Flore Vesco – D’or et d’oreillers – la BD ♥

FloreD’Or et d’Oreillers

Flore Vesco et Mayalen Goust

Rue de Sèvres (2024)

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Ma fille, approchez, je voudrais vous conter une histoire. Voyons… Par où commencer ? Oui, bien sûr, par un beau jeune homme, riche, noble, valeureux, qui voulait prendre femme. Pour choisir son épouse, il avait imaginé que les prétendantes passeraient la nuit dans un lit fort haut fait d’un empilement de dix matelas.” Ainsi commence cette adaptation du roman de Flore Vesco.

Vous croyez avoir tout compris ? Que c’est une relecture de “la princesse au petit pois” ? Que nenni ! En vérité, cette histoire-ci, n’est pas pour les enfants. Il est même dit : “Il est des vérités sur l’amour, les nuits des jeunes filles et ce qu’elles font en leur lit qu’on apprend en grandissant“…

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Je m’étais régalée en lisant le roman. L’histoire n’a pas changé. Par contre les illustrations aux couleurs resplendissantes de Mayalen Goust m’ont apporté un réel plaisir supplémentaire.

C’est une histoire pleine de sensualité avec un soupçon de magie et beaucoup d’humour ! Bon ok, je ne suis pas très objective quand il s’agit de Flore Vesco, j’ai adoré tout ses romans !!

En bref ? Une magnifique BD à lire, à s’offrir et à offrir !

*****Flore

Pour lire les premières pages (pas les plus colorées !) c’est par ici (site de l’éditeur)

Je vous ai déjà présenté le roman du même nom ici

De Flore Vesco, nous vous avions déjà présenté (3 coups de cœur !!) : De cape et de mots – Gustave Eiffel et les âmes de fer – L’Estrange Malaventure de Mirella

Et de Mayalen Goust : Lucie et les lucioles (Alb) – Le Roi maladroit (Alb) – Vies volées (BD) – Les colombes du Roi Soleil T1 (BDJ)

 

Ce mercredi “La BD de la semaine” c’est chez Noukette

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Les Chutes – Roman

chutesRoman américain

Les Chutes

Joyce Carol Oates

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Seban

Éditions France Loisirs (2006)

Éd. Philippe Rey pour la traduction française (2005/vo 2004)

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Prix Femina étranger en 2005

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Une lecture commune avec Enna

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Résumé éditeur : Veuve au matin d’une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l’abîme, en attendant qu’on retrouve le corps de son mari d’un jour, La Veuve banche des Chutes (ainsi que la presse l’a surnommée avant d’en faire une légende)  attire l’attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, très vite fasciné par cette jeune femme étrange.

Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d’un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s’abatte de nouveau sur la famille.

Désamour, trahison, meurtre ? C’est aux enfants Burnaby qu’il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l’Amérique : les ravages infligés à toute une région par l’expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en  place.

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J’ai tout aimé dans ce roman. Les histoires d’amour, les tragédies, les relations familiales, le côté sociologique ou encore le côté historique. Les personnages sont vraiment bien décrits, on suit (avec une certaine tristesse pour ma part) l’évolution d’Ariah au fil des années. Puis celle de ses enfants. On constate les blessures laissées par les non-dits. Le besoin “impérieux” des enfants de savoir ce qui est arrivé à leur père.

C’est un roman que j’ai trouvé très riche et qui m’a appris des choses (j’aime lier l’utile à l’agréable ! ;) ) sur l’Amérique des années 50 à 80. Avec le développement industriel, la corruption, l’essor du tourisme aussi dans cette petite ville proche des chutes du Niagara.

Bien sûr, je suis allée vérifier si certaines choses étaient vraies (ou inventées) car ça me semblait un peu gros. Malheureusement elles étaient vraies. Mr Love a bien existé et il a bien creusé un canal… Il y a vraiment des gens qui sont prêts à tout pour gagner de l’argent, y compris faire crever les autres. Terrible !

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De cette autrice, nous vous avons déjà présenté : Délicieuses pourritures et Ce que j’ai oublié de te dire

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Un roman qui participe à deux challenges

Le challenge “Amérique du Nord anglophone” chez Enna

https://ennalit.files.wordpress.com/2022/06/image.png

Et le challenge “Le mois américain” sur Instagram

Lady Susan – roman épistolaire

LadyA déguster comme un bonbon !
Roman épistolaire

Lady Susan

Jane Austen

Hugo Poche (2021/ vo 1794)

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Lady Susan n’est veuve que depuis quelques mois lorsqu’elle se laisse courtiser par un jeune homme promis à une autre. Puis par un homme marié. Ayant quelques soucis avec les femmes de la maisonnée, elle est obligée de quitter Langton, où elle se faisait héberger avec sa fille, Frederica. Elle se voit dans l’obligation d’aller chez son beau-frère et sa belle-sœur, Mr et Mrs Vernon, qui vivent à la campagne et qu’elle n’apprécie guère. Ce qui est plutôt réciproque concernant Mrs Vernon, car elle a eu vent de la réputation sulfureuse de Lady Susan (et aussi parce que celle-ci avait, quelques années plus tôt, essayé d’empêcher son mariage !) Mais, notre Lady n’ayant pas de fortune personnelle, elle dépend des autres pour le gite et le couvert…

