Passionnée de littérature jeunesse, dévoreuse de livres, jeune maman !

La librairie Tanabe de Miyabe Miyuki

La librairie Tanabe

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Auteur : Miyabe Miyuki

Editeur : Philippe Picquier
Collection : Piquier Poche
Date : 20/01/2002
Pages : 222 p.
Prix : 7,50 €
ISBN
2-87730-441-8

 

  Roman Policier

Thèmes : Librairie, Meurtre, Famille, Nouvelles

 

Avis :

Ce livre est en fait un recueil de nouvelles dont les personnages principaux sont toujours les mêmes : Monsieur
Iwa et son petit fils. Un couple détonnant à qui aucunes énigmes ne peut resister. Des secrets de famille, des meurtres, des tueurs en série… Des tas d’histoires dans l’essemble vraiment
intéressantes. Les personnages sont très sympathiques, parfois un peu caricaturaux. Je ne lis pas de roman japonais mais quelques mangas, et l’ambiance ici me semble tout à fait typique du Japon
actuel.

J’ai parfois trouvé certaines histoires un peu tirées par les cheveux, trop psychologiques peut être. C’est un
petit policier sympathique, où chaque histoire est indépendante, bien écrite. Un bon moment !

 

 

Lu (aussi!!) dans le cadre du défi littéraire policiers des 5 continents : (Asie)
http://idata.over-blog.com/2/49/72/39/Images-Divers/PlanisphereDefi.gif

 

Un grand merci à Marie (Soie)  pour ce prêt! Oui oui aussi, elle m’en a envoyé 3 pour me permettre de finir de défi :)
Elle est chouette hein?

 

Mma Ramotswe détective d’Alexander Mc Call Smith

Mma Ramotswe détective

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Auteur : Alexander Mc Call Smith
Traducteur : Elisabeth Kern
Editeur : 10/18
Collection : Grands détectives
Date : 26/02/2007
Pages : 249 p.
Prix : 7€
ISBN 978-2-264-04554-6

 Roman Policier

Thèmes : Afrique, Enquête

Présentation de l’éditeur :
“Divorcée d’un mari trompettiste porté sur la bouteille, Precious Ramotswe est bien décidée à ne plus céder aux mirages de l’amour ! J.L.B. Matekoni, gentleman garagiste, lui fait pourtant les yeux doux mais l’inénarrable ” Mma ” a un projet en tête… Un beau jour, elle se jette à l’eau et ouvre à Gaborone, capitale du Botswana, son pays bien-aimé, la première agence de détectives strictement au féminin. En compagnie de son assistante, Mma Makutsi, elle déclare la guerre aux maris en fuite et aux escrocs sans vergogne. Ne reculant devant aucun danger, elle s’attaquera même à la sorcellerie, le grand tabou de l’Afrique.
Mma Ramotswe mène ses enquêtes tambour battant, sous les yeux de son soupirant favori… et pour notre plus grand plaisir. ”

Avis :

Quel plaisir de suivre Precious dans ses enquêtes suite à l’ouverture de son cabinet de detective privé : L’agence
n°1 des Dames Détectives du Botswana… Un lien léger, avec une enquête très touchante sur la disparition d’un enfant, et puis toutes les autres enquêtes qui se succèdent… Un véritable régal que ces histoires, qui ne manquent pas d’humour et qui nous font dévouvrir l’Afrique sous certains aspects! Les réflexions de Mma Ramotswee sont vraiment super, surtout quand elle parle des hommes :)

J’ai vraiment apprécié ce livre, et j’ai hâte de lire la suite !

 

Lu dans le cadre du défi littéraire policiers des 5 continents :
http://idata.over-blog.com/2/49/72/39/Images-Divers/PlanisphereDefi.gif

 

Un grand merci à Marie de Soie dit en Passant pour ce prêt! (en lien son avis sur le livre :)

L’homme de cinq heures de Gilles Heuré

9782253089810FS-copie-1.gifL’homme de cinq heures

 de Gilles Heuré

Viviane Hamy,  19/08/2009
 978-2-87858-298-7, 19,00 €
285 p.

