La COUR des MIRACLES – BD

courParis en 1667
BD Ado/Adulte

La COUR des MIRACLES

Stéphane Piatzszek & Julien Maffre

Coll. Quadrants

Éditions Soleil

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T1 : Anacréon, Roi des Gueux (2018)

T2 : Vive la Reine ! (2020)

T3: Le Crépuscule des miracles (2021)

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Dans ce Paris de 1667, Anacréon, Roi des Gueux, préside à la cour des miracles depuis longtemps. Il songe à trouver un successeur… Pour cela, il forme son fils. Car pour être le chef suprême des coquins, il ne suffit point de savoir mendier ou tirer les bourses des braves gens. Il faut également savoir s’entourer et savoir à qui graisser la patte (et combien donner !). Mais certains ont décidé dans les hautes sphères qu’il était grand temps que la racaille quitte la ville. Le grand ménage va commencer et ça va faire du vilain.

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On se demande, en lisant cette trilogie, si la vie était vraiment ainsi, à Paris, à cette époque. Il est hélas probable que oui. Les uns croupissants dans la boue, les autres pétant dans la soie.  Mais est-ce que ça a vraiment changé ?? Quand on voit qu’en France, en 2023, des gens vivent encore dans la rue ou meurent de froid l’hiver… Bref. Là n’est pas le propos du jour.

J’ai adoré cette trilogie !

Si vous n’êtes pas friand des BD historiques, ne vous arrêtez pas à ça. C’est avant tout une grande aventure. Celle  de la rencontre de deux mondes qui ne peuvent pas vraiment cohabiter. La vie du petit peuple des mendiants, des voleurs, des handicapés, des vieillards ou des orphelins. Et celle des gens bien nés, des nobles, des nantis. Une rencontre violente qui tient parfois du film de cape et d’épées (d’ailleurs, on rencontre d’Artagnan !) On s’attache à certains personnages pourtant pas forcement recommandables… Et on découvre que même certains salopards ont une “âme” ou une morale…

Le scénario est vif et plein de rebondissements.

 Et j’ai beaucoup aimé les illustrations et les couleurs.

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Du même illustrateur : Stern, T1 : le croque-mort, le clochard et l’assassin ainsi que la trilogie Le tombeau d’Alexandre

Du même scénariste : Le maître des crocodiles

Cette semaine, nous sommes chez Moka, Au milieu des livres, comme toujours !

Jeanne d’Arc de Michael Morpurgo – Roman jeunesse

JeanneL’épopée de Jeanne d’Arc
Roman à partir de 10/11 ans

JEANNE D’ARC

Michael Morpurgo

Illustrations de François Place
Traduit par Noël Chassériau

Coll. Folio Junior

Gallimard Jeunesse (2006)

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Mois Anglais – Auteurs jeunesse

LC autour de Michael Morpurgo avec EnnaLou et Alexielle

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Chaque année, le 8 mai, la ville d’Orléans célèbre en grande pompe sa libération par Jeanne d’Arc en 1429, et une jeune écolière incarne celle à qui cette victoire valut le surnom de Pucelle d’Orléans.

Fascinée par la personnalité de la sainte de Domrémy, la jeune Éloïse est prête à tout pour interpréter son idole. Cette adoration va jusqu’à lui faire entendre des voix qui lui retracent point par point la fabuleuse épopée de la petite paysanne qui, dit-on, chassa les Anglais de France, fit sacrer Charles VII et périt sur le bûcher, accusée de sorcellerie.

À plus de cinq siècles d’intervalle, l’adolescente d’aujourd’hui a bien des traits communs avec Jeanne qui, comme elle, avait dix-sept ans et confiait ses doutes et ses joies à un moineau apprivoisé.

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Autant j’ai adoré “Soldat Peaceful“, autant je me suis ennuyée avec ce roman-ci. Pas la faute à l’auteur, non, car je l’ai terminé alors même que le sujet ne m’intéressait guère…  Car c’est là tout le problème. J’ai lu le roman parce qu’il était écrit par Michael Morpurgo, mais je ne suis pas passionnée par Jeanne d’Arc.

La jeune paysanne qui entend des voix, j’ai toujours pensé qu’elle aurait eu toute sa place en hôpital psychiatrique, histoire de soigner sa schizophrénie. Mécréante que je suis…

Bref. C’est bien écrit et documenté, alors si vous aimez les romans historiques et que vous êtes un peu plus croyant que moi, ce roman pourrait bien vous plaire !

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Du même auteur également présentés sur ce blog : Soldat Peaceful, Le plus grand peintre du monde, Notre Jack et Cheval de guerre

Le site de Michael Morpurgo

Un autre avis : Histoire d’en lire

C’est ma 2ème participation au Mois Anglais chez Cryssilda, Lou et Titine

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La Princesse de Clèves – Roman classique !

