#Bleue de Florence Hinckel #SF

Roman de science fiction pour adolescents

#Bleue

de Florence Hinckel

Syros, 29 janvier 2015
collection Soon
978-2748516869, 15,90€

Si on vous proposait de supprimer toute souffrance émotionnelle pour les enfants et les adolescents, que décideriez-vous ?

Silas est un adolescent comme les autres, ultra connecté aux réseaux sociaux. Sauf qu’il n’a pas vraiment le choix. Dans son époque, c’est une obligation, un lien social virtuel qui permet d’avancer dans la vie. Si on ne poste pas, c’est qu’il y a un problème, et une cellule d’aide se charge d’intervenir. Plus déconcertant encore, la peine, la tristesse, n’existe plus vraiment ! La Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle (CEDE) a été mise en place pour effacer la douleur des souvenirs, sans effacer le souvenir en lui même. A chaque intervention, un point bleu reste sur le poignet. Si les adultes ont le choix, ce n’est pas le cas des mineurs, pour qui l’intervention est automatique en cas de traumatisme.

Silas, notre ado comme les autres, est un peu à part quand même. Parce que ses parents le sont, et parce qu’il aime le calme, loin des reseaux. Pourtant quand sa petite amie Astrid meurt dans un accident, il doit avoir recours à la CEDE et prend peu à peu conscience du monde qui l’entoure différemment.

Il paraît qu’avant, la rue était beaucoup moins sûre. Mais aujourd’hui, l’oblitération est entièrement prise en charge par l’État, ce qui fait qu’un gars comme ce SDF peut en bénéficier autant qu’il le souhaite. Bien entendu, il sera toujours sensible au dénuement, à la sensation de froid ou de faim, mais il peut oublier la douleur morale qui en découle. Ainsi, tous ceux qui ne souffrent plus de leurs conditions de miséreux n’ont plus aucune raison d’être agressifs. Après tout, il faut bien qu’il y ait des pauvres, des moins pauvres et des riches dans notre société ! C’est comme ça depuis toujours, et puisqu’il n’y a pas de travail pour tout le monde, à quoi bon en souffrir ?

Dans ce roman de science fiction en deux parties on découvre un monde tellement proche du notre que l’on ne peut s’empecher de se projeter, et d’avoir peur ! Quel bonheur de ne plus ressentir la douleur, mais quel malheur en même temps… Ce roman est magnifiquement bien construit, les rebondissements sont réellement saisissants. Le turn-over est assuré du début à la fin, sans répis, avec un besoin de connaître le dénouement grandissant.

La sensibilité des personnages offre un récit touchant. Entre engagement et histoire d’amour, Florence Hinkel fait vivre des situations difficiles à des adolescents auxquels on s’attache. Gagner son autonomie ne va pas sans combat, dans notre monde comme dans celui ci !

Un magnifique roman qui allie suspense, resistance et amour dans une histoire prenante, très ancrée dans la réalité pour de la science-fiction…

 + Challenge YA#4

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La fille aux licornes – Intégrale

La fille aux licornes

Lenia Major

Ed. Talents Hauts (2015)

A partir de 11 / 12 ans

FilleLicornes

L’auteure : Spécialiste de la littérature de l’imaginaire, Lenia Major a publié de nombreux romans et albums, chez Balivernes, Bayard – J’aime Lire, Lito… 

L’histoire : Ascane a été choisie pour devenir licornière du roi, au grand dam de Séber, le maître licornier, qui ne veut pas d’une fille parmi ses apprentis. Aventureuse et tenace, la jeune fille réussit à s’imposer dans ce monde d’hommes grâce au pouvoir, hérité de son grand-père, de communiquer avec les licornes.
En compagnie de Météor, la licorne sauvage qu’elle a sauvée de la mort, Ascane va traverser des terres hostiles et lutter contre des forces obscures.