   Thèmes : Quête d’identité, cinq heures dans la littérature

Présentation de l’éditeur :
” Encore très jeune lecteur, Gilles Heuré s’était étonné de lire dans le premier Manifeste du surréalisme d’André Breton que Paul Valéry aurait confié à celui-ci qu’il devenait impossible de commencer un roman par : « La marquise sortit à cinq heures… » Cette phrase devenue LA référence à Valéry, qui (paraît-il) la citait comme topique du roman
balzacien qu’il jugeait dépassé, a inspiré ce premier roman.

 L’auteur, intrigué par ces cinq heures du soir, en a découvert à tous les coins de page (Stendhal, Zola, Hugo, Maupassant, Flaubert, Colette, Marina Tsvetaieva, Garcia Lorca, Jules Verne, Thomas Hardy, Herman Melville…). Au fil des lectures et convaincu que cette heure n’était pas insignifiante, un projet s’est dessiné : un ouvrage qui tenterait d’élucider son importance – le temps de la mélancolie, du doute, de la volupté, de l’errance, de la création, du basculement – dans la littérature, puis, peu à peu, dans tous les arts, de la peinture à la photographie.
Comment éviter la triste anthologie, la liste non exhaustive de livres où interviendraient ces cinq heures du soir entêtantes ? L’auteur a réalisé le tour de force d’imaginer une fiction avec intrigue et personnages. La langue, l’érudition, la culture mais aussi le climat fantastique, la loufoquerie
et l’humour insufflés dans ces pages impressionnent.
 
Ainsi commence l’étrange affaire de L’Homme de cinq heures :
 Où notre héros est abordé par un curieux personnage qui dit se nommer Paul Valéry et supplie : « Surtout ne les écoutez pas, ceux qui le disent et le répètent ! »
 Paul Béhaine, obligé de quitter la Bibliothèque Nationale (rue de Richelieu) qui ferme ses portes à cinq heures du
soir, décide de marcher plutôt que de prendre l’autobus comme il en a l’habitude. Sur le Pont des Arts, il est abordé par un drôle d’individu qui prétend être Paul Valéry (mort depuis 1945 !), ce Monsieur V défend alors la fameuse phrase « La marquise sortit à cinq heures ». Il prétend ne l’avoir jamais écrite ni même dite. André Breton, qu’il aurait fréquenté, l’en aurait affublé comme d’un vêtement mal taillé. Monsieur V, personnage énigmatique aux réactions imprévisibles, va s’acharner à démontrer l’importance de cette heure dans les arts.
Nous voilà invités à déambuler dans les cinq heures du soir et leur monde parallèle : un musée souterrain, une confrérie des cinq-heuristes et des rêves qui emportent le lecteur au cœur de la Première guerre mondiale ou de l’insurrection de Budapest en 1956.
 
Les cinq heures du soir, véritable obsession de ce soi-disant Paul Valéry, vont déferler et hanter à son tour Paul Béhaine. Et quand Monsieur V disparaîtra sans prévenir, notre héros partira à sa recherche pour lever le voile sur sa véritable identité. Mais qui est-il ? D’où vient-il ? Pourquoi cette obsession ? Les réponses se découvrent dans le parcours mouvementé de Monsieur V.
Réflexion sur l’érudition et les multiples formes de l’écriture, l’auteur de L’Homme de cinq heures nous entraine dans une promenade littéraire au suspense inattendu. Le lecteur deviendra-t-il à son tour obsédé par ces cinq heures du soir fatidiques ?”


Avis :

Un premier roman qui sonne souvent comme un essai, tant il est bourré de références littéraires ou culturelles. Une histoire suréaliste, avec les pieds bien ancrés, brillante, écrite de main de maître.

