La vie extraordinaire des gens ordinaires de Fabrice Colin

La vie extraordinaire des gens ordinaires 
     

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Auteur : Fabrice Colin
Editeur : Flammarion

Date : 20/10/2010
Pages : 329 p.
Prix : 13 €
ISBN
    978-2-08-122982-2

 
 
Nouvelles (mais un peu roman quand même…)

pour adolescents et pour adultes!

 

 

Thèmes : Nouvelle, Vie, Destin, Homme

 

 

 

 Présentation de l’éditeur :

Il me restait vingt adresses : vingt lieux éparpillés aux quatre coins du monde, et vingt histoires toutes
plus incroyables les unes que les autres.

C’est ce jour où le titre de ce livre m’est venu : La Vie extraordinaire des gens ordinaires. LISEZ. LISEZ, DE LA PREMIERE A
LA DERNIERE PAGE. SI ÇA VOUS PLAIT, DEBROUILLEZ-VOUS POUR EN FAIRE UN LIVRE.”

Avis : 

       J’aime beaucoup Fabrice Colin, et ce nouveau livre, bien que très différent de ses
autres publications ne m’a pas laissée indifférente !

         Un homme, proche de la mort, Poète mais un peu fou semble-t-il, remet au
narrateur primaire un manuscrit, celui de la vie extraordinaire des gens ordinaires. Nous lisons donc, nous aussi ce manuscrit, sans bien savoir ce qui est réel ou non… et tant pis finalement,
on a tout simplement envie d’y croire, encore !

La famille d’un plongeur mort en cherchant l’Atlandide; une productrice de thé, le meilleur du monde; un roi un peu particulier;
un joueur de foot; un restaurant vertigineux; une cité où les voisins s’entraident et s’écoutent; et tant d’autres… Cette vingtaine de personnages, comme autant de petites nouvelles
sans autre lien que le narrateur, nous font voyager tant dans le monde que dans le coeur des hommes. Une vision à la fois surprenante et belle de la nature humaine, qui donne envie de rencontrer
ces gens ordinaires !

         Après quelques doutes quand j’ai compris qu’il s’agissait de nouvelles, je suis
passée ensuite de l’une à l’autre avec délice, m’attendant chaque fois à découvrir une nouvelle personne, étonnante, charmante, agassante, émouvante… et c’est donc avec beaucoup de plaisir que
j’ai dévoré ces petites histoires ! Quelques unes m’ont moins charmées, d’autres plus… tout est une question d’histoire et de personnalité à ce niveau là, car l’écriture, elle, est toujours
douce et puissante, en un mot agréable!

 

Et oui j’ai envie de croire que le narrateur primaire est Fabrice Colin, que cette histoire est vraie… et tant pis si ce
n’est pas le cas, car c’est ça aussi qui fait réver dans ce livre…

Damnés de Lauren Kate

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Roman adolescent / Jeunes adultes

Damnés

  de Lauren Kate

Tome 1 / 4

  Bayard Jeunesse, 2010

Thèmes : Fantastique, Amour, Anges déchus, Immortalité

“Lorsque Luce entre à Sword & Cross, un lycée d’éducation surveillée, elle est d’emblée attirée par le ténébreux Daniel.
Dans cet endroit sinistre où les portables sont interdits, où les élèves ont un passé lourd et où des caméras surveillent les moindres faits et gestes de chacun, Daniel devient une obsession.
Mais le jeune homme évite Luce, qui est aussi courtisée par Cam, un beau brun aux yeux verts. Malgré sa fascination pour Daniel, Luce n’arrive pas à résister à Cam. Ce dilemme perturbe la jeune fille, déjà déstabilisée par la présence incessante d’ombres, qui la poursuivent et l’inquiètent depuis l’enfance. Tout est conçu pour que l’ordre règne à Sword & Cross, pourtant, ce lieu deviendra le théâtre de drames troubles et mystérieux…”

Avis :

Une histoire d’amour avec un fond de fantastique, beaucoup de secrets, des plumes… voilà mon coeur de midinette qui fond une fois de plus ! Tout commence avec l’entrée de Luce à Sword & Cross, un lycée pour adolescents à problèmes… où qui causent des  problèmes. Luce est une jeune fille attachante, qui n’est pas à sa place dans ce lycée ultra surveillé. Pourtant on apprend peu à peu pourquoi elle se retrouve là, et comment elle lutte avec le quotidien. Heureusement malgré les caméras de surveillance, la privation des contacts avec l’extérieur et les cours ultra ennuyeux, elle va s’y faire des amis. Ma préféré c’est Penn, une jeune fille qui n’a rien fait pour se retrouver là, et qui va l’aider dans sa double quête amoureuse… double oui car Luce est à la fois attirée par Daniel qui semble indécis, et Cam, bien plus sûr de lui…Tous les deux sont bien évidemment beau à s’en pamer et ténébreux !

