Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

Le chaperon Rouge [film]

Le Chaperon Rouge

Film réalisé par Catherine Hardwicke,

 

avec Amanda Seyfried, Gary Oldman, Billy Burke

Warner, 24 août 2011, 96 minutes

 

 

Synopsis :

Une adolescente se retrouve en grand danger quand son village décide de chasser les loups-garous qui terrorisent la population à chaque pleine lune. Dans un endroit où tout le monde a un secret et est suspect, notre héroïne doit apprendre à suivre son coeur et trouver en qui elle peut avoir confiance…

Mon avis :
2 avis en un, puisque j’ai regardé ce DVD avec Monsieur Hérisson. 2 avis mitigés, et une conclusion : voici un film pour adolescent (voire même adolescente).

Si Monsieur H. n’a pas apprécié cette histoire trop prude et pleine d’amour, j’ai pour ma part un avis plus positif.

Nous avons tout de même adoré quelque chose tous les deux, les paysages. Très belle qualité d’image, de très jolis plans, la neige magnifique, la montagne. Vraiment de magnifiques scènes ! C’est valable pour les décors du village aussi. Vraiment un très bon point à tout cet autour très froid et touchant à la fois… Je garde ces images en tête !

Au niveau de l’histoire c’est plus délicat. Si la partie fantastique est crédible et intéressante, le trio amoureux nous a assez rapidement fatigué. Cela dit, et c’est pour ça que c’est un film à conseiller aux ados et jeunes adultes femmes, les deux jeunes hommes sont tout à fait intéressants à regarder… :) En fait les acteurs en général sont bien choisi je trouve, même si j’ai regretté que meurt rapidement Adrien Lazar joué par Michael Shanks que j’adore!

Le clin d’oeil au conte le Petit chaperon rouge est marrant mais il n’apporte pas grand chose dans le film finalement… si ce n’est la beauté de ce manteau rouge sur la neige! La reprise de certains poncifs du conte est cependant agréable car on s’amuse à les retrouver… les bucherons, la grand mère, la cape rouge, et bien sûr le grand méchant loup!

Dans un univers sombre et médiéval, un loup rode autour du village où grandit Valérie. Un loup ? pas si sûr car il n’apparaît que les nuits de pleine lune… rapidement un sentiment terrible d’oppression s’abat sur le village. Les meurtres s’enchainent, le représentant de l’église, fanatique s’il en est, accuse tout le monde… et rapidement les habitants deviennent paranoïaques et Valérie sent que le loup rode autour d’elle… Il veut l’emmener…

C’est un brin angoissant parfois, mais c’est surtout le suspence qui m’a séduit dans ce film, puisque nous essayons nous aussi de découvrir qui est ce loup-garou. Les indices sont trop évidents, et à la manière d’un policier on nous laisse penser que c’est l’un, puis l’autre, ou bien elle… mais… je ne vous dévoile pas la suite, mais c’est bien mené! Il y a généralement du rythme, même s’il faut apprécier les parenthèses amoureuses pour entrer véritablement l’histoire. C’est pour ça d’ailleurs je crois que j’ai trouvé la fin terriblement adolescente…

Je suis persuadée que ce film plaira aux filles, avec un public finalement assez similaire à Twilight, même si l’histoire y est différente.

Un vrai coup de coeur pour les paysages, même si je me répète, cela m’a vraiment soufflé!

+ L’avis de Stephie avec un concours… :)
+ L’avis d’Emma
+ L’avis de Liyah
+ La page facebook

 

mots de tête de Dominique Resch

Couverture

Les mots de tête

de Dominique Resch

Récit

Éditions Autrement, août 2011
9782746730397, 14 €

 

Thèmes : Marseille, école, professeur, OM

 

Présentation de l’éditeur :

Dominique Resch met en scène un prof, le prof, lui-même. Il dit tantôt « je », tantôt « il » selon qu’on se place de son point de vue ou de celui de ses élèves, Tonio, Nadir, Jérémy et les autres… Le ton est vivant, primesautier, plein d’humour et de tendresse à l’égard de son métier. De chronique en chronique, Dominique Resch scénarise des moments de grâce, des pépites de sa vie de prof. Il nous fait vivre les rencontres OM / PSG qui rythment la vie et le moral de la classe, les samoussas d’Hafoussouate qui réveillent les papilles du prof, l’inspecteur à côté de la plaque foutu à la porte par un collègue, la répétition de Cyrano de Bergerac interrompue sans cesse par Tonio, une course à vélo lors d’une classe de nature à Aix où le peloton des ados fonce à grande vitesse dans les décors d’un film en plein tournage. Si ses élèves se jouent de la langue française, Dominique Resch, lui, joue avec elle.

