Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Aristide Broie du Noir

Bande dessinée jeunesse

Aristide broie du noir

de Séverine Gauthier

et Jérémie Almanza

Delcourt Jeunesse

          Aristide est un petit garçon qui est un peu comme tous les enfants… il a peur du noir!  Sauf que lui, il a tellement peur de ces monstres nocturnes qu’il est le seul qui ne dort pas. Pas du tout. Même pas un instant, de peur qu’ils le dévorent.

Mais voilà Aristide est aussi un garçon extrêmement intelligent, alors puisqu’il ne dort pas la nuit, autant en profiter pour construire une machine… Une invention merveilleuse : la machine à broyer du noir !

J’ai emprunté cette BD parce que j’ai adoré les dessins, la couverture est extrêmement représentative du style d’ailleurs, un peu moins des couleurs… Et le personnage préféré de mon homme reste le chat, que vous pouvez apercevoir sur cerains dessins (voir exemple ci dessous!)

J’ai été tout d’abord déçu à la première lecture car l’auteur essaye d’en faire trop, tous les textes rimes, à en être parfois un peu lourds. Et puis j’ai eu l’impression (le thème aidant) d’avoir lu un album jeunesse plus qu’une bande dessinée….

Le soir même je l’ai relu, mais à haute voix à Gilga (j’adore lui lire des histoires :)… le texte a alors pris une autre dimension, beaucoup plus puissante… j’ai adoré cette lecture, lui aussi….

Comme en plus les dessins me plaisent énormément (comment ça je me répète? ;) au final j’ai vraiment apprécié cette lecture, que je vous conseille… avec une petit préférence si possible pour la lecture à haute voix!

Un petit extrait pour accompagner ces images :
“A l’école aristide n’a pas beaucoup d’amis, les enfants ne l’aiment pas, ils se moquent de lui. Ils disent qu’il est très laid, et vraiment trop bizarre, Ils le provoquent sans cesse, ils le traitent de trouillard”

Vous apprécierez bien sur les alexandrins…

L’avis de BD Gest : “Déjà remarquée avec son album Mon arbre, la scénariste Séverine Gauthier confirme son talent de
conteuse et son aptitude à choisir des dessinateurs de talent pour l’accompagner. Le petit Aristide a déjà tout d’un grand !”

 

+ L’avis d’Acr0

+ Une autre BD de Séverine Gauthier : Garance

L’omelette au sucre

L’omelette au sucre

de Jean Philippe Arrou Vignod

Résumé
A Cherbourg à la fin des années 60, une famille peu commune… Une mère au foyer et un père médecin, jusque là tout va bien… mais là où les choses se gâtent c’est quand on découvre les enfants… une vraie colonie! 5 garçons, qu’on a nommé selon le prénom du grand père Jean… ce qui donne pour ne pas les confondre : Jean A, Jean B, Jean C, Jean D et Jean E, le tout par ordre d’âge!
C’est Jean B, un des grands, qui nous raconte cette vie de famille où les vacances sont un vrai déménagement! Alors quand en plus la maman est enceinte, et que c’est le papa qui fait à manger, on se demande comment il va s’en sortir…. et bien ça donne… une omelette au sucre!

Fiche de l’auteur (Gallimard) (j’ai découvert cela après avoir lu le livre, et c’est tellement autobiographique…)
Né en 1958 à Bordeaux, Jean-Philippe Arrou-Vignod vit une partie de son enfance à Cherbourg avec ses cinq frères, les fameux six «Jean-quelque-chose» de L’omelette au sucre, dont il est le deuxième, avec la même bouille ronde, les mêmesoreilles décollées… Tandis que la mère s’occupe de ses garçons «en rang d’oignons», le père est médecin. Ses études à l’École Normale Supérieure conduisent Jean-Philippe à l’agrégation de lettres.. Sa première rentrée scolaire, en 1984, correspond aussi à sa première rentrée littéraire puisque paraît son premier roman pour adultes, Le Rideau sur la nuit, aux éditions Gallimard, récompensé par le prix du Premier Roman. Cinq ans plus tard sort son premier roman pour la jeunesse : Le professeur a disparu, en Folio Junior.

