Abélard – bd ado/adulte T1 et 2 ♥ ♥ ♥

Abélard

  Abélard ♥ ♥

T1 : La danse des petits papiers

T2 : Une brève histoire de poussière et de cendre

De Régis Hautière & Renaud Dillies (ill.)

Dargaud (2011)

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Abélard le poussin vit tranquille dans son marais avec ses copains. Ensemble ils mangent, boivent, jouent aux cartes, pêchent et discutent. Bref, ils sont bien. Tranquilles. Peut-être même un peu trop parfois et on sent qu’Abélard, déjà, se pose des questions…

Un jour, la tranquillité du marais est perturbée par une bande de jeunes de la ville. Et pour la première fois, Abélard voit une femme, Épilie. Elle est belle, il tombe instantanément amoureux, il a des petits cœurs plein les yeux… Pour elle, il va quitter son marais, partir en Amérique à la recherche d’une machine volante qui lui permettra d’aller cueillir un bouquet d’étoiles pour sa belle. Accompagné de son banjo, et de son chapeau (qui délivre d’énigmatiques messages, tels que “La solitude, c’est l’indépendance qui présente sa note”) il fera bien des rencontres, plus ou moins agréables…

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Tout d’abord une précision : j’ai toujours beaucoup de mal avec les personnages anthropomorphiques (c’est pour ça que je n’ai toujours pas lu la bd “Blacksad” alors qu’on m’a certifié que c’était génial ! Ajout du 17/01/22 : je l’ai lu depuis, c’est génial !!) et donc Abélard, malgré toutes les belles critiques lues, ne m’attirait pas plus que ça. Et puis quand même, à force d’entendre tellement de bien de cette bd, je me suis décidée ! Et je ne regrette absolument pas, bien au contraire, parce que j’ai adoré !

Doux rêveur, gentil et naïf, tellement innocent, totalement désarmant, le poussin Abélard ne peut laisser personne indifférent !

Une bd naïve, touchante, douce et tendre comme de la guimauve ! Sauf que ce n’est pas si sucré que ça… Il y a des pointes d’acidité, des trucs qui restent sur l’estomac et d’autres qui mettent de l’eau dans les yeux…

Une réplique de Gaston qui m’a bien plu : “Elle lit dans une boule (de cristal)… Et toi, tu lis dans un chapeau. On se demande à quoi servent les livres…

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Oups, je m’aperçois que je n’ai pas parlé du dessin… Pour une bd, c’est un peu dommage ! Mais j’avoue ne pas trop savoir quoi en dire, si ce n’est qu’il  est parfait pour cette histoire pleine d’émotion. Les cases ont des tailles variées, parfois très petites et d’autres fois une illustration prend toute la page. Les couleurs participent évidemment à la beauté de cette bd, tantôt chaudes, tantôt froides, parfois vives et parfois plus douces…

Une fois commencée, je ne l’ai plus lâchée… Heureusement, j’avais emprunté les 2 tomes !! Et malheureusement, il va falloir que je les rende… Mais pas sans les avoir lu une dernière fois !

Vous l’aurez compris,  j’ai eu un très très gros coup de cœur pour Abélard !

Ajout du 29/10/2017 : Depuis cette présentation, j’ai également lu la “suite” intitulée ALVIN (2 tomes) C’est toujours aussi tendre, aussi délicat et plein d’amour !

Abélard

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De Régis Hautière, nous vous avons déjà présenté le diptyque “Un homme de joie

Renaud Dillies, bio sur le site de l’éditeur

Pour voir les premières planches du tome 1, c’est chez Bdgest.

Ce poussin philosophe aurait-il emprunté son nom à Pierre Abélard, l’amant d’Héloïse ?

D’autres que moi ont aimé, beaucoup aimé ! Retrouvez leurs avis ici : Jérôme, Moka, Mo’, Le grenier à livres, Noukette

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Stephie

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Broderies – Bd iranienne Ado/adulte

Broderies Broderies ♥

Marjane Satrapi

Collection Côtelette

L’association (2003)

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Dans “Broderies“, après le repas, les hommes vont faire la sieste, et les femmes, après avoir débarrassé la table et fait la vaisselle, prennent un moment pour boire un thé et se ventiler le cœur* en discutant. Comme elles sont entre elles, ces dames abordent tout un tas de sujets, tels que le mariage, les hommes, la sexualité, la virginité (ou comment la retrouver)… Avec beaucoup de liberté !

*Dixit la grand-mère : “Parler dans le dos des autres est le ventilateur du cœur”

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“Faire de la broderie” peut avoir plusieurs sens, on s’en rend compte en lisant cette histoire ! J’ai retrouvé avec plaisir cette famille iranienne, rencontrée avec “Persépolis“, dont la grand-mère, il faut bien le dire, est un poème à elle toute seule !! Plusieurs passages m’ont vraiment fait rire (l’histoire du samovar du matin avec les changements d’humeur de la grand-mère est extra).

Si vous avez aimé “Persépolis“, vous serez, comme moi, ravi de retrouver le ton plein d’humour de Marjane Satrapi. C’est frais, sans tabous ni complexes, et surtout, c’est très drôle !

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Cette bd a reçu le Prix Urhunden du meilleur album étranger traduit en suédois en 2007 (Merci Wiki).

Marjane Satrapi avait déjà reçu ce prix pour le tome 1 de Persépolis en 2005.

Persépolis que je vous recommande chaudement également si vous ne l’avez pas encore lu !

Et pour ceux qui n’auraient vraiment pas envie de lire la bd (je parle de Persépolis), il y a le film que j’ai trouvé très fidèle à la bd.

