BLACK CLOUD T1 : Le Royaume

BlackTrilogie fantastique
Roman à partir de 12/13 ans

BLACK CLOUD

T1 : Le Royaume

Vincent Villeminot

Julien Martinière (ill.)

Pocket Jeunesse (2023)

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Le tome 2 est sorti en novembre 2023

et le 3ème et dernier tome est annoncé pour fin mars

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Black cloud, ça veut dire “nuage noir”.

Quand Papa nous réveille ce matin-là, il fait encore nuit. Pourtant, à ma montre, il est 9h30. En ce dimanche d’avril, à cette heure-ci, il devrait faire jour. Quand on retrouve Papa et Djack dans la cuisine, ZeCrow (mon petit frère de 7 ans) et moi, ils écoutent les infos. La radio parle d’un nuage et d’une explosion inexpliquée.

ZeCrow essaie d’en profiter pour dire qu’on ne devrait peut-être pas sortir (et par la même occasion, louper la messe) mais Papa est intraitable. La messe, on y va tous les dimanches depuis 5 ans. Depuis que Maman est morte d’un cancer à la noix.

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Le narrateur, Léo, a 12 ans. A la messe, il discute avec le fantôme de sa mère, qui “loge” dans une statue. Il a aussi une super réputation de menteur…

Ce jour là, le jour ne s’est pas levé. A la radio, ils craignaient des émeutes, demandaient aux gens de rester chez eux. Papa a décidé qu’on irait “faire des courses” au supermarché où il travaille (après nous avoir fait un super discours sur le fait que voler c’est mal et que là c’était tout à fait exceptionnel…) On a eu le droit de prendre tout ce qu’on voulait (enfin presque : nourriture et piles électriques seulement). Le problème est arrivé quand Papa et Djack sont partis remettre le camion en place et récupérer la voiture…

Ça se lit tout seul et c’est très très addictif ! Je voulais en lire juste quelques pages et j’en ai lu 83 avant de faire une pause (mon estomac criait famine, j’ai un peu oublié de manger !!) Et j’ai lu la suite dans la foulée. Mais je n’ai pas le tome 2 et ça, c’est chi…  pénible !!

Par contre, c’est un peu stressant (et violent) par moments, alors pas avant 12/13 ans.

C’est un roman dans lequel il y a quelques pages de bande dessinée, mais comme ce sont des épreuves non corrigées que j’ai lues, je n’en ai eu qu’un petit aperçu.

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Vous l’aurez compris, c’est une chouette lecture qui m’a beaucoup plu !

De Vincent Villeminot, nous vous avons déjà présenté : Shadow GirlsInstinct, U4 Stéphane, Réseaux T1, Réseaux T2, Le copain de la fille du tueur, Fais de moi la colère – et Ma famille normale contre les zombies (très drôle !!)

Présentation de l’éditeur

Ruth Fielding orpheline

Ruth

Les débuts d’une belle amitié !
A partir de 9 ans

Ruth Fielding orpheline

D’après Alice B. Emerson

Traduit par Mireille Pierre

Illustré par Berries & Paper

Éditions Novel (2024/vo 1913)

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Ruth, 14 ans, est orpheline. Sa mère est morte quand elle avait 10 ans et son père il y a quelques mois. Elle a d’abord été recueillie par des amis de ses parents. Aujourd’hui, elle se rend chez son oncle James Alonzo Potter, qui habite dans un moulin, à Cheslow.

Soudain, le train s’arrête violemment. En descendant avec les autres voyageurs, Ruth s’aperçoit qu’un chien, visiblement épuisé, est couché sur la voie.

C’était un grand animal au poil doré, visiblement bien nourri mais dont le pelage était couvert de boue. Il était allongé sur les rails.

– Attention, mademoiselle, avertit le conducteur tandis que Ruth s’approchait du chien. Il pourrait vous mordre.

Sans lui prêter attention, la jeune fille s’accroupit et trouva, attaché au collier de l’animal, un médaillon sur lequel étaient inscrits les mots suivants : Je suis Reno, le chien de Tom Cameron.

– Tom ? répéta un autre passager. Je le connais. Il habite juste en dehors de Cheslow, et son père est le richissime Macy Cameron. Que fait son chien ici ?

Peu après, Ruth découvrit autre chose : un bout de tissu, enroulé autour du collier de Reno. C’était un mouchoir, sur lequel on avait marqué, d’une main incertaine : Au secours

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Avant de vous parler de l’histoire, je voudrais vous parler de l’objet-livre lui -même. Ce que vous ne pouvez malheureusement pas voir sur la photo ci-dessus (mais que vous devriez voir ici sur la 2ème photo) c’est que la couverture est très jolie. C’est une “couverture tissée avec un marquage à chaud métallique”. C’est une couverture rigide dont les dessins (en bleu) font des reflets métalliques. Sans parler du côté “vintage” qui m’a beaucoup plu. Ça fait tellement “livre ancien” que j’ai cherché un “signet” (marque page fin en tissu qu’on trouvait dans les livres). Mais il n’y en a pas (dommage !).

