Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Swap Nouvel An #3 En route pour 2012

Déjà la troisième édition de ce swap annuel !

Swap Nouvel An : en route pour 2012

Swap Nouvel an

Pour ce Swap sur le thème du nouvel an, le colis devra donc contenir :

  • 2 livres

~ 1 coup de coeur 2011 (de 2011 ou lu en 2011)
~ 1 livre autour du temps (selon les préférences de votre swappé : Science Fiction, Historique…) [ce thème est beaucoup plus large qu’il ne semble car les livres historiques, les voyages dans le temps, les dystopies… sont acceptés!]

  • calendrier ou un agenda pour 2012
  • 1 idée de bonne résolution (sous forme de carte, carnet, objet, livre… fait main ou non, à vous de voir!) ~pour vous guider vous pouvez regarder les idées des années précédentes : les colis 2011)
  • gourmandise 

  Les modalités :

Les envois se font en binôme, je trouve qu’on prend ainsi plus le temps de se découvrir, et on peut se poser quelques questions!

 Inscription jusqu’au 31 octobre

Envoi des questionnaires dès que vous êtes inscrit, à renvoyer au plus tôt, et avant le 6 novembre.

Envoi des questionnaires de votre binômette (ça existe ça au masculin?) dès que possible !

Envoi des paquets entre le 14 et le 30 décembre.

 
Déballage en direct le mercredi 4 janvier, pour laisser à tous le temps de rentrer de vacances et / ou de se remettre des fêtes de fin d’année!

 

Je n’accepte que les internautes que je connais, ou recommandé par quelqu’un que je connais. Inscription limitée
en nombre si nécessaire. Vous pouvez vous inscrire directement en binôme si vous le souhaitez, j’essaye sinon de rapprocher les blogueurs par affinités de lecture (jeunesse, fantasy…) puisque les thèmes des livres sont très larges!

 

Inscrits (28!)

en binôme :
Lili GalipetteGeorge
Miss  AlfiePauline
Sophie (Vicim) / Stephie
Fée de Passage / Craklou
Edelwe / Herisson
Soukee / Héloise
  Mirontaine /  Nota Bene
Azilis / Liyah
Mathilde / Lolotte Bazar
Noukette / Blueverbena
Esmeraldae / Argali
Tiphanie / Saraswati
Anne Laure T  /Astrid
Missbouquinaix / Fourmi

Tout le monde a du recevoir maintenant le questionnaire de son binome!! Let’s go!

 

Et Toc ! de Gulf Stream

Et Toc !

des Abécédaires documentaires pour adolescents, qui annonce clairement la couleur
“ceci n’est pas un ABECEDAIRE” . Une collection de  Gulf Stream 

 

 La Toile et toi de Philippe Godard, illustré par Marion Montagne

Présentation de l’éditeur :

Internet, cette galaxie virtuelle peuplée de presque deux milliards d’individus dont quelques centaines de millions de geeks et d’innombrables avatars…
Tu en fais partie ! Comme eux, tu twitt, tu chat, tu poke, tu add – ou pas, tu surf, tu post des photos stylées, tu engloutis des heures de vidéos, tu te dandines devant une flash mob, tu t’aides un tout petit peu de Wikipédia pour ton devoir d’histoire, et tu te moques parfois des autres. Tes réseaux sociaux comptent 722,5 amis, et sans le web, la vie est nulle. Mais connais-tu si bien le Net ? De Big Brother à Mark Zückerberg, cet abécédaire te parle de l’histoire et des enjeux d’une technologie qui n’en finit pas de tisser sa Toile.

Mon avis :

Un premier point, valable pour les deux livres, c’est que ce sont des objets très agréables : Illustrations, couleurs, textes aérés, marque page, flip book… Et Toc! est une collection bien conçue, qui correspond dans sa présentation au public qu’elle vise : les 14-20 ans.
Pour moi c’est clairement un livre adapté en collège, dès 11 ans donc, car mes élèves de 6ème sont 90% à avoir MSN, 60% facebook… 100% cette année ont Internet chez eux (c’est la première année), et plus de la moitié d’entre eux ont un ordinateur… dans leur chambre! Un chiffre qui dépasse de loin celui de la télé dans la chambre (15% seulement). C’est donc un sujet à aborder dès la 6ème, et ce livre est une bonne base pour beaucoup de sujets.

On y trouve beaucoup de choses donc, de façon rationnelles.

