L’ adieu aux armes – Roman

adieu

Histoire d’amour tragique
sur fond de 1ère guerre mondiale
Roman

L’ ADIEU AUX ARMES

Ernest Hemingway

Gallimard (1938/vo 1929)

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Une lecture commune avec Blandine du blog Vivrelivre

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Première guerre mondiale. Frédéric Henry est américain, mais il s’est enrôlé comme ambulancier dans l’armée italienne. Blessé lors d’un déplacement, il va tomber amoureux de son infirmière, une anglaise, Catherine Barkley.

Celle-ci tombe enceinte, mais le lieutenant Henry doit repartir au front, dans la guerre contre l’Autriche. Lors d’une retraite qui ressemble à une débandade, ses compagnons d’armes sont tués et il se retrouve seul. Il déserte et part retrouver Catherine. Tous deux vont essayer de fuir la guerre en passant en Suisse.

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J’ai eu du mal avec ce roman. Ce n’est pas difficile à lire, mais les descriptions de la vie des gradés et des mouvements de troupes du début m’ennuyaient. Puis l’histoire d’amour débute, mais le ton est froid, comme détaché, sans passion aucune et les dialogues entre les deux amoureux pas super intéressants. Heureusement, j’ai trouvé la dernière partie plus agréable (après plus de 200 pages tout de même !) et plus humaine. C’est le 3ème roman d’Hemingway et il est en parti autobiographique.

Et qu’est-ce qu’on picole dans les ouvrages d’Hemingway ! Je n’ai encore jamais vu personne boire autant. Bon, en pleine guerre ceci dit, je peux comprendre qu’on ait envie d’oublier ce qui se passe autour…

Vous pourrez trouver l’adieu aux armes en PDF sur internet.

Du même auteur déjà présenté : Les neiges du Kilimandjaro

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Nouvelle participation au challenge de Blandine sur la première guerre mondiale

Logo 1ere guerre 2021

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Un roman qui participe aussi à l’Objectif PAL chez Antigone

car il était sur mes étagères depuis 2009… (et ce n’est pas le plus vieux !)

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Il participe aussi au Challenge Cette année sera classique !

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Ainsi qu’au Mois Américain sur Instagram

(pas chez Titine cette année, elle prend une pause)

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DESCENDER – Comics – Science fiction et robots

descenderVous aimez les robots ?
A partir de 12 ans

DESCENDER

Jeff Lemire et Dustin Nguyen

Urban Comics (2016 à 2019)

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Série terminée (6 tomes)

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Lune de Dirishu-6. Lorsque Tim-21 se réveille, il est seul. L’ordinateur lui apprend qu’il a dormi 10 ans. En se connectant au système de com interne du centre de communication, il apprend qu’il y a eu une attaque de robots géants 10 ans plus tôt, les moissonneurs. Et que cela a engendré un fanatisme anti-robots dans toute la galaxie. S’en est ensuivi un “génocide robotique”…

Ce que Tim-21 ne sait pas par contre, c’est qu’en se connectant au système, il a révélé sa présence à plusieurs personnes. Et qui, bien sûr, ne sont pas toutes animées de bonnes intentions.

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Jeff Lemire est très fort. Parce qu’il m’a fait “aimer” et ressentir de l’empathie pour… un robot. Autant dire que ce n’était pas gagné, je n’aime pas les robots/les machines, ça m’a toujours fait peur. Mais comment ne pas être touché par ce Tim-21 ? Il est très “humain”, plein d’empathie et très naïf aussi (c’est un robot de compagnie “enfant”).

Ceci dit, si j’ai bien aimé cette histoire (j’ai lu les 6 tomes avec plaisir), j’ai de beaucoup préféré “Sweet tooth“. J’ai trouvé cette histoire un peu plus “embrouillée”. Et je ne suis pas super fan des dessins de Dustin Nguyen, même si certains personnages sont impressionnants (les moissonneurs notamment !)

Il était prévu que cette série s’arrête à 6 tomes. Et on peut tout à fait se contenter de s’arrêter là. Sauf que le scénariste ayant décidé de changer son final, les deux auteurs sont repartis sur une série de 6 tomes dont 3 sont déjà sortis : Ascender, que je lirai sans doute par curiosité !