Ce roman a été précédemment publié en 3 tomes (1er tome paru en 2011). Les 3 tomes se sont ici transformés en 3 parties :

1) La rencontre : Cette première partie où l’on fait la connaissance des principaux personnages, de leur lieu de vie, des licornes… ne fait que 140 pages. Pas beaucoup d’action dans cette partie qui se termine par un coup de théâtre (qui nous donne bien entendu envie de lire la suite !)

2) La poursuite : Je ne vous raconte pas sinon ce n’est pas drôle, mais il y a beaucoup plus d’action dans cette seconde partie. On est au cœur du roman, on a quelques réponses à certaines questions et quelques surprises aussi.

3) L’affrontement : Nos trois apprentis se préparent pour leur cérémonie de “licornation” durant laquelle ils deviendront vraiment licorniers. Mais, vous vous en doutez, tout ne se passe pas comme prévu, loin s’en faut !! Je ne vous en dit pas plus. Certains personnages évoluent beaucoup dans cette 3ème partie, d’autres (importants dans la 2ème partie) sont laissés de côté…

L’intrigue est relativement simple mais agréable, c’est un roman qui se lit vite, sans temps mort… L’auteur à l’air de connaître les chevaux ou au moins le vocabulaire propre aux équidés. On sait assez vite qui sont les gentils et qui sont les méchants (mais, mais, on peut parfois être surpris…). J’ai mis 11/12 ans pour l’âge parce que l’histoire est simple c’est vrai, mais le vocabulaire pas toujours et certaines “scènes” de batailles assez sanglantes…

J’ai bien aimé retrouver une histoire de “lien” entre un humain et un animal (comme Eragon et sa dragonne Saphira ou encore Lyra et son daemon, Pan dans “A la croisée des Mondes”), ce sont des histoires qui donne envie ! (Quoiqu’à bien y réfléchir, avoir quelqu’un d’autre qui “entend” tout ce qui se passe dans ma tête… Hum, au final, est-ce que ça me plairait vraiment ?? Pas sûr !)

Mon seul bémol concerne le papier, pas très épais donc un peu transparent (je n’ai pas de bons yeux donc j’aime quand c’est bien net et pas quand on voit le texte de la page suivante à travers…) et il est aussi un peu gris (si c’est du papier recyclé, ce n’est pas indiqué…).

Et puis, des romans de fantasy avec des licornes, ça change un peu non ?

Prix des collégiens du Touquet Paris Plage 2012 (pour le tome 1).

Le roman d’un non-mort – roman ado/Young adult

RomanDunNonMortLe roman d’un non-mort

Arthur Ténor

Ed. Scrineo (2015)

*****

Il aurait dû mourir sur le champ de bataille à Verdun, en 1916, mais en 2016 il est toujours de ce monde, avec la même apparence de jeune homme de 17 ans. Gabriel Lambertini n’est pas un vampire, encore moins un monstre du genre lycanthrope. Il est un être humain de chair et de sang, dont le destin est figé entre la vie et la mort, et l’âme perpétuellement assoiffée d’amour. Gabriel est un non-mort qui n’aspire qu’à une chose… vivre… ou mourir !

L’heure du choix approche.

*****

L’auteur : Arthur Ténor est un explorateur de l’Imaginaire. Depuis qu’il publie des romans, il en a visité des contrées étranges (dans Les Fabuleux chez Scrineo Jeunesse, par exemple) et des mondes parfois aussi infernaux que l’enfer lui-même (Sur les terres du comte Dracula, Plon Jeunesse). Il a voyagé dans le temps, à l’époque de Louis XIV ou de Philippe le Bel (séries À l’école des pages du Roy Soleil au Seuil Jeunesse ou Le Félin chez Lito), a vu de près les deux guerres mondiales et connu de belles trouilles dans ses Romans d’horreur chez l’éditeur Scrineo.

*****

Mon avis : Une jolie surprise !