Les digital natives sont nés avec l’informatique; pour eux, l’univers numérique et toutes les technologies digitales qui annoncent le cybermonde sont la norme, y compris l’Internet.

Si mes élèves sont clairement des digital natives, je suis moi aussi de cette génération, puisque j’ai toujours eu un ordinateur chez moi, et très rapidement dans ma chambre. Pourtant j’ai connu l’ordinateur sans Internet (et même sans Windows d’ailleurs ;) et j’ai donc une approche plus logique de l’outil. Mes élèves savent tous se servir d’Internet selon leur dire, mais plus de 90% ne connaissent pas l’existence d’une barre d’adresse…
Ce livre est idéal pour leur donner des clés, mais finalement trop compliqués pour la plupart d’entre eux. En effet il faut déjà avoir un bon niveau de connaissance pour comprendre certains des articles. Du recul en fait. Et c’est ce qui manque cruellement aux élèves.
Ce livre est une belle piste d’exploitation pour moi, dont je vais me servir, mais il s’adresse effectivement à un public de grands lycéens voir adultes! J’y ai moi même découvert des anecdotes intéressantes, par exemple sur Kleinrock !
Au goût du jour ? Oui, car les hyperliens sont presque présent au coeur du livre, grâce à des tags de bas de page :)
Certains thèmes abordés sont inconnus de mes élèves Second Life et Blog en tête… et oui les blogs ne sont plus à la mode chez les jeunes, 0% de mes sixièmes de cette année ont un blog, contre 20% il y a deux ans…   J’ai tout de même appris dans la partie blog qu’on estime que 17% des blogueurs tiennent un site pour l’argent que leur procurent les bandeaux publicitaires… et j’ai découvert le mot SPLOG (spam+blog) qui comme son nom l’indique donc désigne les blogs qui n’ont pour but que de rapporter de l’argent… (de 2 à 8% des blogs existants quand même!!)

C’est très documenté, bien écrit bien qu’un peu complexe parfois pour des néofites je pense, joliment coloré et illustré. On regrettera des manques, comme MSN et les chat, mais c’est déjà un beau condensé pour commencer à être un consommateur d’Internet averti.

 Les italiens, eux, appellent le @ “chiocciola”, ce qui signifie escargot.

L’avis de mes élèves :
Manon 6ème : “J’aime bien les illustrations et les encadrés, mais je n’ai pas lu le reste…”
Lucas 6ème : “cela parle de beaucoup de choses que je ne connais pas, mais j’ai appris des choses”
Izza 4ème a bien aimé se laisser guider par les “lire aussi” en bas de page pour rester dans les thèmes qu’elle aimait (facebook en tête)
Martin 4ème trouve justement que les articles parlent souvent d’autre chose que leur titre et que la partie sur facebook ne donne pas assez d’informations.  “Je savais déjà tout”

Derrière le petit écran de Carole Trébor, illustré par Clotka

Présentation de l’éditeur :

C’est quoi la télévision ? Cet incroyable média qui accompagne ta vie quotidienne depuis ton enfance, là où tu as découvert les Pokémon et Dragon Ball Z, partagé avec maman les intrigues de Plus Belle la vie, transpiré avec papa devant des matchs de foot, ri devant Un gars une Fille et pleuré devant les éliminations d’Incroyables Talents ? As-tu déjà été choqué(e) par la violence de scènes aperçues au Journal Télévisé ? Pourquoi la téléréalité a-t-elle cartonné ? Qui décide des programmes ? Trucages, langue de bois, annonceurs, tournages, scandales… Cet abécédaire intelligent et décalé t’ouvre les yeux sur le petit écran.

Mon avis :

Même fonctionnement que le premier livre, Derrière le petit écran est donc aussi agréable à parcourir.
Je regarde moins la télévision, je n’ai aucune mémoire des noms des gens célébrent, je n’aime pas la téléréalité même si on me force à regarder Koh Lanta tous les vendredi, et à part pour regarder des séries et le JT je n’allume pas la télé… C’est sûrement pour cela que ce livre m’a moins intéressé…
Beaucoup de choses y sont néanmoins expliquées, de la censure à l’égalité en passant par Question pour un champion, et j’ai appris une fois encore de nombreuses choses. Pourtant de nombreux choix on été fait par l’auteur, comme de parler de Claire Chazal, Harry Roselmack et Michel Drücker, à l’exclusion de tant d’autres…

Les séries répondent à notre goût pour la répétition et la reconnaissance, que les feuilletons dans la presse comblaient depuis des lustres. Et n’oublie pas qu’enfant tu réclamais dix soirs de suite la même histoire.