Ce roman fait partie d’une série “Les vintage sisters” mais c’est un récit complet qui peut se lire séparément (et de toute façon, c’est le 1er de la série !)

C’est donc une histoire mettant en scène une jeune fille de 14 ans débrouillarde et indépendante. Elle va arriver chez un oncle pas très commode, se lier d’amitié avec deux jeunes ados et vivre une drôle d’aventure !

Comme pour les “Hardy Boys” j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau 10 ans en lisant ce roman ! Et de retrouver mes lectures d’enfance comme Alice ou Les sœurs Parker… Mais ça c’est normal, l’autrice, Alice B. Emerson, a écrit “Alice détective” sous le pseudo de… Caroline Quine !

Une jolie aventure que j’ai eu plaisir à lire.

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Un roman jeunesse qui participe au challenge

2024 sera classique aussi !

2024

Ainsi qu’au Challenge American Year

chez The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

La marraine de guerre – Roman jeunesse

marraineQuand une lettre peut donner le sourire…
Roman à partir de 10 ans

La marraine de guerre

Catherine Cuenca

Le livre de poche jeunesse (2008)

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Novembre 1916. Étienne, un jeune homme de 22 ans, raconte son quotidien sur le front. Les copains, les tranchées, la boue, les poux, la bouffe immonde qui les rend parfois malade. Il y a aussi le manque de sommeil et d’hygiène, la peur, la perte des copains qui tombent, morts. On marche sur des cadavres.

Au milieu de cet enfer sur terre, un rayon de soleil : les lettres, envoyées à Étienne par sa marraine de guerre Marie-Pierre. Ses copains le poussent à la rencontrer lors d’une permission, ou au moins, de lui demander une photo. Mais il n’ose pas.

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C’est le premier roman de Catherine Cuenca, et, si je ne dis pas de bêtises, elle avait 19 ans lorsqu’elle l’a écrit.

Les descriptions du quotidien des poilus sont plutôt bien documentées (l’autrice a fait des études en Histoire), si j’en crois mes autres lectures sur le sujet. C’est un roman qui suscite beaucoup d’émotions.  Malgré le jeune public auquel il est destiné, ce n’est pas édulcoré. L’horreur de la guerre est bien montrée..

Je n’avais encore jamais rencontré ce sujet de la marraine de guerre au cours de mes lectures sur la première guerre mondiale.

Un très bon roman !

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D’autres livres de cette autrice (son site) présentés sur ce blog :

Une page qui parle des marraines de guerre

Sur Histoire d’en lire une bibliographie sur la première guerre mondiale (spéciale jeunesse)

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C’est ma 2ème participation au challenge

Pages de la Grande Guerre

Pages

Deux fils de la Grande Guerre – RJ

Deux filsÉtre un enfant en 1925
A partir de 9/10 ans

Deux fils de la Grande Guerre

Gérard Hubert-Richou

Illustrations d’Ottavia PONCET

Lire c’est partir (2008)

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L’histoire de ces deux fils se déroule en 1925. Raoul a 12 ans, lorsqu’il apprend, un peu par hasard, que son père Raymond… N’est pas son père ! Et que sa mère Ernestine n’est pas sa mère, mais sa tante.

Passé le premier choc, violent, il va poser des questions. Sa vie vient de s’écrouler, il veut savoir. Le pourquoi, le comment. Il va apprendre que sa mère est décédée lorsqu’il était bébé et que son père, désespéré, n’était pas capable de s’occuper d’un tout petit.

Mais il n’est pas au bout de ses surprises. Une nouvelle déclaration de Raymond va lui réchauffer le cœur.

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En réalité, ce n’est pas un roman, mais la retranscription d’un témoignage oral. Le narrateur nous raconte ce que lui a dit son oncle Raoul.

Si j’ai bien aimé l’histoire, intéressante et qui permet de bien visualiser le quotidien de cette époque d’après-guerre, j’ai par contre eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur. J’ai trouvé que ça manquait vraiment de fluidité !

A la fin du livre, un lexique explique les mots et expressions de l’époque.

Petit bémol sur l’édition : Je n’ai pas de problème de lecture particulier, mais les marges sont vraiment étroites… J’avoue que visuellement parlant, ça m’a un peu gênée.

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Lire le préambule sur la page de l’éditeur (vous verrez ainsi le style de l’auteur)

Une petite bio de l’auteur sur le site de Ricochet

C’est ma 1ère participation au challenge

Pages de la Grande Guerre

pages

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