Deux fils de la Grande Guerre – RJ

Deux filsÉtre un enfant en 1925
A partir de 9/10 ans

Deux fils de la Grande Guerre

Gérard Hubert-Richou

Illustrations d’Ottavia PONCET

Lire c’est partir (2008)

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L’histoire de ces deux fils se déroule en 1925. Raoul a 12 ans, lorsqu’il apprend, un peu par hasard, que son père Raymond… N’est pas son père ! Et que sa mère Ernestine n’est pas sa mère, mais sa tante.

Passé le premier choc, violent, il va poser des questions. Sa vie vient de s’écrouler, il veut savoir. Le pourquoi, le comment. Il va apprendre que sa mère est décédée lorsqu’il était bébé et que son père, désespéré, n’était pas capable de s’occuper d’un tout petit.

Mais il n’est pas au bout de ses surprises. Une nouvelle déclaration de Raymond va lui réchauffer le cœur.

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En réalité, ce n’est pas un roman, mais la retranscription d’un témoignage oral. Le narrateur nous raconte ce que lui a dit son oncle Raoul.

Si j’ai bien aimé l’histoire, intéressante et qui permet de bien visualiser le quotidien de cette époque d’après-guerre, j’ai par contre eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur. J’ai trouvé que ça manquait vraiment de fluidité !

A la fin du livre, un lexique explique les mots et expressions de l’époque.

Petit bémol sur l’édition : Je n’ai pas de problème de lecture particulier, mais les marges sont vraiment étroites… J’avoue que visuellement parlant, ça m’a un peu gênée.

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Lire le préambule sur la page de l’éditeur (vous verrez ainsi le style de l’auteur)

Une petite bio de l’auteur sur le site de Ricochet

C’est ma 1ère participation au challenge

Pages de la Grande Guerre

pages

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

ARCHIBALD et ses chatons – Alb

Archibald

Album à partir de 5 ans

ARCHIBALD et ses chatons

Gaëlle Duhazé

Éditions HongFei (2023)

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Archibald faisait partie d’une lignée de chiens de garde. Son père, et son grand-père avant lui, s’étaient déjà distingués grâce à leur voix. Ils étaient capables de mettre en fuite n’importe qui ! D’ailleurs, à l’école des chiens, Archibald avait terminé 1er de sa classe en gardiennage, aboiements et grognements dissuasifs. Son premier travail une fois son diplôme obtenu consista à surveiller une vieille usine désaffectée. Et il prenait son rôle très au sérieux !

Un matin, il trouva un colis suspect. Un vieux carton qui fit de drôles de bruits lorsqu’il donna un coup de patte dedans. A l’intérieur, il y avait quatre chatons effrayés et affamés… Il commença par les mettre en dehors de l’enceinte de l’usine, puis il repartit faire sa ronde. Quand il repassa à l’endroit où il avait laissé les chatons, il s’aperçut qu’ils étaient toujours là… Que faire ?

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Archibald

 

On ne peut qu’être amusé et attendri par les revirements de ce gros “chien méchant”. En effet, il va se prendre d’affection pour ces petites créatures sans défense que sont les chatons. Et sa vie bien réglée va s’en trouver vraiment bouleversée !

C’est mignon et tendre, une vraiebulle de douceur“. Qui dit aussi, mine de rien, que notre vie n’est pas toute tracée par la première direction prise. Et que l’on peut la changer, faire d’autres choix au fur et à mesure des rencontres ou des évènements.

Les illustrations à l’aquarelle sont rigolotes et très colorées. Les chatons sont adorables, mais franchement, avec leurs puces qui sautent partout, ça ne m’a pas fait pas rêver !! ;)

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L’autrice vous raconte ci-dessous le début de l’histoire

Pas orange -Album

orangeAvec la fiction, rien d’impossible !
Album à partir de 3 ans

Pas orange

Giorgio Volpe & Paolo Projetti

Traduit par Christiane Duchesne

Éditions d²eux (2022)

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Pallino est bien au chaud dans son œuf. Mais un jour, il s’étire et “crac” ! Il a regardé autour de lui et il a vu un nouveau monde. Un univers très froid et tout blanc. Sans personne. Heureusement, une grosse bête passe par là, berce et réchauffe le manchot. C’est Tomo, l’ours polaire, que Pallino le petit manchot prend pour son papa. Avec Tomo, Pallino découvre le monde et les couleurs. Noir, blanc, gris et bleu clair. Pour voir les autres (sauf le orange !), il faut attendre la chaleur de l’été.