ClèvesEntre roman psychologique et romance historique ?

La Princesse de Clèves
Madame de La Fayette

Éd. Claude Barbin (1678)

Livre de poche (1985) pour mon édition

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Préface de Michel Butor
Commentaires de Béatrice Didier
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1558, à la cour du Roi Henri II. Melle de Chartres fait son apparition à la cour : “La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on a jamais vu qu’à elle ; tous ses traits étaient réguliers et son visage et sa personne étaient pleins de grâces et de charmes.” Lorsque le Prince de Clèves la rencontre par hasard chez un bijoutier, il tombe instantanément amoureux d’elle. Mais il n’est pas le seul à être attiré par les charmes de la belle, qui se trouve également “convoitée” par  le chevalier de Guise et le duc de Nemours. Mais c’est le Prince de Clèves qu’elle va épouser, suivant les conseils de sa mère Mme de Chartres. Hélas, elle va ensuite s’apercevoir de son inclinaison pour le beau duc de Nemours

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J’avoue avoir peiné pour lire les 50/60 premières pages ! Il y a plein de personnages historiques, avec leurs alliances, leurs familles, s’ils sont proches ou non de la cour… Ne connaissant pas particulièrement cette période, j’ai trouvé ça un peu barbant…

Il m’a également fallu un peu de temps pour m’adapter au style (ce roman date quand même de 1678 et ça se sent !)

Bref, il a vraiment fallu que je m’accroche pour le lire jusqu’au bout. J’avoue que, quelques passages mis à part, je n’ai guère pris de plaisir à cette lecture. Le personnage principal, La Princesse de Clèves, m’a beaucoup agacée et encore plus à la fin !!

Les sentiments des personnages sont très bien décrits, mais pour moi, ils sont franchement obsolètes et totalement verrouillés par les conventions.

Un roman bien écrit, certainement bien documenté au niveau historique (je ne suis pas assez calée pour en douter !) mais qui m’a profondément ennuyée !

Si vous avez aimé, n’hésitez pas à m’expliquer en commentaire ce qui vous a plu !

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Un livre qui participe à notre challenge : Cette année, je relis des classiques

Classique

Pour le lire en PDF

Une présentation que j’ai trouvé intéressante :

La guerre de Catherine – BD jeunesse

CatherineLa 2nde guerre mondiale vue à travers la fuite d’une jeune adolescente.

Bande dessinée niveau collège

La guerre de Catherine
Julia Billet & Claire Fauvel

D’après le roman de Julia Billet

Rue de Sèvres (2017)
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1941.

La maison de Sèvres est une école d’un genre un peu différent : les enfants y sont plus libres et encouragés à apprendre par eux-mêmes, à s’entraider. Rachel n’y est pas malheureuse, elle s’est même découvert une passion pour la photographie. Mais en cette trouble période de 2nde guerre mondiale, ses parents, dont elle n’a pas de nouvelles, lui manquent cruellement.

Le danger -de plus en plus grand- couru par les enfants juifs de l’école, font qu’ils doivent non seulement changer de nom, Rachel devenant ainsi Catherine, mais également fuir devant la menace nazie. Rachel ayant pu conserver l’appareil photo dans sa fuite, va s’en servir tout au long des années et des rencontres, pour, finalement, raconter “sa” guerre.

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La guerre de Catherine est une bande dessinée adaptée d’un roman du même nom, écrit par Julia Billet et publié par l’École des loisirs en 2012. Le personnage de Rachel / Catherine est inspiré de l’histoire de Tamo Cohen, mère de l’auteure Julia Billet.

A la fin de l’album, une double page (texte et photos) présente la maison de Sèvres.

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La 2nde guerre mondiale est montrée ici de manière un peu différente. Pas de scènes de guerre ou de violence, pas de camp de concentration, peu de soldats, mais la menace d’un ennemi qui se rapproche et qu’il faut fuir.

Malgré la guerre, malgré ces enfants obligés de se cacher, de fuir, malgré beaucoup de moments difficiles, la guerre de Catherine n’est pas une histoire triste. Peu de pages où il n’y ait pas un sourire, car on parle ici de solidarité, d’entraide, d’espoir et de passion (pour la photographie).

Un très joli moment de lecture qui m’a beaucoup plu, tant pour la façon dont est racontée l’histoire, que pour les illustrations, aux traits doux et arrondis.

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Cet album a reçu le prix jeunesse 2018 de la bd à Angoulême.

http://www.bdangouleme.com/images/pictos/selection_SJ_fauve.png

Le site de l’illustratrice

Son ultra book

Voir les premières pages sur le site de l’éditeur

D’autres que moi en ont parlé : Noukette, Antigone, Bouma, Clarabel, Gambadou, Saxaoul, StephieCaro.

Cette semaine, nous sommes chez Stephie, à faire Mille et une frasques !