Un gentleman à Moscou ♥ – Lectrices ELLE (5)

gentleman

UN GENTLEMAN A MOSCOU ♥

Amor Twoles

Fayard (2018)

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Moscou, années 20. Le Comte Alexandre Ilitch Rostov, dont le seul crime est d’être né aristocrate, se voit condamné par un tribunal bolchévique. Pas condamné à mort, non, ni même à la prison (quoi que…). Il est en fait assigné à résidence dans son hôtel favori, le luxueux hôtel Métropole. Une prison dorée certes, mais quand il veut rejoindre sa suite habituelle, une mauvaise surprise l’attend…

Sur une période de 30 ans (de 1922 à 1954) on suit les « aventures » de Mr Le Comte à l’intérieur de l’hôtel. Il va y faire de nombreuses rencontres, certaines tout à fait charmantes, d’autres beaucoup moins. Et malgré l’espace réduit dans lequel il doit évoluer, il va avoir une vie très riche.

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Amor Twoles. Voici un auteur dont je n’avais jamais entendu parler mais dont j’espère qu’il a écrit beaucoup d’autres romans ! Bon en fait c’est seulement son 2ème, mais il m’a tellement plu que je viens de commander son 1er roman « les règles du jeu » sorti en 2012. Je vous en parle rapidement…

Un roman qui m’a tout simplement enchantée, tant pour son style plein d’humour que pour son histoire rocambolesque ou encore ses personnages fabuleux !

Le comte est un personnage d’une autre époque, plein de charme et très attachant. Un personnage qui par certains côtés m’a fait penser à Arsène Lupin -même si l’histoire n’a rien à voir, c’est pour le côté « gentleman » !

Un roman, qui m’a également donné envie de découvrir la littérature russe…

En me relisant, je vois que j’ai oublié de vous parler de la magnifique couverture… Mais si vous le voyez librairie, je ne doute pas que vous aurez envie de le toucher !!

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Extrait (page 33) :

« Mais au moment où il détachait avec son couteau un morceau de prune du noyau, il remarqua une ombre argentée presque aussi vaporeuse qu’un nuage de fumée qui se glissait derrière sa malle. Il se pencha vers le côté pour jeter un coup d’œil derrière l’un des fauteuils Voltaire. Le fantôme n’était autre que le chat du Métropole, un bleu de Russie borgne qui ne laissait jamais rien de ce qui se passait entre les murs de l’hôtel lui échapper et était visiblement monté au grenier pour inspecter lui-même les nouveaux quartiers du comte. Sortant de l’ombre, il sauta sur l’ambassadrice, de l’ambassadrice à la petite table et de la petite table au bureau à trois pieds, sans un bruit. Lorsqu’il eut atteint ce poste d’observation, il contempla la pièce d’un air critique, puis secoua la tête, déçu.

– Oui, convint le comte après son propre examen des lieux, je vois ce que tu veux dire. »

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L’avis de Télérama

ELLE

5ème lecture / 28

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C’est ma 5ème participation au Challenge 1% de la Rentrée Littéraire

Logo Challenge 1% Rentrée Littéraire 2018 – Picos/Shutterstock

Giant – BD New-York années 30

Giant

Giant

 

GIANT

Mikaël
Dargaud (2017/2018)
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Sur la couverture du tome 1, un homme fume, à cheval sur la poutre d’un building en construction. Le décor est posé, nous sommes à New-York. En quelques pages, nous savons que nous sommes sous la présidence d’Hoover, quelques années à peine après la grande dépression de 1929. Nous suivons un groupe d’hommes irlandais qui travaillent dur à la construction des gratte-ciels et on va faire plus particulièrement connaissance avec Giant, surnommé ainsi à cause de sa grande taille.

Giant, le taiseux, le taciturne, que ses collègues ont chargé d’une tâche délicate : prévenir la femme (restée en Irlande) d’un de leur collègue qu’elle est désormais veuve… Giant essaie d’échapper à la corvée, mais, devant l’insistance de ses collègues, il ne va pas pouvoir refuser…

Et il va avoir une façon très personnelle d’exécuter cette mission.

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J’ai tout aimé dans cette bd : le scénario original avec son côté historique, les personnages qui ont des caractères très différents, l’ambiance assez sombre (les risques du métier, mais aussi le sort des migrants, les rivalités entre irlandais et italiens), le dessin aux tons bruns/verts, la couleur justement qui change en fonction des lieux, le côté historique, les cases jamais identiques (parfois toutes petites, parfois remplissant la moitié de la page)… ♥

A la fin de chaque tome, il y a quelques pages de bonus avec des croquis, les recherches pour les personnages… J’aime !

Et la bonne nouvelle, c’est que l’auteur travaille sur un deuxième diptyque qui se déroulera également à New-York, dans les années 30/40 (Dans le monde des cireurs de chaussures)

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Je viens de m’apercevoir que Mikaël est un auteur que je connais déjà… En jeunesse, il a réalisé -entre autres- “Junior l’aventurier” et en bd adulte, il a dessiné “Promise” une série en 3 tomes que nous avons à la bib (et que je vais m’empresser de réserver…)

Le site de l’auteur

Sur le site de l’éditeur, vous pourrez feuilleter le tome 1 et le tome 2

D’autres ont aimé : Aurore, Karine

D’autres bd se déroulant à New-York : Un homme de joie (2 tomes), Broadway, une rue en Amérique (2 tomes)

Cette semaine, nous nous retrouvons chez Moka, Au milieu des livres !

Attention, cette interview de l’auteur dévoile une partie de l’intrigue !