Les explications sur les séries et mini séries comme Kaamelott pourtant sont bien menées, car elle en profite pour placer d’autres choses, comme la part de production française, où l’explication de succès grâce aux types de plans… Des informations qui m’ont semblé plus simple (niveau vocabulaire notamment) que dans le livre sur la toile.

L’avis de mes élèves :

Manon 6ème : “Je préfère ce livre, il parle plus de choses que je connais”
Alban 3ème : “C’est marrant de trouver un livre où on parle de Kaamelott, Mickaël Youn et Harry Roselmack!” Alban a parcouru le livre pendant toute l’heure sans se lasser, préférant tout de même les passages sur les peoples et la téléréalité…

D’autres titres de cette collection :

Sylvie Baussier - T'as la tchatche

T’as la tchatche  sortie prévue le 23/02/2012

Charlotte Bousquet - Précieuses, pas ridicules

Précieuses, pas ridicules  sortie prévue le 23/02/2012

Jean-Baptiste de Panafieu - (R)Evolution des Mutants

(R)Evolution des Mutants 

Alexandre Messager - Le Fric, c'est chic

Le Fric, c’est chic

Béatrice Egémar - T'es rock ou t'es ringue ?

T’es rock ou t’es ringue ? 

Les deux livres se terminent par un petit quiz intéressant, dont je vais proposer quelques questions à mes élèves je pense pour les lancer dans la lecture des ces livres… Allez, voyons voir si vous avez besoin de lire ces livres (questions tirées des deux  livres) : (je vous donne des notes en commentaire si vous répondez ;)

* 1 * la TNT ça veut dire quoi ?
1- télévision numérique terrestre
2- Télévision nationale terrienne
3- Télévision naturelle et têtue
* 2 * Le premier JT a été tourné en :
1-moto
2- hélicoptère
3- montgolfière
 * 3 * PPDA a présentaté une émission littéraire dans les années 1980
Vrai
Faux
* 4 *  Quel est le pourcentage de personnes “non blanches” à la télévision ?
1- 25%
2- 5%
3- 12%
* 5 * un avatar c’est ?
1- un geek qui se cache sur Internet
2- un dieu hindou descendu sur terre
3- un joueur de Second Life
4- une invention de James Cameron
* 6 * L’arobase date de :
1- de l’époque de Lascaux
2- du Moyen-Age
3- du XXe siècle
4- du XXIe siècle
* 7 * L’erreur 404 s’appelle ainsi :
1- par pur hasard
2- à cause de la Peugeot 404
3- parce que le code est comme ça
4- parce qu’elle est 4 fois plus courante que l’erreur 101


Gulf Stream Editeur, août 2011
220 pages / 240 pages
12 €

La Onzième Heure d’Isabelle Pestre

La Onzième Heure

d’Isabelle Pestre

Premier Roman – Adulte – Rentrée Littéraire

Belfond, 2011
9782714450012, 17€

Présentation de l’éditeur :
Comme chaque année Lisbeth, 11 ans, passe ses vacances au bord de l’océan, en Charente- Maritime. Enfant lourde et pensive, elle ennuie Alice, sa mère, et ne suscite qu’indifférence chez son père. Livrée à elle même, Lisbeth rencontre un jour Misha, un immigré albanais. Le jeune homme puise du réconfort dans l’affection que lui porte Lisbeth. Et l’enfant est heureuse qu’on s’intéresse à elle.

Mon avis :

Il ne m’aura pas fallu plus de trois pages pour m’attacher à Lisbeth, pourtant je ressors de ce roman plutôt troublée.

Une famille où le dialogue est absent, des tranches de vie, une enfant pas vraiment désirée, un peu délaissée. En vacances au bord de la mer, livrée à elle même, elle vagabonde sur la plage, et rencontre  Misha. Cet émigré à l’histoire trouble lui adresse la parole, la regarde, et cela suffit pour elle.

