Les enquêtes de Nicolas Le Floch – BD policier/historique

NicolasUne adaptation en bd réussie des romans de Jean-François Parot

Les enquêtes de Nicolas Le Floch

T1 : L’énigme des Blancs-Manteaux

Parot – Dobbs – Chaiko

Robinson / Hachette (2018)

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Cette bande dessinée est dédiée à Jean-François Parot, créateur du personnage et décédé peu avant la sortie de l’album.

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Paris, février 1761. Le jeune Nicolas Le Floch, fraichement arrivé de sa Bretagne natale, est convoqué d’urgence par le chef des affaires secrètes de Louis XV. Il va lui confier une enquête demandant un travail de réflexion, mais aussi et surtout beaucoup de discrétion. En effet, il s’agit de retrouver le commissaire Lardin, disparu alors qu’il enquêtait sur les agissements d’un autre commissaire…

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J’ai été attiré vers cette bd par deux choses : La couverture, que je trouve très réussie, on est tout de suite en plein mystère avec ce cavalier à l’air un peu anxieux qui surgit hors de la nuit… ;) et le nom du personnage, Nicolas Le Floch, que je connais même si je n’ai encore jamais lu de roman de Jean-François Parot (mais ça va venir car j’aime les polars et les romans historiques !)

C’est un tome 1,  mais l’histoire est complète et vous pouvez parfaitement la lire comme un tome unique.

L’histoire m’a bien plu, c’est une enquête policière assez classique mais bien ficelée, et le personnage principal, l’enquêteur Nicolas Le Floch est réaliste, c’est un policier consciencieux et intègre. L’originalité se situe dans l’époque, le XVIIIème siècle et le langage plutôt soutenu.

Le dessin est beau et plutôt précis, on reconnaît facilement les différents personnages. J’ai juste trouvé dommage qu’il n’y ait pas plus de variété dans les plans (on voit surtout le visage de la personne qui parle en plus ou moins gros plan). Un peu plus de plans plus “larges” montrant les rues, les maisons (surtout dans la 2ème partie) aurait été sympa.

Bref, pas un coup de cœur, mais un très bon moment de lecture tout de même !

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Le blog de Dobbs – Scénariste

Le site de Chaiko

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Cette semaine nous sommes chez Noukette

Maudit Cupidon

Maudit Cupidon est une romance moderne qui nous plonge dans un univers semi-fantastique, celui des cupidons, les anges de l’amour de la mythologie.

Maudit CupidonRoman Young Adult – Jeunes adultes

Maudit Cupidon

de Lauren Palphreyman

traduit par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion

Hachette, février 2019
414 pages
9782016270523, 18€
Disponible en epub 12,99

Thèmes : amour, mythologie, romance

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À 17 ans, Lila découvre que les cupidons, loin d’être un mythe, sont bien réels. Qu’ils constituent une agence d’entremetteurs œuvrant dans le plus parfait des secrets. Et qu’elle, petite mortelle ordinaire, a été matchée au dieu de l’amour originel  : Cupidon lui-même. Une vaste plaisanterie  ? Non, une malédiction  !
D’abord, elle n’a rien demandé. Ensuite, Cupidon est si ingérable qu’il a été banni de la Terre il y a des décennies. Enfin, tous deux encourent la peine capitale s’ils tombent amoureux, les relations entre humains et cupidons étant proscrites.

Ce roman a été repéré sur Wattpad, comme c’est souvent le cas pour les romances actuellement j’ai l’impression. C’est un bon page turner, qui mèle action et romance, et je comprends facilement l’engouement que l’on peut avoir pour ces héros virils et un peu bad boy. Pour autant ce roman est vraiment simple, reprenant les clés habituelles : amour interdit, triangle amoureux, héroïne orpheline… L’ensemble est plutôt bien mené, avec de l’action, mais tout est relativement prévisible, et Lila, l’héroïne n’est pas très attachante. On sait bien qu’elle va tomber amoureuse de ce Cupidon beau gosse qui lui tourne autour…

 Mademoiselle Black, il est prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. C’est l’original. Le plus puissant d’entre nous. C’est… Cupidon en personne. Et vous êtes… son âme sœur, conclut-il avec le plus grand sérieux.

Nous gardons tous les deux le silence un instant. Puis j’éclate de rire, c’est plus fort que moi. Cal me fixe de son regard froid et impénétrable jusqu’à ce que je me reprenne.

— Vous voulez dire que mon âme sœur est… Cupidon ? Cupidon ?! Le petit gars avec des ailes, un arc et des flèches?