Bien sûr il y a des détails intriguants, des ombres noirs qui s’imissent, des rêves étranges… mais les deux premiers tiers du roman sont assez plats, c’est facile à lire, mais on s’ennuierait presque… Presque parce que le premier chapitre du livre nous laisse à penser qu’on a beaucoup à découvrir. Presque parce qu’il y a ces petits mystères, et le fait que le livre soit annoncé comme un roman sur les anges déchus…

Et puis d’un coup les évènements se déclenchent, s’enchainent, on n’a plus le temps de respirer que l’on découvre les personnages sous un nouveau jour, qu’on en laisse en route, qu’on avance et qu’on est déjà à la fin… Une fin intrigante, touchante, et qui donne une folle envie d’avoir le tome 2 sous la main, pour comprendre enfin tous ces mystères qui entourent Luce…

 Le plus dur sera donc d’attendre l’été 2011 pour découvrir la suite : Vertige.

 

La bonne nouvelle c’est que ce roman est à gagner cette semaine sur mon blog !! Voir ici !

Merci beaucoup à Bayard Jeunesse pour cette belle découverte, d’autant plus que le tout était dans un magnifique paquet plein de plumes… Une couverture magnifique et toute douce, qui donne envie de câliner le livre :)

Et le joli site !

http://www.damnes-lelivre.fr/medias/goodies/damnes-banniere-600x100-001.jpg

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Nanami 1 & 2 de Nauriel, Corbeyran et Amélie Sarn

 

Nanami


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Auteur : Nauriel

Illustrateur : Corbeyran et Amélie Sarn

Editeur : Dargaud

Date : 2006 – 2010 (en cours)
Pages : 82 pages
Prix : 12,50€
ISBN
978-287129-876-9

 

 

Bande Dessinée jeunesse


Tome 1 : Le théâtre du vent
Tome 2 : L’inconnu
Tome 3 : Le royaume invisible
En cours…


Thèmes : Théâtre, adolecence, Fantastique

 

 

Présentation

Après la découverte d’un livre étrange et dangereux, Nanami n’a plus qu’une idée en tête : le rendre à son
propriétaire.

C’est ainsi qu’elle fait la connaissance d’Allessandro, prof de théâtre aveugle, et de l’effrayante bande des Black Rose. Cette
rencontre va l’entraîner dans un monde mystérieux, un monde sur lequel elle a un pouvoir qu’elle ne soupçonne pas…

 

Avis :

Je n’ai pour le moment lu que les deux premiers tomes de cette série en cours. Des couleurs très vives, une histoire qui
mèle adolescence, théâtre et fantastique, les bons ingrédients pour une BD qui plait aux collégiens. C’est sur les conseils de Noukette que j’ai commandé cette BD pour mes
élèves… et je ne le regrette pas, les filles surtout adorent!

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Personnellement par contre je n’ai  pas vraiment adhéré à cette histoire. De nombreuses choses m’ont plu, vraiment, comme
les dessins… un brin de Corbeyran, mais plus dynamique, plus jeune, plus coloré aussi peut être… Ca pulse et c’est plaisant! Du coté de l’histoire, l’idée est intéressante, celle d’une troupe
de théâtre qui se retrouve propulser dans un autre monde quand elle joue. Cet autre monde est différent, intéressant, avec une histoire particulière, un gouvernement oppressant, ça promet de
nombreuses aventures. Surtout qu’il semblerait que certains personnages se soient aussi échapper de ce monde là pour venir dans notre monde… ou quelque chose dans ce genre, mystérieux…

Venons en à ce que je n’aime pas… J’ai la nette impression que cette BD n’avance pas assez vite. Cela préserve le mystère bien
sûr, mais en deux tomes il y a encore de nombreuses choses très floues… et moi ça me frustre. J’en ai un peu marre en ce moment de ces BD et manga qui ont besoin de 10 tomes pour ce qu’Hergé
aurait raconté en 1… Evidemment ce n’est pas la même époque, et c’est superbe de prendre le temps, grace aux images de découvrir l’histoire, sa poésie… mais je dois être trop impatiente en ce
moment. Tous ces détails superflux, et improbable, comme cette jeune fille qui se retrouve à faire du théâtre avec un groupe qu’elle n’aime pas, et même dont elle a peur… Bref je pense que
cette BD n’est pas tombée au bon moment pour moi…

   


 

 

***

 Le mercredi
c’est BD, avec Mango et pleins d’autres !

Et chez Liyah : Mercredi journée des enfants !