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Lire un extrait (site de l’éditeur)

Du même auteur : Sweet tooth ♥

https://bdi.dlpdomain.com/album/9791026815624/couv/M385x862/descender-tome-6.jpg

Couverture du tome 6

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Pour la BD de la semaine nous nous retrouvons chez Moka

Une BD qui participe également au Mois Américain sur Instagram

(pas chez Titine cette année, elle prend une pause)

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Alabama 1963 – Roman policier

Alabama
Vous avez aimé “La couleur des sentiments ?”
Roman Policier Adulte

ALABAMA 1963

Ludovic Manchette & Christian Niemiec

Cherche Midi éditeur (2020)

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Nous sommes en Alabama, plus précisément à Birmingham, en août 1963. Une petite fille noire de 11 ans, Dee Dee a disparu. Ses parents sont allés voir la police à plusieurs reprises, sans grand succès. Des battues ont été organisées par les voisins, sans plus de succès. Au bout d’une semaine, ses parents se sont résignés à faire appel à un détective privé blanc, dont on leur a dit qu’il n’était pas cher -pour un blanc-. En arrivant chez Bud Larkin dans leurs habits du dimanche, Ellis et Lottie ne s’attendaient pas à trouver un tel bazar. On aurait dit qu’une bombe avait explosé à l’intérieur…

Les anciens collègues de Bud voulant lui faire une blague ont mis une annonce demandant une femme de ménage pour lui. Adela ayant malencontreusement perdu un de ses emplois va se présenter pour le poste. Et ils ne le savent pas encore, mais cela va changer beaucoup de choses pour plusieurs personnes.

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C’est bien un roman policier, il y a des meurtres et une enquête, mais dans lequel on retrouve un peu l’ambiance de “la couleur des sentiments” de Kathryn Stockett. Il y a d’ailleurs une allusion à une “Minnie” qui habite Jackson et a fait un sale coup à sa patronne… La tarte, vous vous souvenez ?

Bref. Les meurtres sont sordides mais il y a quand même un petit côté “feel good” grâce à différents personnages. Adela bien sûr. La charmante Miss Gloria. Et Shirley également. Sans parler du bougon Bud qui évolue plutôt bien au fil des pages. Le tout sur fond de ségrégation raciale, n’oublions pas que nous sommes dans le sud des USA, en Alabama, en 1963…

Une lecture bien agréable !

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Voir ce qu’en pense le “web” sur Bibliosurf

Un roman lu dans le cadre du Mois Américain

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Mon territoire – Tess Sharpe – Roman noir

territoire
Grand Prix des Lectrices de ELLE
dans la catégorie polar

Mon territoire

Tess Sharpe

Sonatine (2019)

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Une lecture commune avec Enna

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A l’âge de 8 ans, Harley voit sa mère mourir sous ses yeux. Quelques semaines après ce décès, elle voit son père, Duke, torturer puis tuer un homme. C’est aussi à ce moment là qu’elle rencontre Will, à peine plus âgé qu’elle et déjà orphelin. Il y a peu de personnes sur qui Harley peut compter. En plus de son père et Will, il y a Tonton Jake, le frère de sa mère et Mo qui s’occupe du motel des “rubinettes”, qui accueille des femmes battues ou en danger.

Au fil du temps, Harley va être “dressée” par son père pour prendre sa suite, gérer ses affaires et son territoire. Elle va apprendre à se battre, à tirer, à se défendre et beaucoup d’autres choses qu’on n’apprend pas à l’école. Fille d’un baron de la drogue, elle doit avant tout apprendre à survivre.

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Commencé il y a… 3 jours, j’ai eu du mal à le lâcher ! Le personnage principal est très bien campé, très fort mais on a envie de la protéger malgré tout. C’est un vrai “page-turner”. Pendant 3 jours, je n’attendais que le moment de pouvoir reprendre mon bouquin pour lire la suite. Les paragraphes alternent entre l’enfance d’Harley et le présent.

Il y a beaucoup d’action, de surprises et pas mal de violence aussi,
âmes sensibles s’abstenir.
Amateurs de romans noirs ou thrillers, foncez !
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Ce roman m’a fait penser à un très beau roman graphique “Un hiver de glace” pour sa jeune héroïne plongée malgré elle dans un monde de drogue et de violence, mais qui se bat pour pour sa survie et celle de ses proches.

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Si je ne vous ai pas convaincu, d’autres avis par ici : Yvan (blog ÉmOtionS), Belette (The Cannibal Lecteur) et Blandine (Vivrelivre) grâce à qui je l’ai lu, merci !

Des éditions Sonatine, nous vous avons également présenté : L’empreinte et La disparition d’Adèle Bedeau

Un roman lu dans le cadre du Mois Américain (pas chez Titine cette année, elle prend une pause)

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Chez Antigone