Outre cette héroïne, les personnages secondaires, comme son amie Charlie, sont assez fades, et on ne s’inquiète que peu pour leur sort. C’est dommage car Cal, le cupidon qui tente d’éviter qu’elle ne tombe amoureuse de Cupidon lui-même, est un personnage qui mériterait d’être creusé. On le sent torturer, attentionné… Il a une place importante dans ce récit mais on explore assez peu son passé… Peut-être dans le deuxième tome ?

Malgré ces points négatifs, j’ai vraiment passé un bon moment de lecture, car on se laisse facilement emporté dans l’histoire, on tourne les pages et on apprécie les conflits amoureux et les batailles à coup de flèches ! Maudit Cupidon est un bon page turner, et Cal un héros tout à fait attirant !

+ Lire en numérique un extrait

+ Un tome 2 : Saint Valentin, est prévu pour le mois de juin

Blood Guard

Blood GuardRoman d’aventures fantastique
pour adolescents

Blood Guard
1. L’ordre sinistre

de Carter Roy
traduit par Christophe Rosson

Hachette, 2015
9782012044470, 15,90€

* Action, aventure, combat, fantastique *

Evelyn a 13 ans et il pratique les arts martiaux depuis toujours. Un entraînement presque intensif qui prend tout son sens et se révèle fort utile quand il découvre que sa mère appartient à une société secrète Blood Guard, Les gardiens du sang.

Une situation de départ peu originale, mais qui va vite entraîner le lecteur dans des actions à la fois folles et fantastiques. L’intrigue va se complexifier et Evelyn, notre héros, va découvrir peu à peu l’étendue de son apprentissage, de ses “pouvoirs”, mais aussi de l’organisation que combat sa mère, l’Ordre Sinistre.

Ce premier tome de la série est avant tout une course poursuite et une avalanche de combats, certains sanglants voir meurtriers. On y rencontre peu à peu les différents protagonistes, qui, s’ils prennent une certaines places dans l’intrigue, ne sont pas tous aussi attachants qu’Evelyn. Dawkins un “ange gardien” un brin étrange apporte aussi une petite touche fun très appréciable !

Blood Guard tient ses promesses de roman d’aventure ! Un suspense général, mais surtout un personnage principal attachant et dynamique, narrateur à la voix incisive, et souvent drôle. Ses relations avec Greta, une adolescente de sa classe qu’il n’apprécie guère, donnent une touche adolescente à ce roman, sans tomber pour autant dans la romance.

Un premier tome avec quelques faiblesses dans les personnages secondaires, mais qui offre de très belles scènes d’action et qui est très facile à lire grâce à de nombreux dialogues.

+ Lire un extrait :

+ Le livre sur Lecture Academy
+ La couverture américaine
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Une couverture un peu moins enfantine et plus sombre que la version française !
+ L’avis de Mes Petites Lectures

La fille qui ne croyait pas aux miracles

filleLa fille qui ne croyait pas aux miracles

Wendy Wunder

Collection Black Moon

Hachette Romans (2012)

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Cam, 17 ans, a un cancer qui la tue à petit feu. Alors que les traitements ne peuvent plus rien pour elle, sa mère, Alicia, et sa sœur Penny entendent parler d’une ville miracle. Même si Cam n’a plus d’espoir, elles s’acharnent et l’entraînent dans un périple jusqu’à cette ville presque introuvable, Promise.
Dans cette ville elles vont faire de nombreuses rencontres, notamment Asher, un jeune homme qui leur ouvre la porte d’une maison familiale en rénovation. A Promise, elles assisteront à des phénomènes étranges… au point de croire aux miracles ?

* * *

Ce récit est à la fois pétillant et triste. Cette jeune fille condamnée, sa famille, ces miracles tout autour… Et puis ce personnage, Asher, tellement mystérieux (presque même un peu trop…), qui relève l’histoire quand elle commence à s’épuiser…. Le temps de ce récit, le lecteur vit lui aussi à Promise, recontrant ces habitants surprenants, touchants… L’atmosphère de La fille qui ne croyait pas aux miracles est particulière, on ne sait jamais vraiment s’il faut être triste ou non.
Cam, avec sa meilleure amie, a écrit une liste des choses à faire avant de mourir. Un classique, qui n’est ici utilisé que pour apporter quelques miracles supplémentaires, tout en se moquant légèrement de cette “tradition” vue et revue.

* * *

La fille qui ne croyait pas aux miracles est un beau récit, touchant, malheureusement un peu long par moment, notamment au début.
Bonus : Soyez attentif et vous croiserez une licorne au cœur de ce récit :)

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