L’île du sommeil
de Fabrice Colin
Roman jeunesse dès 9 ans
Flammarion, juin 2011
Castor Poche, 175 pages
9782081247079, 6€50
Thèmes : Enfance, Rêves, Coma, Cauchemars
Présentation de l’éditeur :
Après un accident de vélo, Eelian se retrouve dans un monde parallèle, peuplé de créatures extraordinaires : Elemm, le grand cerf, Oloon, l’homme-loup, le Picancroque, avec sa tête de citrouille, et Marvelle, la fée végétale.
Tous l’entourent de leur affection, et Eelian en oublie presque ses parents et son grand-père, qui attendent son réveil. Pourtant, Eelian devra bientôt affronter d’effrayants personnages : le pirate Minuit-moins-une et le terrible docteur Mortès.
Mon avis :
Voici un petit livre qui m’a tout d’abord paru un peu facile. Une couverture enfantine, un ton adapté. Je trouvais ça agréable, parfait pour des enfants, pourtant un peu creux. Il me manquait ce quelque chose que je trouve et retrouve pourtant avec plaisir dans les livres de Fabrice Colin. Un peu déçue alors ? Non, car j’ai trouvé en terminant ce livre ce qui me manquait et le dernier chapitre, pourtant court, m’a donné un regard plus positif sur le livre.
Eelian se retrouve sur une île étrange après une chute de vélo. Les personnages qu’il y côtoie sont tous extraordinaires : homme loup, tête de citrouille, gros nounours… avec eux il va vitre une aventure fabuleuse à la recherche de la sortie…
Si le décor est bien planté, j’ai eu plus de mal à me familiariser avec les personnages, trop “volatiles”. Puisque nous sommes dans l’imaginaire, il ne s’agit pas de rentrer dans les détails sur ces personnages, qui m’ont pour beaucoup semblé lointain. Même Eelian qu’on suit tout au long de cette histoire n’est pas très attachant, rendant l’identification au personnage plus difficile. Je pense sincèrement que ce livre touchera beaucoup plus les enfants, qui entreront sans doute plus facilement dans ce monde que moi. C’est un véritable conte qui nous est offert ici, un apprentissage de la vie qui passe par la peur de la mort.
Je ne me suis pourtant pas ennuyée un instant dans ce récit, car les rebondissements s’enchainent sans temps morts. On ne peut s’empêcher de penser à d’autres récits imaginaires, et on trouve finalement le récit trop court. Je pense que c’est là mon principal problème. J’aime la plume de Fabrice Colin mais ce livre s’adressant à un public plus jeune que les précédents romans que j’ai pu lire de lui, je me suis sentie frustrée. J’aurais aimé plus de détails, plus d’aventures…
Leiloona dit cela bien mieux que moi : “quand le rêve prend fin, c’est le lecteur lui-même qui aurait voulu ne pas se réveiller de Noctance.”
Le blog de Fabrice Colin, où il parle de ces livres un peu, mais de sa vie beaucoup. Dont les mots m’ont beaucoup touchés dernièrement, parce que si personnel… et si universel en même temps… Et puis la rentrée littéraire ne le laisse pas sans voix, je dirais même qu’il approche sans le savoir les 1% :)
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ah je note ce titre, cela a l’air très bien ;)
Je vais le lire cette semaine, il a l’air super !
Bon, même si c’est pour les plus jeunes, ça ne peut pas être mauvais vu que c’est du Colin ! ;-)
Oh, merci de ce gentil commentaire sur mon billet. ;)
J’aime décidément tout ce qu’il écrit, il m’épate à changer ainsi d’univers, on ne sait jamais où il va nous emmener ! ;)
J’adore cet auteur!
Bonjour,
Merci pour ce conseil. Je n’avais pas lu ni vraiment fait attention à Fabrice Colin. Maintenant c’est réparé. Le livre est génial et je le transmettrai avec plaisir aux lecteurs de ma bibliothèque !