Monsieur Django et Lady Swing

MonsieurMONSIEUR DJANGO & Lady Swing

Une histoire de Bernard Villiot
Racontée par Guillaume Gallienne
Illustrée par Thibault Prugne
Musique : The Amazing Keystone Big Band
Avec la participation exceptionnelle de Didier Lockwood au violon et de Stochelo Rosenberg à la guitare

Label Nome (oct. 2017)

Sorti à la même date en livre-cd aux éditions Gautier Languereau
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Un jeune garçon, Léo, passionné de musique et jouant lui-même du violon, entre, comme il le fait tous les mercredis, dans la boutique du luthier, Monsieur Stradivari. Mais ce jour-là, il demande à Léo de se taire. En effet, le Maître, Django Reinhardt, est venu choisir sa nouvelle guitare…

Léo est transporté par le jeu de Django, qui va l’emmener avec lui, pour une petite leçon de musique sur le swing !

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 J’ai A-Do-Ré ce superbe conte musical !!

La première chose qui m’a attirée, c’est la couverture sur laquelle j’avais reconnu la patte de Thibault Prugne, dont j’aime beaucoup les illustrations. Puis le titre : Django ? Lady Swing ? Le jazz, j’ai baigné dedans depuis toute petite et j’aime ça !

Et ensuite, je suis tombée amoureuse de la très jolie voix de Guillaume Gallienne qui nous emmène dans un magnifique voyage musical à travers le temps… Mon seul regret ? ça ne dure que 40 minutes, c’est beaucoup trop vite fini !! Du coup… Je l’ai déjà écouté plusieurs fois… ;)

Dans le livret qui accompagne le cd, vous pourrez suivre l’histoire et il y a aussi une biographie de Django et également une page sur The Amazing Keystone Big Band.

C’est frais, amusant et ça donne envie de danser !!

♥ Mon premier coup de cœur musical de l’année ♥

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Si vous habitez la région parisienne, vous pourrez voir ce magnifique conte musical le 11 mars 2018 à la salle Pleyel

Pour écouter le cd, c’est par ici

Voir aussi : le dossier de presse plein d’infos sur le cd, le livre-cd et la tournée (et plein de belles illustrations )

De ces deux auteurs (B. Villiot et T. Prugne), nous vous avons déjà présenté : Le souffleur de rêves et Le dompteur de vent (2ème album présenté)

Blog de l’illustrateur Thibault Prugne

Soul Breakers – Roman fantastique

Soul

Roman ado

Soul Breakers

Christophe Lambert

Bayard (2017)

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USA – 1936. Partis d’Oklahoma, Teddy, 15 ans, sa petite sœur Amy, 6 ans et leur père se dirigent vers la Californie dans l’espoir d’une vie meilleure. Ils étaient fermiers, mais avec la grande dépression, ils ont été expropriés de la terre où la mère des enfants reposait depuis 3 ans déjà.

Ils étaient en chemin depuis plus de deux semaines lorsqu’ils ont croisé la route d’un cirque un peu particulier. Suite au spectacle de marionnettes, Amy s’est retrouvé plongée dans une sorte de catatonie. Teddy, pressentant que le problème de sa sœur est lié à ce cirque et son spectacle de marionnettes, part dès le lendemain, seul, à leur recherche… Il va traverser le pays, rencontrer des tas de gens (beaucoup de personnages “secondaires” très sympathiques – ou pas !), vivre bien des aventures avant de pouvoir retrouver son père et, peut-être, sa sœur.

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La couverture, que je trouve très belle et très “parlante” (sud des états-unis, années 30, grande dépression) m’a tout de suite attirée. J’ai immédiatement pensé au superbe roman “les raisins de la colère” de Steinbeck, lu il y a très longtemps et que j’avais adoré. Il y a quelques points communs en fait, l’époque, les gens sur les routes à la recherche d’un travail, la misère, l’espoir d’un avenir meilleur en Californie.

Mais ici, contrairement au roman de Steinbeck, il n’est pas question d’une critique sociale, mais d’un roman fantastique qui nous livre sa version de la lutte du bien contre le mal.

Soul Breakers est tout à la fois un roman d’aventure, un roman fantastique, un roman historique, une quête initiatique…

Mais c’est surtout un roman que vous ne lâcherez plus une fois commencé !
Soul^ ^ ^ ^ ^

De cet auteur français très prolifique (il a déjà écrit plus de 60 romans, dont les séries Wakfu et Dofus), j’ai déjà lu et apprécié “le dos au mur” un roman très “visuel”, plutôt d’actualité et que je vous conseille vivement !!

2020. Afin de combattre l’immigration clandestine, un mur a été construit entre le Mexique et les États-Unis. Tous les mois, sous les caméras excitées du nouveau grand jeu télévisé “America’s most hunted”, le Mur laisse passer deux cents clandestins. Le dernier à être repris par les forces de l’ordre gagne cent mille dollars et le droit d’être naturalisé. Diego Ortega, 19 ans, est l’un des « deux cents ». Ce n’est pas l’american dream qui l’intéresse, mais l’argent, car son père s’est endetté auprès d’un dangereux mafieux local. Une seule solution pour le sauver : gagner. Mais une obscure machination politique se cache derrière ce sanglant show…

Interview réalisée aux Utopiales en 2008

1998 : Prix Ozone pour “la Nuit des mutants”, Hachette (1997) – Roman de SF pour la jeunesse

2009 : Prix Bob Morane pour “Le commando des immortels”, Fleuve Noir (2008)

2014 : Prix ActuSF de l’Uchronie catégorie Littérature pour “Aucun homme n’est une île”, J’ai lu (2014)

2015 : Grand Prix de l’imaginaire pour “Aucun homme n’est une île”, J’ai lu (2014) – Uchronie

La page consacrée à l’auteur sur le site nooSFere

Éditions Bayard

Sur le site des librairies Sorcières, vous pourrez feuilleter les premières pages

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Lecture commune avec Blandine

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