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Un bébé manchot (du pôle sud) adopté par un ours blanc (du pôle nord) ? Ce n’est évidemment possible que dans une fiction comme nous le rappelle l’auteur à la fin de cette histoire. Dans la réalité, je pense que l’ours blanc mangerait le manchot, non ?

Bref. Dans cette histoire adorable, le bébé manchot est adopté et éduqué par l’ours blanc. Qui lui apprend tout ce qu’il sait, lui montre des tas de choses, sauf… la couleur orange. Pourquoi ? Ah ben ça, je vous laisse le plaisir de la découverte !

Les illustrations sont réalisées avec plusieurs techniques, des craies, des crayons de bois et de l’aquarelle. Cela donne un côté duveteux aux animaux, du relief aux glaciers et de la profondeur à l’eau… La neige n’est pas toute blanche mais il y a plusieurs nuances de gris.

orange

Cette page-ci n’est pas très colorée, les autres le sont davantage.

C’est une très jolie histoire hivernale qui parle d’amitié, d’amour, d’adoption et de couleurs.

C’est doux et tendre. ♥

D’autres albums pour le même âge ayant des thèmes communs à cet album :

Et par ici, vous trouverez le catalogue de cette maison d’édition québecoise.

Il me rend chèvre – Album

chèvreAlbum
A partir de 5/6 ans

IL ME REND CHÈVRE

Jeanne Willis & Tony Ross

Milan Jeunesse (2010)

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Bêlla la chèvre voulait un enfant plus que tout au monde. Mais elle ne pouvait pas en avoir. Elle pensait pourtant qu’elle serait la meilleure Maman du Monde. Pourquoi les autres chèvres avaient-elles un petit et même parfois deux alors qu’elle n’arrivait pas à en avoir ? Pour la consoler, ses sœurs lui disait “un bébé, c’est casse-pieds, ça pleure, ça crie et ça fait pipi au lit !”.

Mais rien n’y faisait, Bêlla voulait un bébé. Comme elle ne pouvait pas en avoir, elle décida d’en adopter un. Et tant pis s’il était différend, s’il ne lui ressemblait pas. Mais son petit n’était jamais content, il rugissait du matin au soir et empêchait tout le monde de dormir ! Elle lui donna du lait, puis de l’herbe, mais il n’en voulait pas… Pas plus que du trèfle, du foin ou du maïs. Bêlla essaya tout et fini par découvrir ce qui lui plaisait.

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Un album plein d’humour pour parler d’un sujet pas toujours facile : l’adoption.

Quand on ne peut pas avoir d’enfant “naturellement” et qu’on se tourne vers l’adoption, est-ce qu’on est sûr d’aimer cet enfant comme “le sien” ?

Bêlla la chèvre, elle, sait que même s’il est différent, c’est son enfant ! Et elle le protègera quoi qu’il arrive.

Une très jolie histoire, pleine d’amour et d’humour pour confirmer, s’il en était besoin, qu’il n’est nul besoin d’être le parent “biologique” pour aimer son enfant.

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De ces deux auteurs, nous vous avons déjà présenté : La différence et L’anniversaire du paresseux

Et de Jeanne Willis, une série de romans humoristiques : Pingouins en pagaille

Quand à Tony Ross, il a illustré Fantastique Maître Renard de Roald Dahl

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Un album qui participe au Challenge d’Antigone Objectif Pal

Ainsi qu’au Challenge Petit Bac d’Enna

1ère ligne – Catégorie Animal