Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Marcel le magicien – Album jeunesse

MarcelCroire en soi, c’est le début de la victoire !
Album à partir de 3/4 ans

MARCEL LE MAGICIEN

Anthony Browne

Kaléidoscope (1995)

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Marcel était un chimpanzé qui adorait le foot. Il allait s’entraîner chaque semaine, mais sur le terrain, personne ne lui passait jamais le ballon. Et il n’était jamais choisi pour faire partie de l’équipe. Un soir en rentrant chez lui, il fait une étrange rencontre, qui va changer sa vie…

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Tout comme Marcel, parfois, on a l’impression que certaines choses n’arriveront jamais. Quels que soient nos efforts, notre envie…

Et pourtant ! Parfois, il suffit seulement d’y croire pour que tout change ! Une belle histoire sur la confiance et l’affirmation de soi. Comme toujours chez cet auteur, les illustrations sont très colorées et il y a des petits détails amusants à chercher dans les pages (ici c’est la lune ou un lampadaire qui sont en fait des ballons de foot ! Je vous laisse trouver les autres…)

Un bel album à offrir à tous les enfants qui doutent d’eux-même !

Et pas seulement à ceux qui aiment le foot ou les singes… ;)

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Du même auteur : Et si jamais ?

Biographie de l’auteur sur le site de la petite bibliothèque ronde

Anthony Browne a reçu plusieurs prix (Wikipédia) :

  • La “Mention” Premio Grafico Fiera di Bologna per l’Infanzia de la Foire du livre de jeunesse de Bologne 19874 pour Piggybook (A calicochon)
  • “Mention” Premio Grafico Fiera di Bologna per la Gioventù de la Foire du livre de jeunesse de Bologne 19905 pour ses illustrations de Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll
  • Médaille Kate Greenway pour Zoo en 1992
  • Le Prix Kurt Maschler pour Une histoire à quatre voix et Alice au pays des merveilles.
  • Prix Kurt Maschler et médaille Kate Greenway pour Anna et le gorille.
  • Et le Prix Hans Christian Andersen Illustration, en 2000 pour l’ensemble de son œuvre.

Image associée à la récompense

Mes sacrées tantes – Nouvelles Indiennes

tantesRecueil de 8 nouvelles
Ado/Adulte

Mes sacrées tantes

Bulbul SHARMA

Traduit de l’anglais (Inde) par Mélanie Basnel

Picquier poche (2009)

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Le pèlerinage de Mayadevi

Pour son anniversaire (68, 70 ou 75 ans, elle ne savait plus très bien) Mayadevi décida de se rendre à Londres pour voir son plus jeune fils, Amit. Celui-ci, parti 40 ans plus tôt à l’âge de 18 ans, n’était en effet jamais revenu et elle souhaitait le revoir avant de mourir. La chute est amusante.

L’atterrissage à Bishtupur

Neelima faisait le désespoir de son père. Celui-ci, homme cultivé et ayant un point de vue moderne sur l’émancipation des femmes, souhaitait donner la meilleure éducation possible à sa fille. Mais Neelima ne voulait pas aller à l’école, elle voulait se marier ! C’est assez drôle et ça donne une bonne idée de certaines coutumes indiennes.

Les tantes et leurs maux

Meera, 14 ans, était à la fois très excitée et très embarrassée. C’était la première fois qu’elle partait en voyage sans ses parents. D’où l’excitation. Mais elle voyageait avec trois tantes un peu excentriques qui passaient leur temps à se faire remarquer, d’où l’embarras… Une histoire très drôle !

Une très jeune mariée

Le traumatisme vécu par une jeune enfant que l’on a marié et qui se retrouve loin de ses parents dans sa nouvelle demeure, celle de son mari, guère plus âgé qu’elle. On apprend pas mal de choses sur certaines coutumes et il y a pas mal d’humour aussi !

Les premières vacances de R. C.

Rathin Chandra Banerjee était un homme sérieux, avec une vie très organisée et des règles très précises. Ce matin là pourtant, il surprit tout le monde en décidant d’emmener toute la maisonnée en vacances. Vacances, pourtant, qui n’avaient rien d’un voyage d’agrément, comme il le fit tout de suite comprendre. C’était plutôt une sorte de pèlerinage. Où comment on peut être amené à lâcher prise !! Une histoire pleine de rebondissements pour cet homme à la vie réglée comme du papier à musique…

Jusqu’à Simla en tonga

Ananda était en route pour prendre un poste de traducteur auprès des britanniques quand il vit Anima. Il tomba aussitôt amoureux d’elle et la demanda en mariage. Après un long et fatigant voyage, ils arrivèrent à Simla et s’installèrent dans une maison. Au fil du temps, Anima et Ananda s’éloignèrent l’un de l’autre. Une drôle d’histoire qui parle de l’accession à l’indépendance de l’Inde et qui se termine le 15 août 1947.

Une trop grande épouse

Rupbala était une femme d’un mètre soixante quinze. Rien d’extraordinaire, sauf que son mari, qui ne faisait qu’un mètre soixante, en avait pris ombrage.  Le mariage avait été conclu par les parents alors que tous deux étaient enfants et la différence de taille invisible à ce moment là. Rupbala apprendra que sa taille peut servir et même être appréciée !

