Roi Ours – BD ado/adulte

RoiRoi Ours ♥

Mobidic

Delcourt (2015)

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Xipil, une jeune femme, fille du Chaman, est offerte en sacrifice à la Déesse Caïman pour lever une terrible malédiction jetée par celle-ci sur toute la tribu. Mais le Roi Ours décide de délivrer la jeune femme, prenant ainsi l’offrande faite à la Déesse Caïman, quitte a subir sa colère…

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Quelle belle histoire ! Mélange de contes et légendes de différentes origines et de croyances animistes avec toute la bêtise humaine en prime, Roi Ours est une magnifique bd ! J’ai adoré les illustrations parfois très sensuelles, les couleurs de forêt en automne, ainsi que le côté très humain (dans le bon sens de la chose cette fois-ci) des expressions des différents animaux.

Attention, contrairement à ce qu’on pourrait croire en voyant la couverture, ce n’est pas une bd jeunesse… L’auteur m’ayant gentiment donné l’autorisation d’utiliser ses illustrations, je vous en fait profiter :

roi-ours2Je n’en dis pas plus, d’autres en ont parlé beaucoup plus savamment que moi (et ce ne sont pas les coup de cœurs qui manquent !!) : Un Amour de Bd (Jacques est tombé sous le charme) – D’une berge à l’autre (Jérôme aussi !) – RTBFBdzoomBdgest (présente les 15 premières planches) – Planète Bd

Roi

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Cet album a reçu le prix “Avenir” de la ville de Bruxelles (Prix Saint-Michel de la BD) en 2015, le prix du meilleur premier album des lycéens picards 2016 et le prix Canal Bd du Festival Bédéciné d’Illzach ( ex aequo avec Léonie BISCHOFF pour “Le Prédicateur”).

Roi Ours est le premier album de Mobidic. Après avoir grandi en France, elle part s’installer à Bruxelles où elle va d’abord étudier le cinéma d’animation puis la bd (préférant, selon ses propres termes “quand ses dessins se tiennent tranquille” !) Mobidic travaille actuellement sur une autre bd dont vous pourrez voir quelques dessins sur son blog.

Le blog de Mobidic

Chez l’éditeur, Delcourt, vous pourrez feuilletez les premières pages.

Sur Bdgest, un entretien très intéressant avec l’auteur, pour en savoir plus sur ses influences et sa façon de travailler. Un autre sur ActuaBd

roi-ours3

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Le Port des Marins Perdus – Roman graphique #Concours

Port  Le Port des Marins Perdus

Teresa Radice & Stefano Turconi

Coll. Treizeétrange

Éditions Glénat (2016)

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L’histoire : Le Port des Marins Perdus s’ouvre par le souvenir d’une noyade. Puis le “noyé”, Abel, qui a été rejeté par la mer sur une plage, est recueilli par William Roberts, premier officier d’une frégate Britannique. Abel n’a plus aucun souvenir, il ne se rappelle que de son prénom. Grâce à l’officier Roberts, il est enrôlé comme mousse sur la frégate. L’histoire se déroule en 1807, sur toutes les mers du monde, et dans quelques ports.

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Cette bd, ou plutôt ce roman graphique (bd longue, sérieuse et ambitieuse destinée à un public adulte – Merci Wiki !) est d’un format assez inhabituel puisqu’il a la taille d’un gros roman. Ce qui n’était pas fait pour m’attirer au départ, puisqu’en matière de bd ou d’album, j’aime vraiment les grands formats dans lesquels on peut s’immerger. Bref.Port

A première vue, le dessin (Du Noir & Blanc  dont on dirait que c’est juste une première ébauche au crayon de papier) ne m’attirait pas plus que ça (sauf la couverture, superbe !). Bon, autant dire que ça n’était pas gagné. Mais j’avais lu les avis plus qu’enthousiastes des participants à la bd de la semaine (voir plus bas), je me suis donc laissée tenter (ayant déjà fait, grâce à eux, quelques belles découvertes !)

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Et j’ai bien fait ! Cette bd, qui se présente elle-même comme “un opéra graphique en 4 actes” est un mélange d’aventure maritime, de poésie et de fantastique sans oublier une bonne dose d’amour et d’amitié… Abel, Rebecca ou Nathan sont des personnages qui ne laissent pas indifférents et que je n’oublierai pas de sitôt.

Empruntée à la bibliothèque, je vais devoir me l’acheter. Pour pouvoir la relire, pour pouvoir la prêter, pour avoir le temps de (re)lire les poésies, écouter la bande originale proposée à la fin… Une bd qui vous donne envie de lire de la poésie, c’est original, non ?

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Pour feuilleter les premières pages, c’est ici

Prix du meilleur roman graphique au festival de Lucca (Italie) 2015

D’autres avis : Noukette, Jérôme, Livresse des mots

La bd de la semaineCette semaine c’est chez Noukette !

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rp_calendrier2015-300x300.pngEn partenariat avec Glénat nous vous proposons de gagner cet album Le Port des marins disparus, un coup de cœur !