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Liberace d’Amanda Sthers

Roman biographique

Liberace 

d’Amanda Sthers


Plon, 07/10/2010
Pages : 221 p.
16 €
9
782259211154

 Thèmes : Amérique, Liberace, Biographie

Présentation de l’éditeur :

Son nom est très peu connu en France, et pourtant Liberace est une star en Amérique.
Amanda Sthers s’est emparée de cette figure à part et de ce destin singulier. Elle y a trouvé le matériau exubérant, poignant et parfois douloureux d’une oeuvre littéraire qui dépasse, et de loin, la simple biographie. En sept séances de psychanalyse fantasmées, Liberace raconte sa vie sous la plume d’Amanda Sthers.
Pianiste virtuose, il est l’un des premiers à avoir popularisé sa musique, donnant des spectacles à Vegas puis animant un show télévisuel aux audiences extraordinaires. Sous les yeux ébahis des vieilles filles du Milwaukee qui attendaient, tremblantes, un geste de lui, il sortait de sa limousine, revêtu de visons extravagants, pour jouer des boogie woogie endiablés. Comment ne se sont-elles pas rendu compte que ce grand garçon mou en short à paillettes était homosexuel ?
Si elles avaient su qu’il avait fait refaire le visage de Scott Thornson, son concubin de trente ans son cadet, afin qu’il ait les mêmes traits que lui quand il était jeune ! Portrait de Dorian Gray en chair et en os ? Reflet à baiser ? Mythe de Narcisse ? Complexe d’Oedipe mal réglé ? Recherche de son jumeau mort-né ? Quoiqu’il en soit, Liberace finira par le mettre à la porte avec ses fringues dans des sacs poubelles, et Scott lui fera un procès retentissant ! Après une vie sous l’égide de sa mère castratrice et baignée par une lumière artificielle qui ne l’a jamais comblé, Liberace succombera, parmi les premiers, au sida.

Avis : 

Ce livre est une biographie romancée de Liberace, pianiste américain, star des années 1960. Romancée car ce récit se présente en fait comme une confession de Liberace, confession fictive, mais très bien documentée. Cela aurait pu être lent, rébarbatif… oui j’avoue je n’aime guère les biographies! Pourtant ce livre, sûrement grâce au partie pris de l’auteur sur la confession, est dynamique, et il donne vraiment envie de découvrir la vie mouvementée de Liberace.

Liberace, je ne le connaissais pas, et c’est surement le frein premier que va rencontrer ce livre en France, pourtant il a une vie très particulière entre succès et folie. Cet homosexuel dans un monde encore réfractaire, qui n’hésitera pas à se mettre en couple avec un homme de trente ans son cadet, pour finalement succomber au sida, est une star, mais c’est avant tout un homme !  Amanda Sthers donne vie à cet homme, à cette star, avec une très belle plume, non sans humour. Le rythme dont je parlais tout à l’heure est lié aussi au pseudo dialogue qui s’installe, puisque Liberace prend à partie sans arrêt son psychothérapeute (celui auquel il fait sa confession), avec beaucoup d’humour et
de lucidité.

Un récit que je classerai tout de même dans les romans, pour le plaisir de lecture, la fluidité, et la part de fiction dans l’ouvrage. Un très bon roman donc, novateur, et qui permet de découvrir un personnage haut en couleur… La bonne nouvelle ? Ce livre n’est que le premier d’une collection qui voit le jour chez Plon, dirigée par Amanda Sthers elle même, où un écrivain choisit une personnalité célèbre et en fait la biographie sous forme de séance de psychanalyse fictive.

 

Extrait : (attention contenu choquant pour les plus jeunes (surligner pour tout lire)

“Yes ! We have no bananas” a été ma première chanson. C’est une pierre fondatrice, non ? On est aidé par ça ? C’est bon à
savoir pour ma psychanalyse . Un rapport avec mon envie de sucer des bites de commencer par ne plus avoir de bananes . En plus dans la chanson, le commerce dans lequel il n’y a plus de bananes est tenu par un Grec. Le mec a des pommes de terre, des myrtilles délicieuses, tout ce qu’on veut mais plus de bananes! Forcément c’est une chanson lacanienne qui fabrique des gays, docteur ? D’accord je m’en moque, mais je dois bien vous dire que nous vivons les denières années de la psychanalyse. Je viens vous voir comme on essaye l’homéopathie. Mais ciel ! Vous allez passer de mode. Bientôt, on entrera dans les cerveaux pour effacer les traumatismes. Avec la chirurgie esthétique nous serons tous beaux. Et la beauté aura un modèle unique. Tous la même gueule et pas de chagrin. Nous serons heureux et nous mourrons tard par anesthésie après une fête d’adieu… “
 

Photo d’Amanda Sthers (© Olivier Roller), auteur aussi de romans, pièces de théâtre, et d’un film.

Les principaux :

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Ma place sur la photo

Les terres saintes (Stock 2010)

Le vieux juif blonde (au théâtre des Mathurins)

Je vais te manquer, à l’écran en 2009