American Gods – Neil Gaiman

American

Et si les Dieux étaient toujours là ?
Roman Fantasy Ado/Adulte

American Gods

Neil Gaiman

Au Diable Vauvert (2002)

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Lecture commune avec Hilde

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Ombre est en tôle depuis déjà trois longues années. Il a tenu en pensant à sa femme adorée, Laura, à son meilleur ami et au boulot qui l’attend. Il devrait être heureux, il va sortir de prison plus tôt que prévu. Pourtant, s’il sort, c’est parce que sa femme, Laura, est décédée la veille dans un accident de voiture. Et il y a pire. Une fois dehors, il apprend que sa femme est morte dans la voiture de son meilleur ami, et qu’ils étaient amants…

Dans l’avion, Ombre rencontre Voyageur, un drôle de personnage qui lui propose du boulot. Ombre refuse, n’ayant pas confiance. Un peu plus loin, Ombre retrouve Voyageur sur sa route. N’ayant plus grand chose à perdre, il va finalement accepter de travailler pour lui.

Et il va se retrouver au sein d’un étrange conflit impliquant “some american gods”.

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WAOUH !

Même sans connaître tous les dieux dont parle ce roman (et il y en a un paquet !) on peut tout à fait l’apprécier (et puis sinon, il y a les moteurs de recherche).

Neil Gaiman a un tel talent de conteur, le lire est un tel plaisir que j’ai dévoré ce roman en deux jours. Ses personnages sont complexes et ne sont pas toujours ce qu’ils ont l’air d’être. Il tisse un univers très riche avec des dieux de tous les continents.

Bref, il est très fort et je me suis régalée !!

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C’est un roman qui a été distingué à plusieurs reprises :

  • Par le Prix Bram-Stocker du meilleur roman en 2002
  • Le Prix Locus du meilleur roman de Fantasy en 2002
  • Le Prix Hugo du meilleur roman en 2002
  • Et le Prix Nebula du meilleur roman en 2002
  • Prix Bob Morane du meilleur roman étranger en 2002

D’autres livres de Neil Gaiman présentés sur ce blog : Miroirs et fumée (Nouvelles)

Coraline (roman ado)

Par bonheur le lait (roman jeunesse déjanté !)

L’étrange vie de Nobody Owens (Roman ado – Mon préféré avec Miroirs et fumée et American gods, je l’ai adoré !).

J’ai également lu et beaucoup aimé “L’océan au bout du chemin” (non présenté)

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le tour du monde en 80 livres (Angleterre) chez Bidib

monde

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Le Mois Anglais chez Lou et Titine

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Il participe aussi à l’Objectif PAL chez Antigone

J’irai cracher sur vos tombes – BD ♥

cracherAdaptation de roman
BD Adultes

J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES

J. D. Morvan (scénario)

Rey Macutay – Rafael Ortiz – Scietronc

D’après le roman de Vernon Sullivan alias Boris Vian

Glénat (2020)

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Sud des États-Unis. Lee Anderson, 26 ans, quitte sa ville natale après un “problème” avec un gosse. On ne sait pas tout de suite quel genre de problème.

(Je vous déconseille fortement d’aller lire le résumé de l’éditeur, il dévoile toute l’histoire !!)

Il arrive à Buckton, une petite ville où il trouve du travail dans une librairie grâce à un ami. Lee est un beau garçon, bien fait de sa personne, il distribue l’alcool généreusement et joue de la guitare. Il parvient sans mal à séduire la plupart des jeunes filles. Avec des jeunes en manque d’idéaux mais très portés sur le sexe et l’alcool, il mène une vie quelque peu dissolue. Sans toutefois perdre de vue son véritable objectif…

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Wahou, quelle claque !!

C’est noir, très noir, c’est violent, c’est terrible. Quelle haine ! Quelle colère ! Tellement rentrée, contenue, retenue qu’elle finit par exploser.

Je n’ai rien dit des illustrations. Je n’aimais pas trop la couverture, j’ai emprunté cette bd parce que c’était l’adaptation d’un roman. Que je n’avais pas lu. Mais que j’ai très envie de le lire maintenant pour voir si cette adaptation est fidèle. Et les illustrations ? Elles vont bien avec le texte !

De Boris Vian, je n’ai lu que l’écume des jours, que j’avais moyennement apprécié.

Mais j’ai adoré cette adaptation !! ♥

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Feuilleter quelques pages (site de l’éditeur)

De Jean-David Morvan et Tanigushi : Mon année 1.Printemps

Cette semaine, nous sommes avec Moka Au milieu des livres

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Une BD qui participe également au challenge d’Enna, l’African American History Month

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ainsi qu’au challenge 2022 en classiques

2022

Les braves gens du Tennessee

bravesTennessee – Années 60
Littérature américaine

Les braves gens du Tennessee

Erskine Caldwell

Belfond (1972 / VO 1969)

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Grover Danford est propriétaire d’un haras de poneys hérité de son père et qui se trouve à Wolverton Tenessee. Grover s’est marié avec Madge, une femme de la ville qui aime surtout le compte en banque de son mari. Il aimerait qu’elle lui donne un héritier pour reprendre le haras, mais 2 ans après leur mariage Madge ne le laisse toujours pas approcher et encore moins la toucher.