Quand j’ai reçu le livre et que j’ai vu la couverture, très honnêtement, je me suis dit “pfouuu ! dans quoi je me suis encore embarquée ??” Ce n’est pas que je la trouve spécialement moche, mais je l’aurai vu en vitrine, ça ne m’aurait pas du tout attirée… Mais ça, je pense vraiment que c’est une question de mode et surtout d’âge (je ne suis plus une ado et même plus une “young adult”, sniff… depuis un bon moment déjà !) Bon en plus, je trouve qu’elle ne rend pas justice au roman, elle est juste “dans l’air du temps”…

***

Bref, il y a un peu de tout dans ce roman : le premier chapitre se déroule pendant la 1ère guerre mondiale à Verdun, mais ensuite, nous sommes en 2016 à Paris. Notre non-mort, Gabriel Lambert qui ne vieillit pas malgré sa centaine d’années, retourne s’inscrire au lycée. En effet, il a besoin de l’amour et de l’admiration de ses semblables. Par contre, il ne peut, sous peine d’atroces souffrances, aimer. Il y a donc un côté historique, une histoire d’amour, un côté fantastique, un mystère et aussi une enquête policière.

Le tout saupoudré de quelques réflexions sur la vie, la mort, tout ça quoi !

Les chapitres sont assez courts (il y en 40 pour 267 pages, je vous laisse calculer), la police de caractère assez grosse et il se passe suffisamment de choses pour qu’on ait envie de tourner rapidement les pages… Je l’ai lu en moins de 3h !

La fin appelle une suite (déjà prévue à priori).

Que dire d’autre ? Ce n’est pas un coup de cœur, mais un roman sympathique avec lequel j’ai passé un bon moment.

 SignatureNat

Adam et Thomas #Concours

Roman pour adolescents dès 10 ans

Adam et Thomas

d’Aharon  Appelfeld

illustré par Philippe Dumas
Traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti

Ecole des Loisirs, 2014
Médium 15,00 €
9782211217309

Présentation de l’éditeur  – en attente de mon avis complet (en cours de lecture):

Quand la mère d’Adam le conduit dans la forêt, elle promet de venir le chercher le soir même. « Aie confiance, tu connais la forêt et tout ce qu’elle contient », lui dit-elle. Mais comment avoir confiance alors que la guerre se déchaîne, que les rafles se succèdent dans le ghetto et que les enfants juifs sont pourchassés ?
La journée passe.
Adam retrouve Thomas, un garçon de sa classe que sa mère est également venue cacher là. Les deux gamins sont différents et complémentaires : Adam sait grimper aux arbres et se repère dans la forêt comme s’il y était né. Thomas est réfléchi et craintif. À la nuit tombée, les mères ne sont pas revenues. Les enfants s’organisent et construisent un nid dans un arbre. Ils ignorent encore qu’ils passeront de longs mois ainsi, affrontant la faim, la pluie, la neige et le vent, sans oublier les questions essentielles : qu’est-ce que le courage ? Comment parlent les animaux ? D’où vient la haine ? À quoi sert l’amour ?

Un roman acclamé par la critique (sur Ricochet par exemple), et élu meilleur livre jeunesse de l’année par le magazine LIRE.

“Ils marchaient main dans la main, rapidement. Il arrivèrent à la lisière de la forêt avec le lever du jour.
– Mon petit Adam, dit la mère, nous sommes arrivés, n’aie crainte. Tu connais parfaitement notre forêt et tout ce qu’elle contient.”

Aharon Appelfeld est né en 1932 à Czernowitz en Bucovine. Il a été déporté en 1940 dans un camp de concentration en Ukraine, d’où il s’est évadé Citoyen israélien, il a publié de nombreux romans dont Histoire d’une vie (prix Médicis étranger 2004), Le garçon qui voulait dormir (2011).

 L’école des Loisirs fête ses 50 ans : à cette occasion des cadeaux chaque semaine vous sont aussi offerts sur le site dédié ! Cette semaine une chanson de saison :

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Bravo à Agnes Berbesson
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