L’incroyable voyage de Coyote Sunrise

coyoteMois américain 1

A partir de 11/12 ans

L’incroyable voyage de Coyote Sunrise

Dan Gemeinhart

Traduit par Catherine Nabokov

PKJ (2020)

♥♥♥

Depuis bientôt 5 ans, Coyote 13 ans, vit avec son père Rodéo, dans un bus. Un gros bus scolaire jaune aménagé, avec une chambre pour elle, une cuisine, un salon, bref, tout le confort ou presque. Et depuis peu, il y a aussi Ivan. C’est un chaton tigré gris et blanc, très mignon, que Coyote a récupéré lors d’un arrêt dans une station service. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis, au gré de leurs envies. On apprend assez rapidement que la mère et les deux sœurs de Coyote sont mortes dans un accident, cinq ans auparavant.

Tout se passe bien jusqu’au jour où Coyote, en appelant sa grand-mère comme tous les samedis, apprend que le petit parc de son enfance va être détruit. Et là, c’est la panique. Elle doit absolument trouver une solution pour y retourner avant qu’il ne soit rasé…

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C’est une histoire qui parle de la famille et du deuil. Du “déni” qui peut durer longtemps (je ne suis pas sûre que ça s’appelle toujours comme ça quand ça dure aussi longtemps d’ailleurs !) Surtout si l’on prend bien garde à éviter de parler des choses qui rendent triste.

Mais c’est également une histoire qui parle de relations humaines, des apprentissages que l’on fait au contact des autres. De qui on est et des choix que l’on fait aussi. Et puis d’amour et d’amitié !

Un très chouette roman qui m’a beaucoup plu !

Mais qu’est-ce que j’ai pleuré… Une vraie fontaine !!

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Du même auteur : La vérité vraie

Le site de l’auteur (en anglais)

Un roman jeunesse qui participe au challenge

LE TOUR DU MONDE EN 80 Jours LIVRES” (USA)

proposé par Bidib

monde

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Ainsi qu’au mois américain

https://lh3.googleusercontent.com/pw/AM-JKLVftJUmN4kBgTDScLvT0qLl-vOXeg7ntXmHW9TpoLgxaqBfs1CdWX9D0LiCDlLj6UuPxL6RufC5mTUs7AHwVicBluDdYtLTb5N-Ou-87onSbA2Ogvniu830_oeb4S2EG0gkLd0gZ9LDi--wyex575MFdw=w587-h500-no?authuser=0

Logo emprunté à Enna

Les brumes de Riverton

RivertonDes secrets de famille oubliés…

Les brumes de Riverton

Kate Morton

France Loisirs (2008)

721 pages

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1914 : Grâce a 14 ans quand sa mère la place au château de Riverton. Elle passera 10 ans comme domestique au service de la famille Ashbury.

1924 : Un célèbre poète ami de la famille se suicide lors d’une grande soirée donnée au château. Hannah et sa sœur Emmeline ne se reparleront plus après ce drame.

1999 : On demande à Grâce Bradley, une célèbre archéologue, de donner son avis sur les décors d’un film. En effet, il s’agit d’une reconstitution du château de Riverton où elle a été domestique dans sa jeunesse. Mais ce n’est pas facile pour la vieille dame, qui avait cru, en changeant de vie, tirer un trait sur le passé et ses lourds secrets… Bien malgré elle, les souvenirs vont remonter à la surface.

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C’est un roman avec lequel j’ai passé un très bon moment.

J’ai tout aimé : L’ambiance “vieille Angleterre”, les personnages parfois un peu surprenants (la jeune aristocrate fofolle, le poète revenu traumatisé de la première guerre mondiale, le père Ashbury aussi…). La vie des femmes à cette époque, qu’elles soient aristo ou domestiques, elles ne faisaient pas ce qu’elles voulaient !

Le cadre aussi, ce château au bord d’un lac avec un parc et des statues… Un endroit où l’on a envie d’aller se promener. Les différentes histoires d’amour, les secrets de famille (il y en a un qu’on décèle assez rapidement, mais pas l’autre !) m’ont bien plu aussi.

Bref, si vous aimez les histoires avec des secrets de famille sur fond historique, ce roman devrait vous plaire !

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C’est le 1er roman écrit par Kate Morton. J’avais déjà lu et beaucoup aimé : L’enfant du lac. Et j’ai encore “Les heures lointaines” dans ma bibliothèque.

Ce roman participe à plusieurs challenges

Le “Pavé de l’été” chez Sur mes brizées

Du 21 juin au 23 septembre inclus

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De 14_18 à nous, le challenge sur la première guerre mondiale

sur le blog de Blandine, Vivrelivre

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Le tour du monde en 80 jours livres (Australie) chez Bidib

monde

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La chambre des parfums – Inde

chambreLa chambre des parfums

Inderjit Badhwar

Traduit de l’anglais (Inde) par Gilles Morris-Dumoulin

Le livre de poche

Le Cherche Midi (2004)

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Tan rentre des États-Unis où il vit depuis plusieurs années pour veiller son père mourant. En voyant son père ainsi allongé sur son lit des souvenirs lui reviennent en mémoire. Un souvenir en particulier est très présent à son esprit. Les parfums présents dans la chambre de son père. Chambre dans laquelle, bien sûr, les enfants n’étaient pas censés rentrer…Mais dans laquelle tous aimaient s’introduire en catimini !

