Noël dans un sac de pommes de terre

sac  Noël dans un sac de pommes de terre

Michel Gay
L’école des loisirs (2004)

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C’est la nuit de Noël. Sous le sapin, Pozzo le chien et Pouêt l’ours en peluche discutent. Pozzo, qui n’a jamais eu de cadeau, aimerait avoir un gros os. Pouêt, lui, voudrait monter dans le traîneau du Père Noël…

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C’est bien connu, la nuit de Noël, bien des rêves se réalisent ! Pozzo et Pouêt vont-ils voir leurs souhaits exaucés ? Vous le saurez en lisant à vos enfants cette mignonne histoire de Noël !

J’avoue préférer les illustrations des autres albums que j’ai pu lire de cet auteur. Ici, mis à part le manteau du Père Noël et la truffe de Pouêt l’ours en peluche qui sont bien rouges, les saccouleurs sont plutôt froides (tons gris et bleus) ce qui illustre bien l’hiver en fait, mais rend l’album un peu triste.

Sur ce site, vous pourrez lire l’histoire complète.

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sac sac

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De cet auteur, Michel Gay, j’ai déjà lu (et apprécié, même si je ne les ai pas présentés !) plusieurs albums : Cromignon, Cropetite ou encore Zou

challenge albums 2017

La pyramide des besoins humains

pyramideLa pyramide des besoins humains

Caroline Solé
Médium Poche
L’École des Loisirs (2017)
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Christopher est un jeune garçon qui a fugué et vit dans la rue à Londres, dormant sur un carton. On saura rapidement pourquoi et comment il est arrivé là. Attiré par une affiche avec une pyramide multicolore, il s’inscrit à un jeu sous un pseudo, une émission de téléréalité intitulée “La pyramide des besoins humains”. Il s’agit de raconter sa vie en suivant les “niveaux” de la pyramide de Maslow. Tout le monde peut voter pour les différents candidats et à sa grande surprise, Christopher passe le premier niveau…

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Abraham Maslow, un psychologue américain (1908-1970) est connu pour avoir hiérarchisé les motivations des besoins humains selon 5 niveaux (les deux premiers étant indispensables) : Voir ci-dessous la pyramide de Maslow.pyramide

Dans ce roman, on suit la vie quotidienne de ce jeune SDF. Comment il est arrivé là et comment il a survécu. Il raconte la faim, le froid, le cafard à l’arrivée des fêtes de Noël… Il résume ses besoins physiologiques (1er niveau de la pyramide) de la façon suivante : “Un carton sec, épais, propre. Un hot-dog avec pas trop de moutarde. Une bière bon marché, un chewing-gum et une clope. Me caresser sous le duvet. Besoins physiologiques : OK. Du moins pour un ado dont tout le monde se fout. Bienvenue à Chinatown 2.0.

Une courte lecture qui peut pousser à réfléchir, à voir autrement. Réfléchir à ce que sont réellement nos besoins, à ce qu’est la télé-réalité, à ce que sont les réseaux sociaux et comment nous réagissons face à eux…

Voir autrement aussi les gens qui vivent dans la rue. On tourne souvent la tête, on fait comme si on ne les voyait pas, histoire de ne pas être obligé de leur donner de l’argent ou de leur dire non. Du coup, on les ignore, c’est comme s’ils n’existaient pas…

Un roman que j’ai trouvé très bien fait et très touchant. A travers les 5 niveaux de la pyramide, ce jeune garçon nous raconte sa vie, celle passée et celle présente.  Et il y a même de l’humour ! J’aime beaucoup un des petits textes qu’écrit Christopher : “Monsieur Maslow, vous êtes un sombre abruti. Ou bien un escroc. Vous savez bien qu’on n’est pas forcément à l’abri même avec un toit au-dessus de sa tête et qu’on peut aussi se croire en sécurité sans être protégé : des millions d’individus exposent bien leur intimité sur des murs virtuels, malgré les risques de virus et de piratage, non ? Puisque l’important c’est de “croire”, j’atteste sur l’honneur, moi Christopher Scott, que mon besoin de sécurité est parfaitement satisfait. Rendez-vous au niveau supérieur, l’escroc !”

Bref, un roman qui ne laissera, je le crois, personne indifférent ! On croit vraiment à l’existence de Christopher, et on se pose avec lui toutes sortes de questions…

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« La pyramide des besoins humains » est le premier roman jeunesse de Caroline Solé. Il a remporté quatre prix :

Les escales littéraires d’Auvergne 2016, Enlivrez-vous à Thionville 2016, le prix Sainte-Beuve 2017, le prix des collégiens de Rillieux-la-Pape 2017 et a fait l’objet d’une trentaine de sélections depuis sa publication. Sur le site de l’auteure, vous pourrez feuilleter quelques pages.

D’autres avis : celui de Liradode Ricochet (il fait partie de leur sélection)

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Sur le thème de la télé-réalité, Sophie vous avait présenté “Et à la fin, il n’en restera qu’un” de Jean-Luc Luciani

Sur celui des SDF, je vous avais présenté “Un courant d’air” de Laurie Cohen, un roman glaçant. Sur ce même thème, il y a également “No et moi” de Delphine de Vigan.

