DONS

DonsRoman à partir de 14 ans

CHRONIQUE DES RIVAGES DE L’OUEST

T1 : DONS

Ursula K. Le Guin

L’Atalante (2010/vo 2004)

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Éditeur : « C’est une mystérieuse expérience que de se priver de la vue, mais je m’y astreignis. Plus je maudissais mon bandeau et plus je redoutais de le soulever. Il me sauvait de l’horreur de toute destruction involontaire. Tant que je le portais, je ne tuerais pas ceux que j’aimais. S’il m’était impossible d’apprendre à user de mon don, je pouvais au moins apprendre à ne pas m’en servir. »

Dans les collines des Entre-Terres vit un peuple de sorciers capables de miracles. D’un mot, d’un geste, ils allument un foyer, convoquent un animal, guérissent une blessure. Mais ils savent aussi mutiler, corrompre, asservir et tuer. Isolées dans leurs domaines, les familles de ces contrées vivent dans la crainte les unes des autres…

Dons est l’histoire d’Orrec ; son héritage est le pouvoir de détruire. Quelle place trouvera-t-il dans ce monde cruel sans laisser sa naissance en décider pour lui ?

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Ce roman a reçu le Pen/USA Award en 2005.

Au départ (et pendant un petit moment) j’ai eu du mal avec le style de l’autrice… D’un côté j’avais envie de savoir ce qu’il allait arriver à Orrec. Mais d’un autre côté, j’avais du mal à reprendre ma lecture. J’ai fini par comprendre que ce n’était pas l’histoire qui me déplaisait, mais le style de l’autrice auquel j’avais du mal à m’habituer. Je trouvais que cela manquait un peu de fluidité.

Je serais curieuse de savoir si ce roman a plu à des ados de 14 ans… Même si la fin m’a davantage plu que le début, je reste mitigée ! Mais je réessaierai de lire cette autrice, peut-être avec un roman adulte cette fois-ci.

L’avez-vous lu ? Aimé ? N’hésitez pas à me le dire en commentaire !

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Une petite bio d’Ursula Le Guin sur un site qui lui est dédié.

Un roman qui participe à plusieurs challenges

Le challenge ABC chez Enna

ABC

ainsi que le challenge Solidaire sur Babelio

https://www.babelio.com/users/GROUPE_Challenges-de-lecteurs_6035.jpg

le challenge Halloween chez Lou et Hilde

Et Le Mois Amérique du nord anglophone chez Enna

Ainsi qu’au nouveau challenge de Pativore sur la littérature jeunesse

Méduse – Rentrée littéraire 2023

méduseRentrée littéraire sept. 2023
Roman

Méduse

Martine Desjardins

L’Atalante (2023)

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Éditeur : On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu’elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n’a jamais osé se regarder dans un miroir.
Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d’adultes peu scrupuleux, Méduse n’a de cesse d’accéder à la bibliothèque des lieux, seul moyen pour elle de s’ouvrir à la connaissance du monde. À force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu’elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l’oppression et la honte du corps.

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Wow ! C’est incroyable comme certaines écritures peuvent nous happer. Ne nous laissant quasiment pas le choix de continuer ou non notre lecture. Méduse m’a fait cet effet là. Je l’ai ouvert “pour voir” et je ne l’ai lâché qu’au bout de 34 pages. Dès que j’ai eu le temps, je l’ai repris et l’ai dévoré jusqu’à la page 120. Bon en fait, je l’ai terminé le jour même !!

Je pense que le meilleur moyen de vous convaincre est de vous faire lire un extrait…

Je ne suis pas sûre d’avoir “tout” compris, d’avoir saisi tous les sous-entendus, toutes les références, notamment relatives au mythe de Méduse. Mais, quoi qu’il en soit, j’ai adoré cette histoire et l’écriture de Martine Desjardins, que je ne connaissais pas.

Voici l’extrait, c’est le début du 2ème chapitre, à la page 11.

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Je crois avoir toujours su que j’avais des Monstruosités à la place des yeux. Mais j’en ai pris pleinement conscience le soir où ma mère a plaqué une main sur mes paupières avant de se pencher sur mon lit pour me border. Dès lors, j’ai cessé de me débattre quand elle me coiffait le matin. La tâche était ardue, parce que mes cheveux ondulés étaient épais, rebelles et enchevêtrés de nœuds, d’une texture écailleuse qui irritait les doigts et résistait aux ciseaux. Tant bien que mal, ma mère rabattait ma frange vers l’avant, de façon à dissimuler complètement mon visage, et elle en profitait pour me faire cette mise en garde affectueuse :

– Si jamais tu montres tes yeux, je devrai te coudre les paupières.

Un roman qui participe

Au tour du monde en 80 livres chez Bidib (Québec)

https://delivrerdeslivres.fr/tag/le-tour-du-monde-en-80-livres/

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