Il parle beaucoup de son père, de sa passion pour la chasse et la nature. Et de son mépris pour les imbéciles. De leur maison de Raipour. Il raconte son enfance, sa famille et les traditions aussi. Et leur vie quotidienne plutôt protégée. Au fil du temps, les choses changent. Sauf à Raipour où la vie continue comme avant, ou presque.

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Si vous n’aimez pas les descriptions, passez votre chemin. J’ai failli abandonner cette lecture après un long chapitre sur la chasse, sujet qui ne m’intéresse guère (et il y en a aussi un sur la pêche).  Il y a également, lors de sa vie en Amérique, des conversations avec ses amis qui m’ont totalement larguée. Trop philosophiques et je n’avais pas les références qu’il fallait. Mais j’ai persévéré parce que l’écriture me plaisait. Et cette histoire, qui se passe sur deux continents avec deux modes de vie totalement différents est envoutante et totalement dépaysante !

Extrait :”Subsistait toutefois, parmi nos vastes pièces si hautes de plafond que, dans l’immense salle à manger, les lustres pendaient à six mètres au-dessus de nos têtes, un refuge, une oasis privilégiée qui était la chambre de Papa. Sise dans un coin de la maison, meublée d’armoires aux portes de verre, elle disposait, en outre, d’une grande table de toilette dont le miroir monté sur pivots multiples pouvait s’orienter dans tous les sens. Une invention de mon père, au même titre que celle dont il était le plus fier : son faux plafond composé de tissus assemblés et cloués aux quatre coins de la pièce.” (…)

“Papa l’inventeur était à sa place, dans cette chambre un peu folle. Chez nous, c’était le saint des saints. On y entrait en son absence, à nos risques et périls, et chaque fois que nous pouvions déjouer sa vigilance. Elle communiquait, par une large double porte, avec le grand salon ovale où trônait, entre autres éléments de confort, l’ancien meuble-radio devenu bar.”

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Prix du premier roman étranger en 2004

Voir toutes nos lectures indiennes

Challenge les Étapes Indiennes chez Hilde et Blandine

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Le tour du monde en 80 livres (Inde) chez Bidib

monde

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Il participe aussi à l’Objectif PAL chez Antigone

La petite dame en son jardin de Bruges ♥

dameRoman belge

La petite dame en son jardin de Bruges

Charles Bertin

Coll. un endroit où aller

Actes Sud (1996)

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Le narrateur, un homme d’un certain âge, rêve une nuit qu’il va voir sa grand-mère. A son réveil, il se rappelle bien évidemment qu’elle est morte depuis 50 ans. Cette entrée en matière lui permet de retrouver et de nous conter un certain nombre de souvenirs. Ce sont tous ces moments de vacances passés à Bruges avec cette petit dame étonnante et qu’il aimait tant.

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Ce livre est dans ma pal depuis plusieurs années. Lors d’un concours, j’avais gagné un livre, et la blogueuse (Cynthia) qui me l’avait envoyé m’avait également envoyé celui-ci. Je n’ai hélas pas retrouvé le nom de son blog…

Et c’est bien dommage parce que j’aurai voulu la remercier pour m’avoir fait connaître ce petit bijou de douceur, de tendresse et d’écriture ! Je me suis régalée.

Extrait : Tout ce dont je me souviens, c’est de m’être éveillé au cœur de la nuit, d’avoir descendu l’escalier à pas de loup, et de m’être tapi dans l’ombre pour observer ma grand-mère aux prises avec son exercice de chercheur d’or. Elle avait laissé la porte de la cuisine entrouverte, si bien que du palier je pouvais l’apercevoir de profil, isolée au cœur de la pièce obscure sous le cône de lumière un peu rose que l’abat-jour festonné de faïence rabattait sur la table. D’instinct, elle avait retrouvé une posture d’écolière, le livre posé à plat devant elle entre ses coudes, les poings aux tempes, les pieds repliés sous la chaise. Une mèche échappée à l’ordonnance de sa coiffure pendait le long de sa joue, accentuant encore l’impression de jeunesse que dégageait son attitude.

C’est à la lumière de souvenirs comme celui-là que je comprends aujourd’hui pourquoi je l’ai tant aimé.

Dois-je vous dire qu’il faut le lire ?

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Un récit qui participe à deux challenges

Le tour du monde en 80 jours livres (Belgique) chez Bidib

monde

à l’Objectif PAL chez Antigone