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Un autre avis : Mo’ du Bar à BD

Le site non-officiel de Marjane Satrapi

L’éditeur l’association

La bd de la semaineCette semaine, nous sommes chez Noukette, Dans la bibliothèque de Noukette

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La princesse au teint de lune

Princesse

A partir de 6 ans

La princesse au teint de lune

& autres contes japonais ♥

Gudule & Misstigri

Éditions MiC_MaC (2011)

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Ce recueil nous propose 5 jolis contes délicats et plein d’humour à la fois.

Les jolis pieds de la reine de Chine

L’empereur Kyoto doit recevoir la visite de la Reine de Chine, une femme réputée pour sa grande beauté mais dont on dit aussi qu’elle est fille de O-Yama (Satan Japonais). L’empereur va recourir à une ruse pour en avoir le cœur net, ruse qui va le conduire à sa perte…

Dame petit-rire

Le jeune Kimi-ki est l’amoureux malheureux de la belle Nao, mariée de force par ses parents, à un riche commerçant. Dame petit-rire, compatissante, coquine et rusée, va l’aider à retrouver le sourire… Ce conte-ci est très drôle !!

La fille du samouraï

Un prince, de retour de la chasse, aperçoit une belle jeune fille au bord d’une rivière. Elle vient de perdre sa mère et se retrouve seule au monde. Le prince, dans sa grande bonté (bon et surtout aussi parce qu’elle est super belle !!!) lui propose de l’épouser. Mais tandis qu’il est parti lui chercher des vêtements convenables pour la présenter à ses parents, une vilaine sorcière prend la place de la jeune fille…

La princesse au teint de lune

Jadis, vivait une princesse si belle, que personne n’osait l’approcher tant il est vrai que la perfection fait peur à qui n’est point parfait. Ce qui fait que cette princesse était très seule et très malheureuse. Un conte qui vous expliquera comment est né le chrysanthème…

La visiteuse

Un peintre au sommet de son art fut contraint, par une journée d’orage, d’accueillir la mort. Elle venait le chercher, mais il refusa, voulant absolument terminer son tableau. Elle chercha à l’entrainer de force, mais il se débattit et la mort perdit sa capuche, qui révéla une très belle jeune femme. Le peintre, tombant à genoux, la supplia de le laisser faire son portrait ! Mais pendant ce temps là, plus personne ne mourrait…

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Quelle jolie couverture ! Et quel beau titre…

Comme souvent avec les albums, c’est d’abord cette très jolie couverture qui m’a attirée… (plus je vieillis et plus j’aime le rose et ses dérivés !) Beaucoup de douceur dans le visage de cette jeune fille et dans ses pétales qui s’envolent… De la délicatesse aussi dans l’écriture du titre et des auteurs ! Et puis ce titre… La princesse au teint de lune… Je ne sais pas vous, mais moi, ça me met tout de suite dans l’ambiance.

Pour tout vous dire, j’ai trouvé les illustrations et les couleurs magnifiques. Et les textes sont superbes, mélange de conte traditionnel et d’humour, j’ai beaucoup aimé !

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Le blog de Gudule (toujours en activité malgré son départ impromptu pour l’au-delà voici bientôt 2 ans…)

Celui de Misstigri, illustratrice nantaise.

De Gudule, Sophie vous a déjà présenté : “La vie à reculons” (2ème roman présenté) et “T’es une sorcière Maman ?

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L’avis de Laure Phelipon auteure jeunesse (qui a dessiné le logo du challenge Album !) =D

Un conte qui participe au mois du Japon avec Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

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L’ enfant qui dessinait les chats – Conte japonais

EnfantL’enfant qui dessinait les chats

Un conte populaire japonais

Arthur A. Levine

Peintures de Frédéric Clément

Pastel – École des loisirs (1993)

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Kenji vivait avec sa mère et ses quatre frères. Ils travaillaient tous très dur dans les champs, mais pourtant, ils ne mangeaient jamais à leur faim. La mère, craignant que son plus jeune enfant ne puisse pas grandir correctement à cause du manque de nourriture, demanda aux prêtres de l’accepter parmi eux. Mais Kenji était un rêveur et un artiste. Un vieux prêtre, qui n’était déjà pas très favorable à son arrivée, le chassa. Après une longue route, Kenji trouva refuge dans un temple désert. Se sentant seul, il se mit à peindre ce qu’il préférait, des chats…

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Grâce à son don pour le dessin, inutile au monastère et qui ne le nourrit guère, Kenji va se sortir d’une étrange situation et gagner son statut “d’artiste”…

L’histoire est agréable

Ce jeune garçon trop faible pour travailler aux champs, trop rêveur pour être utile au monastère et qui ne veut pas retourner chez ma mère pour ne pas être une charge pour elle est attachant. Et le côté fantastique de l’histoire est légèrement effrayant.

J’ai également beaucoup aimé le papier, très épais et d’une couleur crème avec de légers filets orangés. A chaque double page, une illustration pleine page fait face au texte. Au dessus du texte, un idéogramme (qui cache un morceau de l’illustration suivante) et au dessous une petite frise (qui est aussi un morceau de l’image suivante).

Les illustrations, très belles, ressemblent aux estampes japonaises et le tout forme un livre très délicat.

enfant

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De l’illustrateur, Frédéric Clément, nous vous avons déjà présenté (brièvement il est vrai) : Le peintre et les cygnes sauvages (2ème album présenté)

Arthur A. Levine a dédié ce livre à son père.

Frédéric Clément à dédié ses illustrations à Hokusaï, dont je vous ai parlé il y a peu, avec “le vieux fou de dessin“.

Le site de l’illustrateur et son blog

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Un conte qui participe au mois du Japon avec Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

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