Jeff Bazemore, un jeune métis de 17 ans qui travaille au haras, va un jour être dans un gros pétrin. Recherché par des braves gens descendants directement du Ku Klux Klan, il ne devra son salut qu’au courage de son patron. Une fuite angoissante au milieu de la nuit, et pour aller où ?

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J’ai beaucoup aimé cette lecture ! C’est à la fois drôle et dramatique. Drôle grâce à certains personnages (coucou Effie et sa chanson !) et certaines scènes. Dramatique parce que ça se passe dans le sud des États-Unis, à une époque, pourtant pas si lointaine, où l’on ne tolérait pas qu’un noir et une blanche (et inversement) s’aiment…

C’est un livre qui se lit très facilement, ce qui ne l’empêche pas de soulever un certain nombre de problèmes : Ségrégation raciale, racisme, haine, jalousie, bêtise…

Une lecture très agréable que je vous recommande chaudement ! Ne serait-ce que pour la scène avec Effie, trop drôle !

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De cet auteur, j’ai déjà lu et apprécié : Haute tension à Palmetto

Dans ma PAL, du même auteur, il me reste “La route du tabac”.

Ce roman participe au challenge d’Enna, le African American History Month

https://lh3.googleusercontent.com/NJnOLTnUE8fkiZsVl1i1izT7vOHXNGOPHLQjqRId1JpfEFqKWAcUwN5n7GBF_e58zQILzh0WGngvDgQS7ipzPnq9H67GtMd2qXxvM9zbKIbK_MQ3_JAAldd8gaT1e7A3aGkZOMXBvjNJgJZlVIaJ2ATzFmtXj99njz-Et0r3dZ4THrCRoy_YbsiQ7fSYXRv0jyFRP-cYo9yrOw1F__P_zwu6bT0jzmZMF14ZCqb6n9Zz3x0jbt7DYh3OG3VQtqiRyWq5rcm2oI3OQIRVT4GvZXKW-4SyeXbYRAcg5ULbp8QTzveC_2a3NHvwpM5qtgbC0z4XoSSvjTcmO1pxLDrTSFF5fiLh_k_XRaydonBbOofIkq454r8re2zHzgpCLyVwRsvlDPDOoDT_exPnPqM8PFBqZJIXEH_rIe8vt9pZ_3i-YNaqssjQ-ucvhjNVg3XWErvt3XlJpnpfxrU-YGBrykRPrtRiKfXdYecBMXdtE2aw55_lZbv94o058_3V7qw9ovoNWHlwZyTCIYj4YuVSsfkmZxfwrUgVt2WrY0OlW_o2X7JhdY6OlRkWvMobupkxBuGk5pWynXfj1bmXegYuyYl66dl4esZ-rJCgvH01dIMRZquQ28bawqjhlidFq8mkCOjRWrMW_Z46OeCQtp1sRNOt4aWUHVNz=w960-h480-no

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A notre challenge à Blandine et moi : 2022 en classiques

2022

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ainsi qu’à l’Objectif PAL chez Antigone

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et au Challenge Petit Bac d’Enna

4ème ligne – Catégorie Lieu

Ouest

Haute tension à Palmetto

tension

Littérature Américaine

HAUTE TENSION A PALMETTO

Erskine Caldwell

Belfond Vintage (2015/vo 1950)

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Vernona, une jeune fille séduisante et qui cherche sa voie, arrive à Palmetto, petite bourgade tranquille et endormie du sud des États-Unis, pour y être la nouvelle institutrice.

Sa jeunesse, sa beauté et sa liberté vont déclencher une tension, pour ne pas dire des ravages dans la population mâle, du plus jeune au plus vieux, il n’y aura pas un homme pour rester indifférent à ses charmes. Toute cette passion d’un coup, cela va bien sûr déclencher des colères, des jalousies, des bagarres et un drame.

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Alors là, je dis non ! Préfacer un roman pour le remettre dans le contexte d’une époque, ok. Pour expliquer sa place dans l’œuvre de l’auteur, pourquoi pas.

Mais une préface qui vous résume tous les points importants de l’histoire, non ! Je n’étudie pas ce livre pour l’école, je le lis pour mon plaisir. Où est le plaisir –et surtout celui de la découverte-, si on vous a déjà tout résumé ?? Conclusion, la préface est intéressante, mais lisez-là après avoir lu le roman.

Bref. C’est un roman dramatique, mais aussi comique, les personnages pas très dotés côté cerveau étant de vraies caricatures, le tout confinant parfois à la farce.

C’est le premier roman d’Erskine Caldwell que je lisais (lu en 2015) mais j’en lirai d’autres, c’est certain, car c’est plaisant. Une peinture pas forcement très idéale de l’Amérique, contrairement aux films de super héros. Un auteur qui a beaucoup été interdit et on peut comprendre pourquoi, sa description de l’homme blanc vivant dans un trou paumé du sud des États-Unis n’étant pas des plus flatteuses.

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Lire les premières pages

Du même auteur : Les braves gens du Tennessee