Alice en Ecosse
de Caroline Quine
Hachette, Bibliothèque verte
Présentation de l’éditeur :
DANS la nuit, sur une colline, une cornemuse lance les notes d’un chant mélancolique. Alors, la bruyère s’anime soudain, des moutons bêlent, des camions sillonnent les routes de la lande. Sont-ce des fantômes ou des voleurs qui s’emparent des troupeaux ?
Alice et ses amies, Marion l’intrépide et Bess la gourmande, chassent le mystère dans les brumes d’Écosse. Tapis dans l’ombre, des ennemis sournois leur tendent des pièges. Mais rien ne détournera la jeune détective du but qu’elle veut atteindre.
Mon avis :
Alors que je suis en train de ranger les pleines étagères de livres laissés chez mes parents, en vue de me séparer d’un sacré paquet (je les vends d’ailleurs, liste très vite si cela vous intéresse vous pouvez vous signaler en commentaire, comme ça je vous préviendrai par mail quand la liste sera prête – il y aura tous les styles, mais peu de livres récents par contre, pour des petits prix, surtout si on peut s’arranger pour le port sans passer par la poste…) Bref j’étais donc en train de faire le tri dans mes bibliothèques vertes et roses – mais je n’arrive pas à m’en séparer – quand je suis tombée sur ce titre que j’avais prévu de chercher en médiathèque et en brocante pour le mois Kiltissime! Le hasard fait bien les choses puisqu’il était dans ma bibliothèque et que je ne m’en souvenais même pas! Je me demande d’ailleurs si je l’ai déjà lu… Alice n’est pas mon héroïne préférée dans ces collections, trop vieille, trop riche, trop… J’ai donc passé l’heure suivante à lire plutôt que ranger, ce qui explique d’ailleurs que ça ne soit toujours pas fini!
Mon avis sur ce tome d’Alice donc est assez mitigé. Comme dans mes souvenirs je n’aime pas beaucoup Alice. Ni le personnage, ni l’écriture d’ailleurs. L’ensemble n’est pas très dynamique bien qu’il y ai beaucoup d’action, et je n’arrive pas à apprécier cette héroïne grandiloquente, avec sa photo en première page d’une revue lue internationnalement et par tout le monde semble-t-il puisque tout le monde la reconnaît. Elle ne roule qu’en cabriolet, hérite de bijoux sans prix d’une arrière grand-mère qui possède un châteaux en Ecosse. Vous voyez le tableau. Ses amies ne sont guère mieux, Bess étant trop présente dans l’histoire, mais sans jamais rien y apporter que des réponses mièvres ou des envies de gourmandises. Cela aurait du me rendre le personnage agréable, plus proche, malheureusement ce n’est pas le cas. Marion est plus effacée, elle semble aussi plus intéressante. Les personnages secondaires sont assez efficaces dans l’intrigue sans être transcendants.
Pour ce qui est de l’écriture ça sonne faux tant c’est d’un autre temps, trop guindé pour correspondre vraiment aux aventures… Un peu trop recherché finalement…
Je n’ai cependant pas détesté ce livre, car la partie Ecosse, c’est à dire finalement celle qui m’intéressait était sympathique. Stéréotypée mais sympathique. Je suis nulle sur le sujet mais cela m’a semblé juste et documenté, une belle entrée dans le pays et sa culture, bien qu’assez loin de l’Ecosse moderne et plus axée sur le passé. On y lit donc une partie importante de l’histoire écossaise, des chansons, des kilts et des cornemuses, mais aussi beaucoup d’anecdote, de petits détails, fées et autres lutins. On y découvre ainsi le folklore, et cela m’a plu. Pour bien faire il me faudrait vérifier les dire de l’auteur, mais pour aujourd’hui je me contente de cette première approche écossaise, un premier pas dans le mois Kiltissime qui heureusement pour moi a été prolongé!
C’est Kiltissime grâce à Lou et Cryssilda !
et puisque c’est la bibliothèque verte ça me permet un premier billet pour le défi de George!