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C’est à moi, ça ! Album humoristique

C’est à moi, ça !

Michel Van Zeveren

Pastel

L’école des Loisirs (2009)

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A partir de 3 ans

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“Dans la jungle, terrible jungle…Une grenouille trouve un œuf ! C’est à moi, ça ! se dit-elle”

Elle est très contente, mais elle se fait piquer l’œuf par le serpent, qui se fait piquer l’œuf par l’aigle et ainsi de suite, jusqu’à la chute, toujours très drôle dans les albums de Michel Van Zeveren !

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Une histoire toute bête, la loi du plus fort (ou pas !) avec des animaux plutôt lâches et une chute amusante et inattendue… Si vous regardez bien sur la couverture, une partie des “personnages” de l’histoire est cachée dans le feuillage. Les illustrations, simples et efficaces (voir ci-dessous), montrent bien les émotions des différents protagonistes. Ici, la joie de la petite grenouille qui vient de trouver l’œuf !

moi

Illustration empruntée sur le blog “Contes à rêver” qui présente l’histoire complète (voir lien plus bas)

Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je ne peux que vous encourager à le lire, et surtout, à le lire à vos enfants ! Il y a souvent des choses qui se répètent (ici, c’est “c’est à moi, ça !”, dans un autre album, c’est “Et pourquoi ?” c’est aussi le titre) les enfants comprennent très vite ce comique de répétition et ils adorent ça ! Ces histoires sont un vrai régal à raconter à haute voix à des petits…

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(hop hop, petite incursion de Sophie Hérisson sur l’article de Nathalie, car C’est à moi ça est un livre que nous lisons tous les jours en ce moment avec Mini Hérissonne, grâce à Blandine)

Ce petit album fonctionne très bien avec les enfants, et notamment avec mini hérissonne, car elle est en plein dans la phase du “c’est à moi”… et tout est à elle : la voiture, le verre de papa, mes chaussures… Alors ce petit livre permet de jouer de cette notion avec beaucoup d’humour et aussi de débloquer quelques “situations de crise” en reprenant les situations du livre. Elle est encore un peu petite pour comprendre toutes les nuances de l’humour, notamment le passage avec l’éléphant, mais elle adore cet album… et nous aussi car il est intéressant, même à relire 10 fois de suite.

Un superbe album jeunesse avec plein de lectures selon les âges, mais toujours beaucoup d’humour !


Et si vous voulez voir toute l’histoire (y compris la chute, attention) c’est par ici.

Du même auteur, nous vous avons déjà présenté : « Et pourquoi ? » (Conte détourné du Petit Chaperon Rouge, très drôle !!), Je tu il m’embête, et Raoul

challenge albums 2017

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L’ enfant qui dessinait les chats – Conte japonais

EnfantL’enfant qui dessinait les chats

Un conte populaire japonais

Arthur A. Levine

Peintures de Frédéric Clément

Pastel – École des loisirs (1993)

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Kenji vivait avec sa mère et ses quatre frères. Ils travaillaient tous très dur dans les champs, mais pourtant, ils ne mangeaient jamais à leur faim. La mère, craignant que son plus jeune enfant ne puisse pas grandir correctement à cause du manque de nourriture, demanda aux prêtres de l’accepter parmi eux. Mais Kenji était un rêveur et un artiste. Un vieux prêtre, qui n’était déjà pas très favorable à son arrivée, le chassa. Après une longue route, Kenji trouva refuge dans un temple désert. Se sentant seul, il se mit à peindre ce qu’il préférait, des chats…

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Grâce à son don pour le dessin, inutile au monastère et qui ne le nourrit guère, Kenji va se sortir d’une étrange situation et gagner son statut “d’artiste”…

L’histoire est agréable

Ce jeune garçon trop faible pour travailler aux champs, trop rêveur pour être utile au monastère et qui ne veut pas retourner chez ma mère pour ne pas être une charge pour elle est attachant. Et le côté fantastique de l’histoire est légèrement effrayant.

J’ai également beaucoup aimé le papier, très épais et d’une couleur crème avec de légers filets orangés. A chaque double page, une illustration pleine page fait face au texte. Au dessus du texte, un idéogramme (qui cache un morceau de l’illustration suivante) et au dessous une petite frise (qui est aussi un morceau de l’image suivante).

Les illustrations, très belles, ressemblent aux estampes japonaises et le tout forme un livre très délicat.

enfant

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De l’illustrateur, Frédéric Clément, nous vous avons déjà présenté (brièvement il est vrai) : Le peintre et les cygnes sauvages (2ème album présenté)

Arthur A. Levine a dédié ce livre à son père.

Frédéric Clément à dédié ses illustrations à Hokusaï, dont je vous ai parlé il y a peu, avec “le vieux fou de dessin“.

Le site de l’illustrateur et son blog

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Un conte qui participe au mois du Japon avec Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

Japon

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