Tout en étant enseignant dans un collège et écrivain, Jean-Philippe Arrou-Vignod est aussi directeur de collection (Horspiste, pour les 9-12 ans). À ces fonctions éditoriales et professorales se greffe aussi celle de scénariste pour la télévision. En dehors de ses activités littéraires, la passion de Jean-Philippe reste le voyage, trois à quatre par an parfois, avoue-t-il…

Un autre titre suit ce premier épisode :
Le camembert volant.
(article à venir)

J’ai été charmée par ces Jean dans tous les sens et leur aventures mignonettes… mais tout de même tout cela est vraiment d’un autre temps, que les jeunes actuels risquent d’avoir du mal à appréhender : Internet n’existe pas, le portable non plus, et la télé en est à ses débuts (Rintintin et la piste aux étoiles…). Il y a tellement d’humour que certains jeunes apprécieraient j’en suis sûre… mais je ne le recommanderai peut être pas aux élèves qui n’aiment pas lire…

Vous l’avez lu? Donnez moi votre avis en commentaire et / ou le lien vers votre article, et je l’ajouterai volontiers!
L’avis de Faelys sur le camembert volant

Pour les profs je joins les fiches gallimard ;)

Et en prime la recette de cette omelette au sucre :

Préparation : 5 à 10 mn
Cuisson : 5 mn
Ingrédients (pour 4 personnes) :
– 4 oeufs
– 50 g de sucre
 vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de fleur d’oranger, ou de la vanille, ou bien des fruits…

Préparation :
Séparer les blancs des jaunes et montez les blancs en neige.
Une fois que les blancs sont montés, ajouter le sucre et les jaunes en mélangeant doucement.
Faite cuire 5 mn des 2 côtés comme un omelette normale.

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

DJ pour les nuls

DJ pour les nuls,

de John Steventon
(adapté par Nicolas Dambre)

First Editions
442 pages
978-2754011983
Sorti le 30 avril 2009

 

 J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique de 

Sur le papier ça me semblait une bonne idée,de demander ce livre…. sauf que voilà en réalité, ce n’est pas un livre qu’on lit comme ça, d’une traite…. C’est un livre dont on se sert quand on a besoin…. alors en parler là maintenant, oui bien sûr, puisque je m’y suis engagée, mais ça sera incomplet, je tenais à le préciser !

4ème de couverture :

“Que vous débutiez comme DJ ou que vous ayez déjà un peu de pratique, quel que soit votre style de musique, cet ouvrage vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir sur l’art du DJ.

Du matériel à choisir (platines vinyles et CD, occasion ou neuf, analogique ou numérique, table de mixage, logiciels, casque et ampli) aux techniques les plus avancées de scratch, vous aurez en
main toutes les clés pour progresser, maîtriser le mix, créer vos propres sets et développer votre style, jusqu’à pouvoir animer des soirées et des nuits entières. La partie des Dix vous livrera
notamment les réponses à dix questions que vous n’avez jamais osé poser, les dix erreurs à éviter… ainsi qu’un top 10 des références qui ravira tous les mordus du mix !

John Steventon est un DJ britannique. Il a notamment créé le site web Recess.co.uk, qui regorge de conseils pour les apprentis DJ.

Nicolas Dambre est journaliste musical radio et presse écrite depuis une dizaine d’années. Collectionneur de disques de musiques électroniques et de hip-hop, il est également DJ.

Découvrez comment :
Choisir le matériel adapté
Dompter votre table de mixage
Maîtriser le mix au tempo et le scratch
Réaliser vos propres remixes
Vous produire en public
… et vous faire plaisir !