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Par les lettres que Lady Susan envoie à sa meilleure amie, Mrs Alicia Johnson, on peut suivre tous les calculs de la dame. Et réaliser toute sa perfidie et son besoin de manipuler les autres, de les tromper. J’espère ne jamais rencontrer une personne aussi calculatrice et froide !! Elle est capable de déployer des trésors d’ingéniosité et des tas de mensonges pour arriver à ses fins. Les autres personnages sont, soit sous l’influence de Lady Susan, soit conscient de sa duplicité. Mais dans la bonne société, l’hypocrisie est visiblement de rigueur !!

Le fait que ce soit un roman épistolaire rend l’histoire très vivante.

L’ensemble est très bien écrit et souvent très drôle. Avec toujours une pointe d’ironie, le côté “acidulé” du bonbon ! Il est assez incroyable d’imaginer que Jane Austen n’avait que 19 ans quand elle a écrit ce texte. Elle avait déjà une plume bien effilée…

Un régal de lecture !

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Une adaptation cinématographique existe, voir un avis ici

De Jane Austen, j’ai déjà lu (et vu !) “Orgueil et préjugés“, Persuasion, Northanger Abbey, Raison et sentiments

Un site entièrement consacré à Jane Austen (en français)

Un court roman qui participe à deux challenges

C’est ma 2ème participation au Mois Anglais (groupe FB)

Chez Lou et Titine

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et 2023 sera classique chez Blandine et sur ce blog.

2023

La fiancée de Bombay

BombayMeeting India
Roman Anglais

La fiancée de Bombay

Julia Gregson

France Loisirs (2009)

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Lecture Commune avec Isabelle du blog Une ribambelle d’histoires

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Londres, 1928. Viva, jeune femme orpheline a mis de l’argent de côté. Son projet ? Aller en Inde où ses parents sont morts lorsqu’elle était enfant. Malgré tout, ses économies étant insuffisantes, elle va devoir travailler pour payer son voyage.

Sur le bateau qui les amène à Bombay, elle va servir de chaperon à Guy Glover. C’est un jeune garçon perturbé qui vient de passer 10 ans en internat. Il va en Inde rejoindre ses parents parce qu’il a été renvoyé de l’école.

Viva accompagne également deux jeunes filles, Rose et Victoria. Deux amies de longue date. Rose part à Bombay pour se marier avec un officier de cavalerie coloniale qu’elle connaît à peine. Et Victoria, Tor pour les intimes, va être sa demoiselle d’honneur. Tor quant à elle, est ravie de quitter le giron familial. Sa mère passant son temps à lui reprocher ses faits et gestes et à surveiller tout ce qu’elle fait et tout ce qu’elle mange, elle a soif de liberté.

Ce n’est cependant pas sans angoisse que tout ce petit monde se retrouve sur le Kaiser-i-hind, navire immense et luxueux. La traversée va durer deux semaines, avec des escales à Marseille, Malte et Port Saïd, avant d’arriver enfin à Bombay.

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Je suis été attirée par cette couverture au charme désuet, avec ses incrustations dorées et son air de carte postale d’un autre temps… En plus, depuis que je participe au challenge “Les étapes Indiennes”, dès que je trouve un livre d’un auteur indien ou qui se passe en Inde, je le prends !

J’avais un peu peur du côté “romance” mais en fait, j’ai beaucoup aimé. J’ai dévoré l’histoire de Viva, Rose et Tor en deux jours (et il y a quand même 700 pages). J’ai été séduite par le côté dépaysant et par les personnages, ces jeunes femmes qui partent à l’aventure (l’une pour se marier avec un homme qu’elle connaît à peine, l’autre pour “retrouver” son passé, la 3ème pour échapper à une mère étouffante).

Celle qui va se marier sait à peine comment on fait les bébés… Et les autres ne sont pas beaucoup mieux loties. Car cette histoire se passe en 1928. Il y a aussi une certaine critique du colonialisme et du comportement des colons (les anglais). Bref, ce roman se lit très facilement, il est intéressant et il m’a beaucoup plu !

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Billet récapitulatif de nos lectures “Indiennes”

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Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le Mois Anglais chez Lou et Titine

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Il participe aussi à l’Objectif PAL chez Antigone

(J’avoue ne plus trop savoir depuis quand je l’ai celui-ci…)

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Challenge les Étapes Indiennes chez Hilde et Blandine

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Le tour du monde en 80 livres (Angleterre) chez Bidib

monde

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Et comme il fait 700 pages (éditions France Loisirs, 2010)

Il participe également au challenge “Pavé de l’été” chez Sur mes brizées

Challenge d’ors et déjà réussi puisqu’il suffit d’en lire un…