Malheureusement ce texte est resté assez loin de moi, j’ai eu du mal à y entrer, ma faible connaissance de Paul Valéry n’ayant sans doute pas aidé au début. J’ai trouvé les personnages impersonnels, je ne me suis pas attachée à l’histoire qui pourtant n’est pas qu’un ensemble de références culturelles, mais bien une histoire à part entière, avec même un peu de suspense. Je pense que ce livre est trop littéraire pour la scientifique de coeur que je suis, et je n’ai pas réussi à y trouver mon compte, malgré de nombreuses qualités, dont l’humour !


Extraits :
en PDF sur le site de l’éditeur juste ici

Merci à http://www.ulike.net/img/SelectionUlike.jpg

 

Les avis de Keisha , l’éditeur singulier, Leiloona et pleins d’autres qui se signaleront :)

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Défi 1% littéraire 2009 :

je ne sais pas du tout à combien j’en suis, avec ceux qui comptent, et ceux qui ne comptent pas… :)

 

La maison aux souvenirs de Nora Roberts

9782749911236FS.gifLa maison aux souvenirs

Nora Roberts


traduit par Joëlle Touati

 Michel Lafon, 05/11/2009
 978-2-7499-1123-6, 17,90€
328 p.

Thèmes : Secrets de famille, Souvenirs, Monde du spectacle, Rénovation / Décoration


D’habitude, Cilla McGowan revend toujours les propriétés qu’elle rénove. Mais cette fois-ci, il s’agit de la maison de sa grand-mère, une célèbre actrice hollywoodienne, qui s’est donné la mort il y a près de trente ans. Cilla commence la restauration avec nostalgie ; elle a d’ailleurs l’intention de s’installer dans la magnifique villa que son aïeule aimait tant… Mais lorsqu’elle découvre un paquet de lettres jaunies au fond du grenier, lorsque sa voiture, puis sa maison sont saccagées et ses proches agressés brutalement, elle comprend que dans cette petite ville paisible, certains sont prêts à tout pour protéger les secrets du passé…

Cilla McGowan fait partie d’une famille de célébrité. Sa grand mère était une actrice, sa mère s’est essayée aussi au monde du spectacle, et a un succès bien moindre. Elle même a été entrainé par sa mère dès toute petite et a tenu un rôle à succès étant enfant. Tout un passé familial lourd, suivi par la presse. Cilla a pourtant renoncé complètement à cela, pour se lancer dans la restauration de maisons anciennes.

Est-ce par défi, pour apprendre à connaître sa grand mère (qui se serait suicidée dans cette même maison il y a bien longtemps, bien avant sa naissance) ou pour prendre enfin le temps de se connaître elle-même ? Car cette jeune fille m’a semblé complètement perdue. Perdue dans sa relation avec sa mère, dans sa relation avec son père et sa nouvelle famille, perdue dans ses relations avec les hommes. Cilla n’est pas très attachante comme personnage, elle est pourtant agréable à suivre. J’ai beaucoup plus apprécié son voisin d’en face, un auteur de roman graphique, qui va rapidement prendre une place importante dans l’histoire.

L’écriture est très simple, le livre se lit très rapidement, sans même y réfléchir. Peut être est il même un peu trop simple par beaucoup d’aspect, mais je comprends que ce livre puisse être un best seller ! Tous les ingrédients sont réunis pour plaire aux femmes, de l’ex super sexy, motard et attachant, à l’animal de compagnie “so cute”… et puis bien sûr ce suspense, pas foudroyant, mais qui nous tient tout de même en haleine… Des attaques, des dégradations, une accélération qui laisse présager le pire, une histoire qui se répète, entrecoupée par les pseudos souvenirs de sa grand mère.

Une réflexion intéressante sur la difficulté d’être enfant de personne célèbre, sur les secrets de famille. Quand une famille est touchée de près par un terrible accident, que la mort les entoure, rien n’est plus vraiment pareil, on le ressent bien dans ce livre.

Un peu d’action, quelques bagarres, un peu d’amour, un peu de sexe, pas mal de réflexion, du suspense… un bon mélange, très agréable à lire, et qui ne donne pas envie de reposer le livre une fois commencé.