Le livre est structuré ainsi :
Première partie : Le kit du parfait Dj
C’est une description des terles du deejaying, des premiers pas,  du matériel… C’est la seule partie que j’ai lu complétement pour l’instant, et elle est vraiment intéressante, et correspond
à la fois aux novices et aux connaisseurs qui ne manqueront pas d’apprendre des tas des choses…

Deuxième partie : La jungle du matériel
Des explications tant sur le matériel que sur leur fonctionnement (bien le choisir et l’entretenir)

Troisième partie : Le mix
Des conseils sur la réalisation d’un mix (acquérir les bases, comprendre le rythme (ça me semble un peu dur à comprendre à l’écrit, mais les conseils sont très bien), et puis mixer (comme un pro,
avec des CD…)

Quatrième partie : Se faire connaitre et jouer en Public
Une partie qui intéressera à n’en pas douter la plupart des lecteurs…. mais pas moi!

Cinquième partie : La partie des Dix
Les 10 questions, les 10 erreurs, les 10 objets à ne jamais oublier… et encore quelques conseils… puis le top 10 des références : The partie à ne pas manquer!

En conclusion un livre intéressant pour tous ceux qui s’intéressent au dijing (ou deejaying) de près ou de loin (quand même pas de trop loin, 450 pages sans illustrations ou presque, ça laisse des
marques!
Un livre à mettre entre toutes les mains, et à offrir sans hésiter aux débutants…. Pour les Pro, dont je ne fais pas partie, ils ne manqueront pas d’apprendre des choses, mais je ne peux pas juger de toutes les infos… je vous laisse donc lire en complément la critique de 80s-records.

Merci aux editions First, c’est toujours un plaisir que cette célèbre collection jaune et noire “pour les nuls” (Serait ce que je fais souvent partie des nuls??! :)

La bicyclette rouge

La bicyclette rouge 

(Titre original : Palgan jajoenkoe)

de Kim Dong Hwa

(traduit du coréen par Kette Amoruso)

Éditions Paquet

bicyclette

Tome 1. Yahwari (2005).

Tome 2. Les roses trémières (2006).

Tome 3. Les mères (2006).
bicyclette

Tome 4 ..., et de nouveau le printemps
(2009)

La bicyclette rouge, c’est l’histoire simple de gens de la campagne coréenne, des paysans, pauvres mais attachants. Les jours passent et se ressemblent au fil des saisons, mais un jeune facteur
sait écouter leur peines et leur joies et trouver les mots… Des mots qui résonnent aussi en nous…
Cette série de manhwa (entre la BD et le manga) est tout simplement délicieuse… si on ne cherche que le calme de la campagne… les histoires sont agréables mais ne se suivent pas, ne se
finissent pas toujours… j’ai apprécié ce moment de paix pendant quelques histoires, mais j’ai préféré ensuite fractionné ma lecture en petit moment plaisir plutôt que de risquer de m’ennuyer…

C’est tout un exemple de cette vie paysanne coréenne, toute une philosophie de la vie… Souvent en lisant j’ai pensé à ces haïkus japonnais qui disent tant en si peu de mot… Là bas les
maisons ne sont pas appelées par le numéro, mais par leur particularité, leur poétique : “La maison jaune dans la verdure, La maison aux nombreux chiens, La maison où l’on se repose, La
maison la plus jolie sous le ciel étoilé
…”

Les dessins m’ont attirés, sur la couverture… avant de me repousser dans les premières pages… et puis finalement on s’habitue à ces traits tirés à l’extrême, en totale opposition avec ce
jeune facteur à l’air toujours un peu ébahi…

Kim Dong Hwa

est un auteur de manhwa coréen, très connu dans son pays, que beaucoup compare à Taniguchi. Il a réalisé tous les dessins à l’ordinateur.

“Un jour mon fils m’a offert un ordinateur avec l’argent qu’il avait gagné grâce à un petit boulot. J’étais tellement heureux comme un enfant qui aurait reçu en cadeau son premier crayon, que j’ai dessiné sur ce nouveau support toute la nuit : la montagne, le champ, les arbres, les fleurs sauvages, la bicyclette rouge et enfin le facteur…”

bicyclette

D’autres avis :
Gadins et bouts de ficelles
A livre ouvert
Sort de ta bulle

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