Mystère à la cantine – roman jeunesse

cantineRoman jeunesse à partir de 8/9ans

Mystère à la cantine

Hervé Mestron

Oskar Polar (2019)

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Je m’appelle Lucien, je suis en 6ème et j’ai un gros souci. En passant l’aspirateur dans ma chambre, ma mère s’est coincée le dos. Elle a une hernie discale aigüe et doit se faire opérer de toute urgence. Mais, même si je suis un peu inquiet, ce n’est pas ça mon souci. Ma mère étant à l’hôpital et ma sœur à la Fac, je vais devoir aller manger à la cantine… Et au réfectoire puis dans la cour de récré, il y a Yannick… Qui est en 5ème B.

Comme je n’aimais pas qu’il passe du temps avec mon amie Bertie, j’ai dit des bêtises sur lui… Seulement voilà, Bertie a cafté et, même si je me suis excusé, Yannick m’en veut à mort et ne loupe pas une occasion pour se venger. Bref, manger à la cantine, ça ne me dit rien qui vaille… Et pour couronner le tout, au lieu des bons petits plats de Mme Paupietta, la cuisinière, il va falloir manger des trucs dégueux emballés dans du plastique. Car Mme Paupietta, qui fait si bien la cuisine, a été accusée de négligence. Elle qui est si consciencieuse, c’est un vrai mystère !

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Voilà un petit roman policier qui se lit tout seul !

Non seulement il est facile à lire (contrairement d’ailleurs à ce que pourrait faire penser la 1ère page) mais en plus il y a du suspense, des rebondissements, de l’amitié, un mystère à résoudre et donc une enquête.

C’est amusant et agréable à lire. Si votre enfant aime les enquêtes, il devrait aimer celle-ci. Et s’il n’en a jamais lu, il entrera facilement dans ce roman.

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Le site de l’auteur

De cet auteur prolifique (il a écrit plus de 50 livres !) nous vous avons déjà présenté :

Enterrement d’une vie de cancre et Touche pas à ma mère (dans le même article),

Le violoncelle poilu (sur la 1ère guerre mondiale),

L’aigle noir (roman ado)

L’aigle noir – Roman ado/adulte

aigleL’AIGLE NOIR

Hervé Mestron

Coll. Rester vivant

Le Muscadier (2017)

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Nicolas Hartman, ex-jazzman dont on ignore le passé (il se dévoilera un peu au fil de l’histoire) mais dont on sent que c’est un homme blessé, arrive à Ouistreham, en Normandie, pour prendre un poste de professeur de musique. Au collège de Saint-Ambroise où il a été nommé, il y a une jeune fille, Billie, qui chante merveilleusement bien mais qui est aussi très renfermée. Une rencontre entre deux personnes fragilisées, deux personnes qui aiment/vivent la musique, une rencontre qui aurait pu être belle, mais…

Mais la bêtise là encore, la jalousie peut-être font que la belle histoire dégénère.

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Il est difficile de parler de ce roman sans dévoiler l’intrigue.

Ce n’est pas un polar ni un thriller bien sûr, mais je trouve qu’il est important de découvrir par soi-même les tenants et aboutissants de ce court roman.

Le titre m’a attiré parce que c’est une chanson de Barbara que j’adore. Une femme d’une grande sensibilité, un peu comme les deux personnages principaux de ce roman, Nicolas et Billie. Un livre tristement d’actualité, à plusieurs points de vue.

Un roman que j’ai lu d’une traite dans une salle d’attente et que j’ai trouvé très efficace. En peu de pages, il parle de choses très fortes. Pour résumer, on pourrait dire que “l’enfer est pavé de bonnes intentions”…

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Éditions Le Muscadier

Le site de l’auteur

De cet auteur prolifique (il a écrit plus de 50 livres !) Sophie vous a déjà présenté : Enterrement d’une vie de cancre et Touche pas à ma mère (dans le même article), Le violoncelle poilu (thème d’actualité : la 1ère guerre mondiale)

De cette maison d’édition, nous vous avons déjà présenté plusieurs titres : Bêtes de pensée et Badalona, Jours de neige (un recueil de nouvelles), 40 jours d’automne, Station sous-paradis, les mains dans la terreVirée nomade, Phobie, Orient extrême et le 9E continent.

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challenge rentrée littéraire 2017

C’est ma 8ème participation au Challenge lire 1% de la rentrée littéraire !

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Enterrement d’une vie de cancre – Touche pas à ma mère – Hervé Mestron

Deux courts romans pour adolescents d’Hervé Mestron aux thèmes intéressants…

enterrement

Enterrement d’une vie de cancre

d’Hervé Mestron

Ed Syros, juin 2012
Collection Tempo +
9782748512076, 6€

Bruno est un cancre. Pas juste un mauvais élève, non, celui qui en plus de rendre copie blanche s’amuse à mettre de la peinture sur les touches du piano et dort, les pieds sur la table, en classe. Et puis un jour Madeline arrive. Une allure gothique métallisée  une démarche étrange, mais une élève extrêmement douée. Quelques jours plus tard elle disparaît. Mais entre temps Bruno s’est réveillé!