La vie dans un palais

Un jour, le mari de Gita s’en alla. Du coup, celle-ci décida de faire la même chose et d’aller à la ville chercher du travail. Mais le reste de la famille ne l’entendait pas de cette oreille…. S’émanciper n’est pas une chose facile !

J’ai passé un bon moment avec ce recueil de nouvelles. N’ayant que peu de connaissances sur l’Inde, j’ai parfois été surprise par le poids de la famille, des coutumes ou traditions… Un glossaire, bienvenu, clos ce recueil.

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INDE : Romans, BD et nouvelles déjà lus

  1. BD : India Dreams (T1) de Maryse et Jean-François Charles
  2. Roman : La tresse de Laetitia Colombani
  3. Nouvelle : Aucune terre n’est la sienne de Prajwal Parajuly
  4. Roman : L’extraordinaire voyage du Fakir… de Romain Puertolas

 

Les littératures de l’Inde aux éditions Picquier

 

Challenge “Les étapes indiennes” proposé par Hilde du Livroblog

ARISTOPHANIA – BD fantastique

AristophaniaBD Fantastique
Ado/Adulte

ARISTOPHANIA

Xavier Dorison – Joël Parnotte
Couleurs : Bruno Tatti

Dargaud (2019-2020…)

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Série en 4 tomes dont 3 déjà parus

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Tome 1 : Le Royaume d’Azur

Marseille, 1900. On fait la connaissance de 3 enfants, Basile, Victor et Calixte et de leur mère. On commence à entendre parler d’une énergie, l’Azur et d’une Comtesse, Aristophania.

Tome 2 : Progredientes

On en apprend un peu plus sur l’Azur et ceux qui la combattent.

Tome 3 : La source Aurore

Protégés par la Comtesse et son chauffeur, les trois orphelins finissent pourtant par être séparés.

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Une histoire fantastique mais sombre, tragique et pleine de rebondissements. La mise en page est très dynamique, cases de différentes tailles, gros plans ou encore cases sans “tour”… Les décors sont beaux et donnent envie d’aller se promener dans ces paysages de Provence malgré le danger qui rôde. Les motivations des différents personnages sont parfois ambiguës, et on finit par se demander qui a raison.

Bref, Aristophania est un très agréable divertissement !

Et j’ai hâte de lire le tome 4…

aristophania 

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Feuilleter les premières pages sur le site de l’éditeur

Du même scénariste : WESTUndertakerAsgard – Le château des animaux (lu les 2 premiers tomes, j’attends la fin pour présenter la série, mais c’est excellent !)

Du même dessinateur : Le sang des Porphyre

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L’avis de Jacques

Cette semaine, nous sommes accueillis par Stephie du blog Mille et une frasques

Mercredi, c’est raviolis ! Album

raviolisQuel plaisir de faire soi-même son repas
Album à partir de 3 ans

Mercredi, c’est raviolis !

Makoto Tachibana (ill.) & Setsuko Hasegawa

Adapté du Japonais par Florence Seyvos

L’école des Loisirs (2008)

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Deux enfants décident de mettre la main à la pâte pour fabriquer des raviolis japonais, des gyôzas. Pas à pas, nous les suivons dans la fabrication de cette recette. Pendant que le narrateur tient le plat, sa grand sœur malaxe la pâte, puis c’est l’inverse. A tour de rôle ils ajoutent les ingrédients. Un petit moment de repos et de patience, le temps que la pâte lève. Puis vient le moment de la travailler en faisant des serpents dont on fait des boulettes que l’on aplatit.  Ensuite on ajoute la farce faite par Maman. Même si d’habitude c’est rond, on peut en faire en forme d’animaux ! Puis il ne reste plus qu’à les cuire. Il y a deux façons : on les fait bouillir à la casserole ou frire à la poêle !

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Une petite histoire toute simple, mais très plaisante. Contrairement à ce que pourrait laisser penser la couverture, les deux enfants prennent beaucoup de plaisir à réaliser leur recette.

A peine l’album fini, j’ai eu envie de prendre le paquet de farine et de me mettre à faire de la pâte à raviolis moi aussi !

La recette est très bien expliquée et les illustrations sont adorables. Il y a, en plus, le côté “sensuel” de la cuisine qui ressort (la farine : Mmmm, c’est doux !)

Bref, un album que les enfants auront plaisir à regarder, surtout s’ils peuvent ensuite faire la recette avec Papa ou Maman…

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Un album découvert il y a peu lors du dernier Challenge Un Mois au Japon (chez Lou et Hilde) grâce à Jojo et que j’ai trouvé dans une boîte à livres !

Isabelle l’avait déjà présenté dans le challenge Albums en 2018, le tiroir à histoires en… 2014 et Jérôme avait testé la recette en 2012 (photo à l’appui !).

D’autres albums japonais présentés sur ce blog : Tut-Tut ! + La pomme rouge /

Un album qui participe au Mois du Japon chez Lou et Hilde