Pour participer il vous suffit de laisser un commentaire indiquant que vous souhaitez participer, et pourquoi.

Chances Supplémentaires :
+ 1 en relayant ce concours
et + 1 si vous êtes inscrit à la newsletter
ou encore +1 si vous participez aujourd’hui 9 novembre à la BD de la semaine

Bonne chance à tous !

Concours ouvert du 9 novembre au 2 décembre 2016. France, Belgique, Suisse. Règlement.

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Silence, une magnifique bd par Comès

Silence – Intégrale

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silenceSilence de Comès (1942-2013) chez Casterman (2005)

L’histoire : Silence est un ouvrier agricole muet. Il est gentil et légèrement demeuré. Gentil au point de ne pas voir à quel point son patron l’utilise, l’exploite même et se moque de lui… Il aime les animaux, la nature et rêve de voir la mer. Il n’a pas de souvenirs, ne sait pas qui il est ni d’où il vient. Au fil des pages on apprend qui est Silence, ce qu’il fait là et pourquoi il n’a reçu aucune éducation.

Silence

Cette bd a été initialement publiée dans la revue mensuelle “A Suivre” en 1979. Cette intégrale est parue en 2005 chez Casterman.

En lisant cette bd, j’ai d’abord pensé à la bd “Tout seul” de Chabouté (Vents d’Ouest – 2008) : pour le dessin en noir et blanc et la solitude de Silence, pour l’émotion aussi qui se dégage de ces pages. Puis j’ai pensé à une bd encore plus vieille. “La Tchalette” de Jean-claude Servais (Le Lombard – 2003) pour le côté fantastique, la sorcière et le rapport à la nature.

Une bd conseillée par un lecteur, que je remercie pour cette belle découverte ! N’hésitez pas, ne vous laissez pas freiner par le noir & blanc ou par les premières paroles de Silence (écriture presque phonétique), c’est une histoire magnifique !

Une bd pas toute jeune, très émouvante, qui n’a pas vieilli et qui m’a beaucoup touchée !

Mon conjoint, pas un très gros lecteur de bd et plutôt amateur des classiques lu dans sa jeunesse (Tintin, Astérix et Lucky Luke), après avoir grimacé devant les premières cases “phonétiques”, s’est laissé emporté par l’histoire, qu’il a, finalement, beaucoup aimé également !

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Une bd pourla bd de la semaine” qui participe également, grâce à sa belle sorcière, au Challenge Halloween chez Lou & Hilde (Pour le programme complet, c’est sur leurs blogs !)

Cette semaine, c’est chez (personne, je me suis trompée dans les dates !!) ;) La bd de la semaineHalloween

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Feng, un conte par Thierry Dedieu

FengFENG

Thierry Dedieu

Picquier Jeunesse (2012)

C’est une réédition, il est sorti en 1995 aux éditions du Seuil

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Feng est un petit paysan chinois passionné par les cerfs-volants. Il part retrouver un vieux sage dont on dit qu’il maîtrise les secrets des cerfs-volants et du vent. Le vieux maître accepte, non pas de lui enseigner son art “Un lion qui imite un lion est un singe“, mais de le mettre sur la voie en lui prodiguant quelques conseils…

Feng

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Présentation de l’éditeur : C’est l’histoire initiatique d’un élève qui demande à son maître le secret du cerf volant qui vole au dessus des cieux. Réédition et adaptation graphique d’un livre paru en 1995 aux éditions du Seuil, Prix Alphonse Daudet (jury Goncourt).

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FengJ’ai trouvé l’histoire très jolie, à la fois conte initiatique et conte chinois ; elle nous apprend qu’on apprend mieux par soi-même, en observant, en faisant, plutôt qu’en apprenant bêtement par cœur ou en copiant… Mais ce que j’ai vraiment adoré, ce sont les illustrations ! Le fond est un mélange de jaune et de vert ou de jaune et de beige selon les pages (cela doit avoir un nom, je ne le connais pas !) et les dessins sont très délicats. La double page sans texte qui montre Feng sur sa barque partant à la recherche du monastère est superbe, on dirait un vieux tableau avec ses tampons dans le bas de la page… Fait au fusain ou à la craie grasse ?

Le format (plus de 34 cm de hauteur) est également assez inhabituel pour un album.

Dans la première version de ce conte (couverture rouge et noire à droite) les illustrations étaient en noir & blanc sur fond gris. La version que j’ai lu est dans les tons marrons /ocre / beige avec parfois un peu de vert, d’or ou de rouge… Superbe !

Pour avoir une idée des illustrations de la première version

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Un auteur que je vous conseille vivement d’aller découvrir si vous ne le connaissez pas encore !

Albums de cet auteur déjà présentés sur ce blog : J’ai adopté un crocodile / Un mur sur une poule, Bob et Marley : le cadeau (2ème album présenté) , Yakouba / Aagun, Le maître des estampes

Son site ici

logoalbums2016.jpg

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