Une histoire avec des personnages caricaturaux mais qui commence bien, avec une ambiance de classe terrible mais voilà l’histoire est très vite fini et le tout m’a du coup semblé complètement surfait. Les évènements se déroulent trop vite et l’on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages. Les deux thèmes principaux, la réussite scolaire et le handicap, sont finalement seulement survolées. On peut penser que cela permet de lancer la discussion mais j’ai tout de même été frustrée. Peut-être bien à utiliser avec des adolescents faibles lecteurs, voire en difficulté, d’autant plus que l’écrit, à la première personne est très oralisé (trop même à mon goût).

Deux bons thèmes porteurs mais un ensemble trop rapide pour moi.

L’avis de Kik, elle aussi aurait aimé en savoir plus…

* * *

Touche pas à ma mère

Hervé Mestron

Talents Hauts, septembre 2012
9782362660412, 7€

 

Comme dans Enterrement d’une vie de Cancre, le roman est court, très court et c’est vraiment dommage.

Les personnages de ce roman, la situation initiale, tout était réuni pour un bon roman mais l’auteur choisi de ne pas faire traîner l’histoire. Les évènements s’enchaînent sans qu’on puisse s’y attarder et c’est déjà la fin. Malgré le thème terrible de la violence conjugale tout semble ici très simple. Pas le temps de connaître les personnages, de comprendre leur réaction, de trembler pour eux.

Ce roman, comme le précédent permet tout de même d’aborder des thèmes intéressants et peut être le point de départ d’une discussion intéressante avec les élèves. A voir avec mes sixièmes dans le cadre de mon projet sur le vivre ensemble mis en place cette année.

Quatrième de couverture (qui raconte toute l’histoire…)

« Chris, ma mère, et Sébastien, son amoureux, emménagent dans une nouvelle maison, à la sortie de Nîmes. Oui, parce que maintenant ça y est, elle a quelqu’un. Maman me l’a dit, c’est une nouvelle vie qui commence. Ça ne va plus être exactement comme avant, vu qu’on va habiter tous les trois, ensemble, sous un seul et même toit. Style famille Ikea. Ça me fait un peu bizarre ». Un jour, Cécile voit un bleu sur la tempe de sa mère qui prétexte qu’elle s’est cognée dans une étagère. 
Et Cécile raconte l’escalade : ses soupçons qui alternent avec les marques de tendresses de Sébastien, la tristesse de sa mère, la perte de son emploi et son isolement progressif…”

+ Challenge YA#2 (25 & 26 /60)

Le site de l’auteur

De cet auteur prolifique (il a écrit plus de 50 livres !) nous vous avons déjà présenté :

Le violoncelle poilu (sur la 1ère guerre mondiale),

L’aigle noir (roman ado),

Mystère à la cantine (à partir de 8/9 ans)

Le violoncelle poilu d’Hervé Mestron

Recueil de nouvelles jeunesses historiques autour de la première guerre mondiale

Le violoncelle poilu

d’hervé Mestron

Collection tempo chez Syros

Trois nouvelles bouleversantes sur la première guerre mondiale… Ou comment en dire juste assez pour faire ressentir toute l’horreur de la guerre, sans choquer…

Un violoncelle comme narrateur pour une première nouvelle tout en douceur… et en horreur. Ce n’est pas un homme qui parle et pourtant déjà on est pris par une ambiance terrifiante, humide et
sale… Une histoire d’amour entre un homme et son violoncelle, une histoire heureuse, une histoire trise…

Ensuite nous avons ce jeune garçon, au chevet de son grand père mourant, avide des histoires sur cette sale guerre, qui a laissé un lourd secret dans sa famille… Peu à peu il écrit les souvenirs de ce grand père qui perd un peu la tête…

Et puis c’est encore un objet qui prend la parole, un fusil à baïonette, exposé dans un musée, qui voit les gens défiler… et qui redoute de devoir servir de nouveau…

Comment en dire assez pour vous conseiller ce livre, sans en dire trop… c’est souvent difficile, mais avec ces nouvelles très percutantes cela me semble vraiment impossible… Il n’a que 90 pages, alors le mieux c’est de le lire. A partir de 10 ans, ce livre pourra sembler simpliste pour les plus âgés j’en ai peur, alors que c’est ce qui fait sa force selon moi!

Commentaire de l’auteur :

Pourquoi ce livre ?

Ce qui a déclenché l’écriture de ce livre, c’est d’abord la rencontre avec l’historial de la grande guerre à Peronne, où j’ai pu voir et même toucher des instruments fabriqués dans les tranchées. Et là, j’ai été très ému, à un point que je n’aurais jamais pu imaginer. L’horreur de la bataille a laissé place à un grand moment de poésie. Le sujet est arrivé sur un plateau et je me suis fait tout petit devant l’immensité de la tache: écrire sur la guerre. Mais je m’y suis collé, avec passion et humilité.
L’historial est un musée qui, paradoxalement, dégage une vraie plénitude. Il est extrêment bien pensé, organisé, il travaille sur les mentalités et non sur le voyeurisme. Il ne donne pas à voir la violence de la guerre, il invite à se la raconter, contrairement à son homologue de la ville d’Albert, à une trentaine de kilomètres, véritable parcours du combattant qui ne nous épargne rien.
Un an et demi après, j’en garde un souvenir extrêmement présent. Et je suis content d’avoir été capable d’écrire ce livre.

Hervé Mestron

 Une autre critique chez Des livres et des champs

Le site de l’auteur

De cet auteur prolifique (il a écrit plus de 50 livres !) nous vous avons déjà présenté :

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