Mon avis :
Marseille, c’est la mer, l’accent du Sud, le soleil pour moi… ce livre m’a fait découvrir professeurs et élèves, et c’est un monde souvent loin du mien, bien que je sois prof moi même. On se plait ici dans ma campagne mais franchement, et même si tout le livre porte à sourire, je n’ai pas du tout envie de changer d’établissement… Pourtant, les élèves présentés dans ce roman sont attachants, même dans leurs mots de travers…

Mais reprenons un peu le livre pour essayer de faire un avis qui ressemble à quelque chose… sait-on jamais que l’auteur passe par là, je ne veux pas avoir une mauvaise note (joke liée à cet article, chez Abeille…)

Ce livre est donc celui d’un professeur, qui nous raconte une année scolaire, à Marseille. Comme une année scolaire disons, puisque les anecdotes sont intemporelles. Un livre court, mais intéressant. On sent un professeur passionné qui arrive à quelque chose avec ses élèves, qui aime ce qu’il fait même avec un peu de fatigue, et qui revient avec humour sur des évènements (fictifs?) de sa carrière.

Je me suis tellement attachée aux péripéties que l’écriture ne m’a pas vraiment marquée, si ce n’est qu’elle coule d’elle même, sans heurts, permettant d’avancer rapidement.

Bien sûr cette année scolaire est mouvementée bien sûr ce sont plusieurs choses assemblées, mais on se délecte de l’humour distillé à chaque page ou presque.

Certaines interventions de l’auteur m’ont paru un peu de trop (des explications sur les notes qu’il prend, des perles qu’ils croisent, par exemple) et j’aurais encore plus apprécié ce roman s’il avait été encore plus centré sur le monde scolaire… car oui les élèves portent à rire… mais certains professeurs ou pions (pardon AED) aussi !

Dominique Resch nous livre un avis franc sur le système éducatif, et nous livre quelques exemples de cours de français, à partir de phrases volées aux élèves, comme “M’sieur… sur la tête de ma mère, j’ai trop envie de pisser”… Un professeur que je serais bien incapable d’être, heureusement que je ne suis pas là bas… Et en plus auteur… ça fout des complexes tout ça!

Je garde un souvenir très plaisant de cette lecture où j’ai beaucoup souri malgré des situations vraiment tendues (il y a tout de même un coup de feu !)

Une autre vision du monde de l’éducation et de ces chers petits chérubins, que je conseille à tous les professeurs et aux autres.

 

LIBFLY

 

Le trône d’argile T1 à 4

9782756000862

Le trône d’argile

de Nicolas Jarry et France Richemond,
illustré par  Theo

1. Le chevalier à la hâche
2. Le pont de Montereau
3. Henry, roi de France et d’Angleterre
4. La mort des rois

Delcourt, 2006-… (en cours)
13,50 €

Thèmes : Moyen-Age, Guerre de Cent Ans, Jeanne d’Arc,

Présentation de l’éditeur :

France 1418, le royaume vacille.
Le roi Charles le VIe sombre dans la folie alors que Armagnacs et Bourguignons s’entre-déchirent dans une guerre civile sanglante. Les armées anglaises assiègent les forteresses normandes qui tombent inexorablement les unes après les autres. La Guerre de cent ans, après quelques années de trêve, s’embrase à nouveau et rien ne semble pouvoir contrer le sort qui s’abat sur la France. Pourtant, le 28 mai, un homme, Tanneguy du Châtel, changea à jamais, le cours de l’histoire…

Mon avis :

Cette BD historique retrace une partie de la guerre de 100 ans, Moyen-Age donc!

Je suis mitigée après la lecture de ces 4 premiers tomes car j’ai beaucoup aimé les illustrations, ainsi que certains passages de l’histoire mais je l’ai finalement trouvée trop historique. De nombreux discours et conseils de guerre et un certain manque d’humanité dans les actions m’ont pesé.

Vu chez PetiteNoisette, j’ai eu tout de suite envie de la lire. Après le 1er tome, je pensais l’acheter pour mes élèves, mais au bout de 4 tomes je ne suis plus aussi sûre. Je me suis moi même mélangée les pinceaux dans les personnages plusieurs fois, j’ai du rater deux trois choses… Il faut dire que ce n’est pas une période historique que je connais beaucoup, et même si cette BD permet d’en découvrir certains aspects, il est assez difficile de vraiment retenir les détails politiques.

