sorti de ses entrailles, elle sent trop tard la vibration. La banquise est en train de se fendre non loin d’elle et l’igloo est de l’autre côté de la faille. Son père a juste le temps de lui lancer une peau d’ours roulée et un harpon qui se brise sous le choc. Par chance, cinq chiens dormaient sous la neige à quelques pas d’elle. Elle commence alors une lutte quotidienne pour sa survie dans la pénombre et le froid.

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J’ai trouvé ce roman original, tant sur la forme avec ces chants et la partie photographique à la fin, que sur le fond avec ce sujet peu courant. Mais, si je l’ai trouvé intéressant, je ne l’ai pas trouvé passionnant. Je suis restée “en dehors” de l’histoire et les personnages n’ont pas su me toucher. J’ai trouvé ça assez “froid” à dire vrai… Il faut dire aussi que je ne suis pas spécialement sensible à ces histoires d’esprits ou de chamans…

Mais j’ai trouvé le côté “documentaire” sur la vie des inuits est intéressant.

N’hésitez pas à aller lire les avis d’Enna et Antigone (liens avant le résumé).

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Biographie de l’autrice sur le site de l’éditeur. De pierre et d’os a reçu le prix du roman Fnac 2019 ainsi que le prix Libr’à nous 2020.

Des éditions du Tripode, nous vous avons également présenté : Vigile

Vigile – Prix des Lectrices ELLE (27)

Vigile

Comment imaginer le quotidien sans l’être aimé ?

VIGILE
Hyam Zaytoun

Le Tripode (2019)

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Présentation de l’éditeur : Un bruit étrange, comme un vrombissement, réveille une jeune femme dans la nuit. Elle pense que son compagnon la taquine. La fatigue, l’inquiétude, elle a tellement besoin de dormir… il se moque sans doute de ses ronflements. Mais le silence revenu dans la chambre l’inquiète. Lorsqu’elle allume la lampe, elle découvre que l’homme qu’elle aime est en arrêt cardiaque.
Avec une intensité rare, Hyam Zaytoun confie son expérience d’une nuit traumatique et des quelques jours consécutifs où son compagnon, placé en coma artificiel, se retrouve dans l’antichambre de la mort.

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Vigile : Qui se rapporte à l’état de veille, qui survient à l’état de veille

On sent bien l’angoisse ressentie par cette femme à l’idée de perdre son compagnon, son amant, son confident, le père de ses enfants. Et il n’est pas encore parti pourtant, mais le manque est déjà là, cruel.

Un court récit, 125 pages à peine, qui raconte l’un de ces moments dans une vie où l’on a l’impression que le temps s’est arrêté. Où plus rien ne compte, plus rien n’a d’importance que cette vie en suspens, presque entre parenthèses. Rien ne compte plus que les visites à l’hôpital et cette attente qui n’en finit pas : va t-il se réveiller ?

Un témoignage dans lequel on est un spectateur impuissant (mais pas un voyeur) de la détresse et de la douleur d’une personne qui sent partir l’être aimé.

A la peur de la perte s’ajoute l’angoisse du lendemain, du quotidien à assurer, seule avec deux enfants. Et la narratrice de s’interroger : Est-elle, sera t-elle une bonne mère ?

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Et ça n’a rien à voir avec l’histoire, mais je trouve la couverture absolument magnifique !

Lire les premières pages sur le site de l’éditeur (en bas de page)

ELLE

27ème lecture / 28 +1

(Ordre de lecture, pas de présentation)

Du même éditeur : De pierre et d’os