Lisbeth est un personnage terriblement attachant, qui rend ce roman touchant. Les héros mal-aimé me plaisent toujours, ils ont cette façon de voir le monde tellement troublante, et tellement d’espoir en eux. C’est avant tout pour ne pas déranger que Lisbeth, qui a seulement 11 ans, se rend à la plage. C’est aussi pour ne pas déranger qu’elle ne se fait pas d’ami. Mais avec Misha c’est différent. Lui aussi est seul. Rejeté. Montré du doigt par la société. Alors ensemble ils vont refaire le monde, doucement. Pourtant un jour le monde extérieur les rattrape…

Ce sont les non-dits qui font de ce roman une véritable réussite. L’écriture est maitrisée, elle est belle, et surtout elle ne nous laisse imaginer notre version des rencontres. Entre celle que l’on lit du côté de Lisbeth et les certitudes des adultes. Avec tout le mystère que cela engendre. Avec aussi des secrets du passé qui ressurgissent. La peur des autres, de l’étranger. Dans l’enfance, puis à l’âge adulte. Car nous allons suivre Lisbeth, à coup de grande ellipse, pour découvrir ce qu’elle est devenue, et ce que cette histoire a laissé en elle.

J’ai tout aimé dans ce roman, les personnages, les lieux, l’histoire mais surtout la mélancolie qui se dégage de beaucoup des situations. Parmi les personnages une vieille dame m’a particulièrement touchée, avec son comportement décalé, son abandon à elle aussi… ça sonne juste, tout simplement.

La force principale de ce roman c’est sa façon de nous faire réfléchir et douter, à tel point qu’on ne peut pas vraiment en vouloir aux personnages qui séparent Lisbeth de Misha. Parce que nous ne savons pas ce qu’il en est, parce qu’on se demande, parce qu’elle n’a que 11ans. Je pense que non, on pense que non ? Et pourtant la peur de l’étranger fait que les adultes se rendent finalement compte de l’existence de Lisbeth… Je ne peux pas vous en dire plus, j’en ai déjà dit beaucoup… mais je pense que c’est dans nos esprits que s’écrit cette histoire, chacun à sa façon.

Et voilà. Sauf qu’en fait non, au lieu de s’arrêter là, sur ces questions en suspens, l’auteure décide de continuer. De faire un saut dans le temps, et de nous livre Lisbeth à l’âge adulte, de nouveau confrontée à la peur de l’étranger. Ces trente dernières pages ne m’ont pas plu. Du tout. Parce qu’elles ne m’ont pas laissé dans la nostalgie, qu’elles ont coupé mes pensées. Tant pis.

Le titre La Onzième Heure semble comme ça sans rapport, mais il est expliqué dans le livre, et rappelé ici par l’auteure elle-même dans une interview (ici) :

“La parabole des ouvriers de la onzième heure est transmise par Matthieu ; c’est la dernière des paraboles avant que Jésus ne rentre à Jérusalem pour y être condamné et exécuté. Elle raconte comment un maître de maison, dès le matin, embauche des ouvriers pour une journée de travail dans sa vigne. Au cours de la journée, à trois reprises, il offre du travail et un « juste salaire » aux hommes qui attendent. Et, à la onzième heure, l’avant-dernière heure, donc, il sort à nouveau, questionne ceux qui sont là et leur propose d’entrer dans la vigne pour y travailler à leur tour. Au soir, le maître ordonne à son intendant de payer tous les ouvriers, en commençant par les derniers. À chacun est donné, même aux ouvriers de la onzième heure, le salaire d’une journée complète. « Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers derniers. »
Dans mon livre, je m’arrête en deçà : la vie de Lisbeth pourrait correspondre à l’attente de ces ouvriers au chômage, à ce vide qu’ils traversent, aux questions qu’ils se posent et que chacun, me semble-t-il, peut se poser. Qu’attendons-nous, sinon un événement qui nous permette d’exister et de nous révéler ce que mystérieusement nous sommes ? “

Pour finir une remarque idiote, quel est l’intérêt d’ajouter un bandeau  papier sur les livres (ici avec le nom de l’auteur). Quand ils ont eu un prix littéraire, je comprends, pour accentuer le nom d’un auteur connu, pourquoi pas. Mais quand il s’agit d’un premier roman ? Alors bien sûr on est content de connaître la tête de cette auteure -Isabelle Pestre- mais la photo se trouve déjà sur la 4ème de couverture. Grande interrogation donc, que je vous transmet… Prêtez-vous attention à ces bandeaux de couleur ? Vous incitent-ils à acheter le livre ? Dans le cas présent d’un premier roman, ne trouvez-vous pas cela plutôt trompeur ? J’aurais préféré pour ma part un bandeau 1er roman, voir pas de beandeau du tout, la couverture (que je trouve d’ailleurs très belle) se suffisant à elle-même.