Je me suis beaucoup plus attachée aux histoires humaines qui se croisent – on passe souvent dans la BD en plusieurs lieux différents, avec divers personnages – Charles, le fils du roi de France devenu fou, mais souvent aussi avec Tanneguy, ou bien les Giac, les anglais, les bourguignon, ou Jeanne. Cette alternance de point de vue est parfois désarmante tant elle est brusque mais elle permet de suivre tous les protagonistes, et d’en savoir souvent plus que les personnages eux mêmes! Mon coup de cœur va à Jeanne car on commence par la suivre enfant et ces passages sont rafraichissants comparés aux scènes de guerre ou de conciliabules.

Il y a de l’action, mais l’ensemble avance quand même peu*, et je pense qu’il sera préférable de réserver cette BD aux lycées ou aux plus jeunes qui souhaitent lire sur cette période… délicat car rien n’empêche la lecture, mais je ne pense pas que mes collégiens vont accrocher… j’ai peut être tort. D’un point de vue personnel, j’aime beaucoup, surtout les illustrations et je pense lire le tome 5 du trône d’argile à sa sortie !

*en même temps ça n’est pas pour rien que c’est la guerre de 100 ans.

+ Le work in progress de la série par Théo, très intéressant

 

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Dôme de Stephen King 1&2

Dôme

de Stephen King

Tome 1 & 2

Roman de “science fiction”

Albin Michel, 2011
Tome 1 : 9782226220585, 22€, 630 pages
Tome 2 : 9782226220592, 22€, 565 pages

Présentation de l’éditeur :
Le dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

Mon avis :
2 énormes pavés sortis en même temps, plus de 1000 pages, même pas de police xxl… et voilà que je me lance à le lire en pleine rentrée littéraire quand ma PAL déborde comme jamais… je suis comme ça dans mes choix de lecture, illogique et desorganisée au possible (les auteurs et éditeurs qui me lisent comprennent maintenant pourquoi ils attendent si longtemps certains de mes articles, quand d’autres sont en ligne le lendemain … :) Heureusement pour moi je suis entrée totalement dans l’histoire de ce livre et si je ne l’ai pas lu d’une traite j’en ai presque eu l’impression… 5 jours, c’est tout ce qu’il m’a fallu pour engloutir ce millier de page!

Quelques mots sur l’histoire, que le titre et la couverture dévoile. Un dôme infranchissable où se retrouvent enfermés quelques 2000 personnes. Alors que l’on découvre les personnages principaux on sent les personnalités sous-jacente… et très rapidement la pression monte sous ce couvercle venu d’on ne sait où…

J’ai apprécié de nombreux personnages même si j’ai trouvé d’emblée la dichotomie entre le bien et le mal trop prononcée, trop évidente, dès les premières pages. Pas de doute, on sait en qui on doit avoir confiance, et les surprises sont faibles. Là où le suspense devrait s’installer on sait déjà beaucoup de chose et si l’on a envie de connaître la suite c’est plus parce qu’on a un rôle de voyeyr dans cette histoire. Nous sommes finalement comme à l’extérieur du Dôme et l’on ne peut rien faire d’autre qu’observer… et tourner les pages.

Ne vous trompez pas, j’ai beaucoup aimé cette lecture, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu moins corrosif que les anciens Stephen King (du moins mes souvenirs). Etrange de dire cela quand on sait que dès les premières scènes les cadavres se multiplient, mais j’ai trouvé que l’ensemble voulu rythmé s’emballait parfois sans grand intérêt. J’ai passé un agréable moment dans ce livre même si j’ai trouvé cela un peu facile dans l’explication, avec pour moi un sentiment de déjà vu, même si c’est dans un autre contexte (cf notamment un livre que j’adore… mais je ne peux pas trop en dire pour ceux qui n’ont pas lu…)

Ce huis-clos est cependant rudement mené, n’épargnant rien ni personnes, gentils, enfants, animaux, tout le monde est (presque) traité pareil par l’auteur. Pourtant c’est tourné de telle façon que par une fois je n’ai eu envie de pleurer ou de m’apitoyer sur les personnages et leur situation. On ne s’y attarde pas, on continue notre route. C”est ce sentiment qui me fait penser que notre rôle ici n’est pas si différent des “têtes de cuir”, comprenne qui pourra… et lira!

C’est à lire, car même si je n’ai pas eu l’impression de retrouver Stephen King, que je n’avais pas lu depuis longtemps, j’ai été emporté par cette histoire, d’un bout à l’autre.

 hebergeur image et comme ce livre totalise un bon millier de page, voici ma participation toute trouvée pour le défi de D. Fattore !