Mary Hooper

♠ Mary Hooper ♠

Est une auteure de romans jeunesse britannique, qui a écrit une trentaine de romans (dont une dizaine traduits en français).

Ce sont souvent des romans avec un fond historique.

Son site (en anglais) et sa page Fb

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Waterloo NecropolisWaterloo Necropolis

Mary Hooper

Éditions des Grandes Personnes (2011)

L’histoire : Londres, 1861. Grace vit avec Lily sa sœur un peu plus âgée qu’elle. Elle a promis à sa mère de toujours veiller sur sa sœur, qui n’a jamais vraiment grandi.  Suite à une sombre histoire, elles ont quitté l’institution qui les avait recueillies et se débrouillent maintenant comme elles peuvent en vendant du cresson dans la rue… Malheureusement, en rentrant un soir, on leur dit que le logement dans lequel elles vivaient a été déclaré insalubre et est condamné à être détruit. Et quand elles veulent récupérer leurs maigres affaires, tout a été volé…

Mon avis : Une histoire prenante, des personnages que l’on a envie de protéger, et d’autres qu’on voudrait frapper ! Le Londres de cet époque-là ne fait pas trop envie, surtout du côté de ces quartiers pauvres… Un roman avec une ambiance particulière, à la Dickens diront certains, un roman victorien selon d’autres… Une fin presque trop heureuse, mais l’histoire est réellement intéressante et l’on imagine sans peine la vie à cette époque.

Cette histoire est inspirée de faits réels : Le culte du deuil qui s’est développé suite à l’épidémie de choléra dans les années 1840 à Londres. A la fin du roman, une petite dizaine de pages documentaires apportent quelques précisions historiques, sur l’express funéraire Necropolis, le deuil à l’époque victorienne, la Reine Victoria et le Prince Albert, la vie des pauvres à cette époque ou encore Charles Dickens. C’est très intéressant !

Sélectionné pour le prix des Incorruptibles (3è/2nde) en 2012-2013

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La Messagere De L au delaLa Messagère de l’au-delà

Mary Hooper

Éditions Panama (2008)

L’histoire : Oxford, décembre 1650. Anne Green, une jeune servante accusée d’infanticide, vient d’être pendue haut et court. Son cadavre, au grand dam de sa famille, est livré à l’Université afin d’y être disséqué.
Robert, étudiant en médecine bègue et introverti, est de ceux qui doivent assister à cette leçon d’anatomie. Mais, à sa grande surprise, il décèle bientôt chez la jeune fille des signes de vie… Inspiré d’une histoire vraie, le destin terrible et singulier, aux frontières du surnaturel, d’une adolescente dans l’Angleterre puritaine du XVIIe siècle.  C’est le premier livre de Mary Hooper publié en France.

 Mon avis : Cette pauvre fille, violée, perd son enfant et se retrouve pendue ! Il y a comme cela, des périodes de l’Histoire vraiment charmantes… Vive l’Angleterre du XVIIème siècle ! Mais bon, est-ce que c’était mieux en France ? Pas sûr…

Les chapitres alternent entre les pensées d’Anne et celles de Robert et cela donne un charme particulier à ce roman plein de suspense qui oscille entre roman historique et roman fantastique. Lu il y a quelques temps déjà, je me souvenais avoir beaucoup aimé cette belle histoire. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai emprunté “Waterloo Necropolis” à la bibliothèque sans aucune hésitation !

Ces deux romans font partie de la sélection “Lectures pour les collégiens” de l’Éducation nationale.

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Deux histoires parfaites pour Halloween !

challengehalloweenalbum

SignatureNat

Maestro – Xavier Laurent Petit

Roman pour adolescent

Maestro

de Xavier-Laurent Petit

Ecole des Loisirs, 2005
9782211081085, 8,50€

Thèmes : Bolivie, Travail des enfants, musique

 Ils sont cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, laveurs de voitures, nettoyeurs de tombes, chiffonniers… Des enfants laissés pour compte dans un pays où les plus pauvres ne peuvent que survivre. Survivre, Saturnino tente de le faire. Dans la rue, il lutte depuis la disparition de ses parents pour gagner quelques pièces, pour protéger Luzia, sa petite sœur, pour se souvenir des mots et des chansons que fredonnait leur mère. Un jour, Saturnino rencontre un vieil homme qui se dit chef d’orchestre. Il invite les gamins des rues à venir chez lui. La musique a-t-elle le pouvoir d’effacer la peur et la solitude ? se demande Saturnino.

Saturnino et sa petite sœur Luzia tentent de survivre de petits boulots dans la rue. En Bolivie pour les enfants laissés pour compte, orphelins, il faut être cireur de chaussures, vendeurs de journaux, laveurs de voitures, chiffonniers pour espérer manger, tout en vivant la rue. Survivre et faire attention aux milices qui n’hésitent pas à faire disparaître certains enfants.

Un jour pourtant Saturnino et Luzia rencontre un vieil homme, un chef d’orchestre, qui les invite dans une maison, pour faire de la musique. La musique peut-elle cependant effacer la peur, la faim, la solitude ?

Une très belle histoire sur fond d’Amérique latine avec un jeune personnage principal attachant. Il se démène pour s’occuper de sa petite sœur, dans un univers sombre et froid… Une vraie belle leçon de courage mais aussi un témoignage poignant sur la situation des enfants des rues.

La part belle est laissée à la musique, mais tout en restant totalement réaliste dans le récit. Tout ne va pas mieux du jour au lendemain, nous ne se termine pas très bien non plus. J’ai réellement apprécié que Xavier-Laurent Petit, après un si beau début sans faux semblant ne nous laisse pas sur une impression trop positive, tout en allant au bout de l’histoire, en nous donnant en voir le destin de ces enfants.

C’est à la fois poignant et dérangeant et la part de la musique dans le récit lie tout cela à merveille…

+ Challenge YA#2

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