Un roman que j’ai beaucoup aimé, et que je vous conseille, malgré cet écueil des dernières pages…

Merci à Abeline des Chroniques de la rentrée littéraire et aux éditions Belfond pour cet ouvrage, lu début juillet!

♥ Walking Dead de Robert Kirkman

Walking Dead

de Robert Kirkman
Tony Moore et Charlie Adlard

Tomes 1 à 14 – Bande dessinée SF Zombie.

Delcourt, 2007 – … (en cours)
13,50 €

 

 

Présentation de l’éditeur (tome1) :

Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.
Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

Mon avis :

Monsieur est fan de Zombies. Genre il a vu des dizaines (centaines?) de films sur le sujet. Et lu des livres, un peu. Il avait entendu parlé de Walking Dead et lu déjà les premiers tomes. Acr0 aussi elle aime les zombies, et elle parlait souvent de la série. Entre les deux il aurait été dur de passer à coté de ces zombies… et je dois avouer que maintenant que je suis lancée, moi aussi j’aime les zombies! Pour cette nouvelle étape du train fantôme, il était donc tout naturel que je présente cette BD, qui m’a lancé dans le genre, et que je suis maintenant avec beaucoup d’intérêt :)

Le synopsis de départ est assez classique : le monde est envahi par les zombies, il faut survivre. Sauf que pour commencer Rick se retrouve seul, séparé de ceux qu’il aime. Un monde fou, où les hommes aussi se transforment en tueur. Un monde dangereux, qui fait ressortir les personnalités et les sentiments. Les bons et les mauvais. C’est terrifiant, angoissant, et complètement addictif.

Rick est un personnage fort mais qui sonne juste, avec des réactions humaines, terrifiantes pourtant parfois. Un homme qui prend des décisions pour lui, puis pour d’autres. J’aime Rick pour sa force, mais je le redoute aussi, pour le froid qui s’installe en lui au fur et à mesure des tomes. Pour les personnages qui l’entourent aussi, comme son fils, qu’on voit grandir, difficilement, se construire, évoluer…

De très belles BD, petits formats, avec de superbes illustrations noires et blanches qui se prêtent particulièrement à l’intrigue!

Dès le premier tome l’accent est fortement mis sur la psychologie des personnages, et on se pose nous aussi la question… et moi, qu’est ce que je ferais dans la même situation ?

(attention spoiler dans la présentation des tomes…)

Tome 1 Passé décomposé, mon favoris car il lance la série, mais finalement assez vide par rapport à d’autres!
Tome 2 Cette vie derrière nous > où les personnages secondaires prennent de l’ampleur…
Tome 3 Sains et saufs ? > Se réfugier dans une prison en compagnie de 4 criminels… vous oseriez-vous ?
Tome 4 Amour et mort > La suite directe, dans la prison…
Tome 5 Monstrueux > de nouvelles rencontres… à faire froid dans le dos!
Tome 6 Vengeance > le Gouverneur fait des siennes, comment vont s’en sortir nos héros favoris ?
Tome 7 Dans l’oeil du cyclone > un heureux évènement, ça change!
Tome 8 Une vie de souffrance  > le calme ne dure pas, vraiment pas…
Tome 9 Ceux qui restent > le titre dit tout… Un tome que j’apprécie particulièrement
Tome 10 Vers quel avenir ? > un retour dans le passé pour avancer… des séances succulentes!
Tome 11 Les chasseurs > en route vers Washington, une rencontre terrifiante, plus encore que les zombies!
Tome 12 Un monde parfait > Washington enfin! une nouvelle chance?
Tome 13 Point de non retour > Rick a beau vivre dans une communauté à l’abri, les choses ne sont pas aussi calmes que prévues…
Tome 14 > Lecture à venir dans les prochains jours… :)

 

Une série à découvrir absolument, parce qu’elle peut aussi faire aimer les zombies à ceux qui ne connaissent pas… en plus une adaptation en série télévisée existe, différente mais pas décevante! Si j’ai un peu de temps je vous en reparlerai!

Extraits :

quand les morts se mettent à marcher, il faut s’abstenir de tuer ou sinon la guerre est perdu d’avance

http://img10.hostingpics.net/pics/752737WalkingDead5001.jpg(un de mes passages favoris…)
Copyright image : Robert Kirkman – Charlie Adlard